Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Les États membres de l'UE mènent des initiatives pour peser dans les négociations sur un éventuel cessez-le-feu dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine, et ce, avant que Donald Trump ne prenne ses fonctions, a appris Euractiv avant le sommet européen d’aujourd’hui. « Tout ce qui est décidé doit toujours impliquer l’Ukraine et doit toujours inclure l’Ukraine [...], et il devrait en être de même avec l’Europe », a déclaré le Premier ministre estonien Kristen Michal à Euractiv dans une interview qui sera publiée dans la journée. De même, un diplomate de l’UE a expliqué que l'implication et le rôle de l’Europe auprès de l'Ukraine doit être un message « que nous devrons également transmettre à Washington ». Le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte a organisé un dîner informel hier soir avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, sans Emmanuel Macron, en déplacement dans l'archipel de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido. Les discussions ont porté sur la nécessité d’un soutien continu de l’UE à l’Ukraine dans les mois à venir, en particulier le renforcement de la défense aérienne. L’idée étant d’accroître l’influence de l’Ukraine dans le cas où Trump insiste pour un cessez-le-feu immédiat, comme le rapporte Alexandra Brzozowski et Aurélie Pugnet. En parallèle, les capitales européennes évoquent l'hypothèse d'envoyer des forces de maintien de la paix européennes en Ukraine, mais les positions restent encore très divergentes. De son côté, Volodymyr Zelensky a admis dans un entretien au journal Le Parisien que ses troupes n'ont actuellement « pas la force » de récupérér les territoires conquis par la Russie. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |