Au mois de juillet, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán entamait la présidence tournante du Conseil de l'UE avec une promesse : « rendre à l'Europe sa grandeur » ou « Make Europe great again », le fameux slogan politique emprunté à son allié américain Donald Trump. Nicholas Wallace a passé en revue les succès et les échecs de la présidence hongroise quelque peu controversée, qui a provoqué une certaine inquiétude en Europe. Après le dernier sommet de l’UE de l'année les 18 et 19 décembre, le dirigeant hongrois d’extrême droite a défendu sa « présidence politique » plutôt que « bureaucratique ». Parmi les choix politiques de Viktor Orbán, citons sa visite à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, qui a déclenché la réaction d’autres partenaires de l’UE l'accusant de « diplomatie solitaire ». « Je ne disposais d'aucune marge de manœuvre car, au sein de l’UE, il n’y a pas de consensus », s'est expliqué le Premier ministre hongrois. Au-delà de la politique, la Hongrie a conclu quelques accords clés, comme la sortie de l'impasse qui a permis la pleine intégration de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen, ainsi que la « Déclaration de Budapest » sur la compétitivité économique. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et la pression économique croissante de la Chine, la Pologne sera confrontée à une nouvelle réalité lorsqu'elle assumera à son tour la présidence tournante du Conseil de l'UE à partir du 1er janvier. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |