07/11/24 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de l’Expresso,

Le jour où Donald Trump revient à la Maison-Blanche, rappelant la nécessité d’union des Européens, la machine allemande s’enraye.

Hier soir, le chancelier allemand Olaf Scholz a en effet limogé son ministre des finances et chef de file des libéraux, Christian Lindner, paraphant des mois de tensions et d’instabilités politiques au sein de la coalition au pouvoir en Allemagne, composée des socialistes du chancelier, des écologistes du ministre du Climat et de l’Économie et des libéraux.

La coalition va désormais devoir gouverner avec une minorité et organiser des élections anticipées.

Les conséquences peuvent être potentiellement importantes, car sans une Allemagne sur les rails, l’UE dévisse. D’autant que de l’autre côté de l'Atlantique, les Américains viennent d’élire Donald Trump, moins acquis aux causes de l’UE que son adversaire, la démocrate Kamala Harris.

En maître du jeu, toujours, Emmanuel Macron tente de se positionner.

À la fois l’un des premiers dirigeants à avoir félicité Donald Trump, c’est aussi le premier à se tourner vers Berlin et les autres capitales pour appeler à une réaction collective à ce qui pourrait être un défi supplémentaire pour nombre d’ambitions du bloc, à la fois industrielles, énergétiques, climatiques, mais aussi et surtout géopolitique.

Lors de leur entretien, Emmanuel Macron et Donald Trump ont en effet surtout parlé d’Ukraine, confirmait hier soir aux journalistes l’Élysée. Le président américain, plus que flou sur son soutien à l’Ukraine s’est particulièrement interrogé sur la feuille de route de son homologue français à ce sujet, rapporte encore l’Élysée. Les deux hommes ont également évoqué le conflit au Proche-Orient.

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Paul Messad
Journaliste

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Les Capitales

BERLIN

La rupture de la coalition au pouvoir plonge l'Europe dans l'incertitude. Entre l'élection de Donald Trump aux États-Unis et la fin de la coalition allemande, la coopération européenne est en questionnement. Par Nick Alipour.

PARIS

Emmanuel Macron mise sur l’UE pour affronter le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Personne à Paris ne semble se faire d’illusion : c’est en renforçant l’autonomie stratégique de l’UE et en construisant une défense commune que le continent pourra faire face au retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Par Laurent Geslin.

ROME

Giorgia Meloni est l' « interlocutrice naturelle » de Donald Trump en Europe, juge son camp politique. Meloni pourrait même inspirer Donald Trump pour sa politique migratoire, déclare à Euractiv Antonio Giordano, membre de Fratelli d’Italia, parti de la Première ministre italienne, et secrétaire général des ultra-conservateurs européens dont ils sont membres au Parlement européen. Par Alessia Peretti.

SOFIA

La Bulgarie n'était pas au courant du deal avec Vladimir Poutine pour la vente de la plus grande raffinerie des Balkans. Le gouvernement bulgare n'a aucune information sur l'accord que préparerait la compagnie pétrolière russe Lukoil pour la vente de la raffinerie de Burgas, un actif stratégique pour toute la région des Balkans, a déclaré le ministre bulgare de l'Énergie. Par Krassen Nikolov.

L'actu des institutions européennes

Sommet de la Communauté politique européenne : le malaise des relations transatlantiques va peser sur les discussions. À Budapest, les dirigeants européens devraient en effet réfléchir, pendant les deux prochains jours, aux éventuels défis posés par la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Par Alexandra Brzozowski.

Les eurodéputés approuvent la commissaire aux Services financiers après une audition musclée. La Portugaise Maria Luís Albuquerque a obtenu le feu vert des eurodéputés mercredi, malgré ses récentes expériences au sein de sociétés d’investissement privées. Par Anna Brunetti.

Industrie, énergie, climat : l'élection de Trump titille les ambitions européennes. La réélection l’isolationniste et climatosceptique à la tête des États-Unis pourrait en effet accélérer la perte de compétitivité industrielle du Vieux-continent, et entrainer d’importantes conséquences sur sa sécurité énergétique et ses objectifs climatiques. Par Paul Messad.

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