Le fardeau de la maladie chroniqueLes maladies chroniques : nouvelle impasse de la médecine moderne et de la vie moderne dans son ensemble. Après la résistance aux antibiotiques liée à un abus en médecine et encore plus en vétérinaire ; après l’explosion de allergies ; après la pollution qui devient la première cause de mortalité ; après le cancer qui explose en nombre, 9 fois plus qu’en 1900 ; après l’autisme qui touche un enfant sur 50 et double tous les 5 ans, alors qu’en 1940 il n’existait pas ; voilà que le Figaro nous alarme sur l’insupportable poids des maladies chroniques. Le Figaro parle du temps passé par les patients pour se soigner s’il suit les recommandations. « un patient atteint de diabète de type 2 qui suivrait toutes les recommandations de pratique clinique passerait 2 heures par jour à s’occuper de sa maladie (entre les consultations, les analyses, les soins, l’activité sportive, l’alimentation…) ! Et nous avons compté qu’un patient atteint d’hypertension, de diabète et d’ostéoporose devrait y consacrer 35 heures par semaine. L’équivalent d’un travail à temps plein ! » Il n’est question ici que de temps. Il faut aussi compter le coût extraordinaire des traitements de toutes ces maladies au moment où, malgré les promesses de politiques, le déficit de la Sécurité Sociale repart en hausse. Sans compter l’échec grandissant des traitements modernes face à toutes ces maladies. Encore une fois, essayons de comprendre. Il y a d’abord un problème de fond de la médecine vis à vis des maladies. Un point fondamental de la physiologie humaine est que les maladies aiguës servent à nous rééquilibrer et à éviter les maladies chroniques. Or, depuis 70 ans la médecine lutte de toutes ses forces contre les maladies aiguës. Certes, à une époque, les maladies aiguës étaient une des grandes causes de mortalité et à ce titre c’est un grand progrès. Mais les maladies aiguës par le tri de résistance physique qu’elles réalisaient, évitaient beaucoup de maladies chroniques, certes aussi parfois avec un lot de décès. Seule l’homéopathie savait aborder les aiguës sans les bloquer et en les guérissant. Je dirais que l’allopathie servait de pompier en cas de grande difficulté. Aujourd’hui toutes ces possibilités sont bloquées, et l’on voit fleurir les maladies chroniques. Notons aussi que la flambée de pathologies thyroïdiennes tire ses origines dans les mêmes mécanismes. Il y a un autre aspect à cette problématique. La rentabilité des médicaments. Nous savons que l’industrie pharmaceutique ne sort plus de nouveaux antibiotiques et se consacre de plus en plus à des traitements dont l’idée est qu’ils coutent au moins 1000 euros par mois, voir parfois énormément plus. Insupportable pour les finances de la Sécurité Sociale, quand on réalise qu’une autre politique de prévention physiologique pourrait éviter tout cela. En réalité, il y a aussi une attitude totalement machiavélique de l’industrie pharmaceutique. Nous publions à ce titre deux articles. Un premier sur Sir Richard J. Roberts prix Nobel de médecine en 1993. Sa position est très claire. On pourrait, mais on fait pas. «Les médicaments de guérison ne sont pas rentables et ne sont donc pas fabriqués», Il parle de beaucoup d’autres sujets avec une grande sagesse. Et un second sur la politique financière des laboratoires. Il est plus rentable de s’intéresser aux médicaments qui ne guérissent pas. Goldman Sachs le dit avec son cynisme habituel sans la moindre honte et vient confirmer les propos de Roberts. « l’analyste financier Goldman Sachs avait rappelé au secteur médical combien la mise sur le marché d’un médicament miracle efficace en quelques jours n’était pas nécessairement la meilleure des stratégies pour assurer la pérennité financière d’une entreprise ». Dans ce même article, que nous avions déjà publié en 2018, il explique comment créer aussi de toute pièce une maladie chronique. |