L'Institut national de la santé et de la recherche médicale y détaillait ce qu'il entendait par troubles de la conduite, s'exprimant par une palette de comportements très divers : crises de colère, de la désobéissance répétée de l'enfant difficile jusqu'aux agressions graves comme le viol, les coups et blessures et le vol. Et de conclure : ce sont des troubles qui bafouent les droits d'autrui et les normes sociales.
« Les carottes semblent être cuites » à 36 mois ! Pour les contradicteurs, ceci rentrait dans une politique sécuritaire définie par l'Etat. Ils reprochaient à l’Inserm de promouvoir ainsi le dépistage dès l'âge de 36 mois, de « l'indocilité, l'agressivité et l'impulsivité, le faible contrôle émotionnel de l'enfant » y compris un « indice de moralité bas », dixit l’Inserm.
L'étude définissait certaines populations à risques marquées par la pauvreté, le niveau scolaire bas, la violence, l’alcoolisation des parents ou le jeune âge de la mère...