| Lucie Castets a une qualité rare, elle est d'une totale lucidité. La candidate autoproclamée à Matignon durant plusieurs mois, propulsée au firmament des médias, comme une marque de lessive sortie de nulle part, a visiblement beaucoup appris sur le petit univers des partis politiques. Elle a senti très vite qu'il fallait qu'elle se dégage du traquenard dans lequel elle avait été poussée. Le « trait d'union » de la gauche, figure de proue supersonique et circonstancielle du NFP, ce front de carton-pâte, contrôlé par la machine LFI, et son grand sachem, n'était en fait qu'une façade, un faux-semblant. Dès qu'une occasion s'est présentée pour que celle qu'Anne Hidalgo qualifie de « pépite » entre vraiment dans le jeu du pouvoir, en l'occurrence l'élection partielle de la première circonscription de l'Isère, les masques sont tombés. Lucie Castets, députée de l'Isère ? Oui, mais seulement sous la bannière de la secte mélenchoniste, et non pas de l'union de la gauche, ont prévenu les hiérarques de LFI. Lire la suite de l'édito de Serge Raffy
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