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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Jeudi 21 Décembre
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (21 déc.)
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Pierre Canisius , Bx Pierre Friedhofen |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. |
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. |
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, |
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. |
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? |
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. |
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Pape François |
« Marie se mit en route rapidement » : la foi tend à inviter les autres à sa joie
Il est impossible de croire seul. La foi n'est pas seulement une option individuelle que le croyant prendrait dans son intériorité ; elle n'est pas une relation isolée entre le moi du fidèle et le toi divin, entre un individu autonome et Dieu. Par nature, elle s'ouvre au « nous » ; elle advient toujours dans la communion de l'Église. La forme dialoguée du Credo, utilisée dans la liturgie baptismale, nous le rappelle. |
L'acte de croire s'exprime comme une réponse à une invitation, à une parole qui doit être écoutée. Il ne procède pas de moi, mais il s'inscrit dans un dialogue (…). Il est possible de répondre à la première personne, « je crois », seulement dans la mesure où l'on appartient à une large communion, seulement parce que l'on dit aussi « nous croyons ». Cette ouverture au « nous » ecclésial se produit selon l'ouverture même de l'amour de Dieu, qui n'est pas seulement relation entre Père et Fils, entre « moi » et « toi », mais qui est aussi dans l'Esprit un « nous », une communion de personnes. Voilà pourquoi celui qui croit n'est jamais seul, et pourquoi la foi tend à se diffuser, à inviter les autres à sa joie. (...) Tertullien (v. 155-v. 220) l’a exprimé de manière convaincante en parlant du catéchumène qui, après le baptême, « le bain de la nouvelle naissance », est accueilli dans la maison de la Mère pour élever les mains et prier, avec ses frères, le Notre Père. |
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