Un bon sommeil réduit le risque d’accident cardiovasculaireComprendre ou juste constater. Oser dépasser l’observation simple pour aller vers le sens. Allons plus loin, vers une médecine qui comprend plutôt qu’une médecine qui voit sans comprendre. Dans cette étude « Votre sommeil protège t-il vos artères ? » . « le score de sommeil sain va de 0 à 5 points. […] Les critères notés sont : dormir 7 à 8 heures par nuit, ne pas ronfler, ne pas souffrir d’insomnie, ne pas somnoler dans la journée et être «du matin» ». Il est indiqué que d’avoir un bon sommeil correspond à une réduction significative du risque cardiovasculaire. Il est même évoqué le lien entre un syndrome dépressif, une inflammation chronique et un risque cardiovasculaire. Tous ces élément très intéressants ne semblent pas véritablement faire décliquer les auteurs sur un fonctionnement des individus. Tout cela est pourtant simple. Tous les élément évoqués sont des conséquences de conflits aigus ou chroniques en cours. Ronfler traduit un conflit ancien de couple ou personnel et est le signe global d’une souffrance qui n’arrive plus à se compenser. Les insomnies sont le témoignage d’une tension interne qui ne se résout pas. Elles parlent toujours d’une souffrance profonde consciente ou non. L’inconscient n’arrivant pas pendant le sommeil à reformater le système suffisamment, il émet des alertes sous forme de réveil. Etre du matin parle d’un tempérament positif opposé au principe de la dépression. Une inflammation chronique parle de colère et de soucis non résolus. Il est alors logique que cela se traduise par des événements cardiovasculaires plus fréquents. Bien sur cette étude est très interessante, tous les éléments sont cohérents, mais elle montre la différence entre constater et comprendre en intégrant la dynamique générale. |