« Les grands cols », le numéro d’été de la revue L'Alpe, en kiosque et en librairie
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Alors que le tour de France est à mi-parcours et que débutent les grandes vacances estivales, la revue L’Alpe prend elle aussi la route des grands cols.
Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passage et de brassage. Qu’ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Brenner ou Gothard, les cols sont les points névralgiques des grandes routes alpines. « Témoins silencieux » comme les désigne l’écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, les cols ont vu passer soldats et commerçants, motards et paysans, pèlerins et résistants, voyageurs et migrants.
À découvrir également dans ce numéro, l’aventure du célèbre alpiniste et photojournaliste Walter Bonatti, auquel le musée de la Montagne de Turin consacre une exposition, ainsi qu’une présentation du parc de château de Sassenage qui a retrouvé sa splendeur grâce à de récents travaux. Et un avant-goût savoureux de l’Abécédaire un peu vache des alpages de Guillaume Lebaudy.
Très belle lecture,
La rédaction de L’Alpe
À la une : le col de la Bonette (2 715 m) reliant l’Ubaye et la Tinée. Photo : Berthold Steinhilber.
Monuments, sanctuaires, etc. : les cols aussi ont leur patrimoine, matériel ou immatériel, religieux ou païen, militaire ou sportif.
Par Jean-Loup Fontana, conservateur en chef du patrimoine.
La campagne des Alpes
De l’automne 1944 aux derniers jours de la guerre, c’est une véritable guerre de crêtes et de cols que se livrent les fronts italiens et français dans les Alpes. Des attaques brèves mais intenses, qui s’inscrivent dans une réalité militaire et politique extrêmement confuse.
Par Gil Emprin, historien.
Extrait
Le coup de la casse
par Paul Fournel, écrivain, membre de l’Oulipo.
J’avais treize ans, je commençais à randonner sérieusement à bicyclette avec mon père, et Guillestre, où nous venions d’arriver, était un inquiétant paradis. Paradis parce que l’endroit est charmant, parce que l’hôtel était confortable, parce qu’on y dînait bien, parce que la promenade digestive était délicieuse, parce que l’air avait ce côté limpide, cassant et frais qui marque la montagne. Inquiétant car ce bel endroit se trouve au centre de défis terribles pour le petit cycliste que j’étais: au sud, le col de Vars, à l’est l’interminable col Agnel, la redoutable montée vers Saint-Véran, et au nord la mythique départementale 902 qui rejoint Briançon, en été, par le col de l’Izoard. Celui que nous devions prendre dès le premier matin.
La suite de ce texte de Paul Fournel est à lire page 18 du numéro 93.
Et aussi...
Abécédaire un peu vache des alpages
Il est des dictionnaires savants, il en est d’amoureux. Le tout nouvel abécédaire de l’ethnologue Guillaume Lebaudy a l’amour vache et la science joyeuse. Fruit d’un long travail d’enquête ethnographique dans les Alpes principalement, son gai savoir nous entraîne en pastoralie découvrir le métier des bergers et bergères d’aujourd’hui. Ses codes, ses légendes, sa langue. L’ouvrage vient de paraître aux éditions Glénat.
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