Le ministre irlandais du Commerce, Simon Harris, a déclaré dans un communiqué qu’il était « probable qu’une forme de droits de douane soit mise en place à l’avenir » entre l’UE et les États-Unis, un nouveau signe que l’UE est prête à accepter des droits de douane « de base » de 10 % sur ses exportations outre-Atlantique. Lundi 7 juillet, Simon Harris a aussi exprimé son espoir de voir un accord aboutir « dans les jours ou les semaines à venir ». La poursuite des discussions au-delà du mois de juillet a surpris, alors que la date du 9 juillet était jusque-là considérée comme une échéance ferme pour conclure les négociations commerciales. L’UE vise toujours un accord-cadre souple avec Washington, qui maintiendrait les droits de douane à 10 %, éviterait une hausse à 20 %, voire 50 %, comme Donald Trump l’a parfois envisagé selon les secteurs, et permettrait d’obtenir des exemptions pour des filières sensibles comme l’aéronautique ou les spiritueux. Un diplomate européen au fait des informations communiquées lundi aux ambassadeurs par la Commission a expliqué que l’exécutif européen était face à un dilemme : accepter un accord déséquilibré ou accepter une prolongation de l’incertitude. Mais même si un compromis est trouvé maintenant, rien ne garantit que Donald Trump ne durcira pas à nouveau ses exigences une fois au pouvoir. |