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ACTU DES MARCHÉS AU 24 AVRIL 2024
 

 

L'analyse d'Ari Goldschmidt


• Historiquement, les paris audacieux que Mark Zuckerberg a lancés ont été très payants pour Facebook/Meta.

• Mais ses dernières innovations sont controversées et pourraient être sources de volatilité pour l’action du groupe...

 

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Ari Goldschmidt

 


Meta : l’énorme pari de Mark Zuckerberg

[Alors que le groupe Meta lance Llama 3, son dernier modèle d’intelligence artificielle, les prises de position de Mark Zuckerberg interrogent. Sa stratégie, qui consiste à offrir gratuitement l’accès à ses recherches et outils d’IA va-t-elle mettre la rentabilité du groupe en péril ? Cliquez ici pour lire l'article.]


Dès les débuts de Facebook, il a été manifeste que Mark Zuckerberg nourrissait de grandes ambitions.

Deux ans à peine après le lancement de Facebook, Yahoo lui a offert 1 Md$ pour racheter sa société. Comme Zuckerberg possédait environ la moitié des actions de Facebook, à l’époque, il aurait pu empocher 500 M$ après deux ans de travail. N’importe qui d’autre aurait accepté ce type d’offre.

Mais Zuckerberg a dit "non merci".

A la place, le P-DG de Facebook a transformé sa société en un mastodonte d’envergure mondiale et s’est bâti une fortune de 167 Mds$, soit 330 fois plus que l’offre énorme de Yahoo).

Il y est parvenu en innovant activement. Les hackatons, ces marathons de programmation où l’on crée des projets de logiciels, souvent en un week-end voire moins, sont devenus un incubateur de nouvelles idées.

Les premières fonctionnalités de Facebook, comme les photos, les groupes, le chat, etc., ont été développées ainsi.

Et lorsqu’un réseau social basé sur les photos, du nom d’Instagram, a commencé à devenir populaire, Facebook l’a aussitôt racheté pour la somme de 1 Md$. Instagram est devenu peu à peu plus populaire que Facebook, la plateforme d’origine.

Puis Zuckerberg a de nouveau décroché le jackpot en 2014, en rachetant WhatsApp pour 19 Mds$. Dix ans plus tard, l’application de messagerie est utilisée par presque une personne sur trois, dans le monde.

Certes, tous les paris de Zuckerberg n’ont pas été payants. La société a essuyé un échec retentissant quand elle a tenté de lancer un système de paiement en cryptomonnaies.

Certes, les investissements colossaux que Facebook (désormais Meta) a réalisés dans le métavers n’ont pas encore porté leurs fruits.

Malgré ces deux contretemps, Zuckerberg continue à aller de l’avant en innovant activement.

Les derniers projets de la société représentent probablement son plus grand pari jamais lancé...

Meta : la gratuité, un pari risqué

Dans le domaine de l’IA, Meta n’est pas en reste. La société investit dans les technologies d’apprentissage automatique depuis plus de dix ans.

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Llama, le grand modèle linguistique open source développé par Meta a été lancé pour la première fois en février 2023. Le groupe sort actuellement sa 3e version.


Meta est l’une des premières entreprises technologiques à avoir incorporé la technologie de reconnaissance faciale dans sa plateforme.

Bien que la société ait renoncé à la reconnaissance faciale en raison de préoccupations relatives à la vie privée, l’IA est au coeur de presque toutes les différentes plateformes de Meta.

Les recommandations d’amis, le contenu des fils d’information, la publicité ciblée, le contrôle des spams et de la sécurité font partie des nombreuses fonctionnalités que la société a bâties en se fondant sur l’IA.

Outre la création d’IA pour des applications spécifiques, Meta investit également depuis 2013 dans un laboratoire de recherche d’IA ayant pour mission de construire la technologie de prochaine génération. Ce laboratoire de recherche, appelé Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est au coeur des investissements de Meta dédiés à l’IA.

Plus important encore, FAIR adopte une approche radicalement différente pour commercialiser sa technologie.

Comme nous l’avons mentionné dans le numéro de février des Investissements d’Altucher :

"Alors que des entreprises comme Google et OpenAI conservent jalousement leurs codes et leurs secrets entourant l’IA, Zuckerberg a adopté une approche totalement différente : il donne tout gratuitement.

En février 2023, Meta a lancé Llama, une application d’IA qui permet à tout le monde de construire son propre chatbot aussi bon que ChatGPT.

Au départ, Llama était uniquement réservé aux chercheurs. Mais ensuite, Meta a modifié ses conditions pour permettre à toute entreprise – autre que quelques concurrents tels que Microsoft, Google, Amazon, Apple, Alibaba, etc. – d’utiliser Llama totalement gratuitement.

En faisant ce choix, Zuckerberg foule aux pieds cette vieille croyance selon laquelle les logiciels constituent la plus précieuse composante des produits technologiques.

La logique de Zuckerberg est la suivante : en lançant Llama et d’autres outils d’IA gratuitement, l’entreprise pourra bénéficier d’une main-d’œuvre gratuite et de la communauté de l’open source".

Même si cela peut paraître bizarre...

cta



 

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NewTech Insider

 
auteur 4 La Bourse au Quotidien Pro, Agora Trading Lab, Cryptos Trading, La Lettre PEA
 

Un CAC 40 résilient malgré Nvidia

[Une éventuelle baisse des taux d’intérêt dès le mois de juin... Il n’en fallait pas plus pour que le CAC 40 relance à la hausse, malgré les tensions géopolitiques et les publications mitigées de plusieurs stars de la cote américaine. Cliquez ici pour lire l'article.]

Après l’amorce d’une phase corrective en début de mois sur l’indice parisien, je me suis posé la question de passer à l’achat après le test, puis la réaction en "mèche basse" ayant suivi sur les 7 975 points.

A ce moment-là, avec l’accroissement du risque géopolitique entre Israël et l’Iran, le CAC 40 est bel et bien allé un peu plus bas.

Avec, à nouveau, une certaine précision en termes de réaction technique puisque l’indice a cette fois pris appui juste sur la zone des 7 900 points, c’est-à-dire dans le bas de l’ancien trading range horizontal évoqué dernièrement (visible avec le rectangle bleuté sur le graphique de l’indice cash ci-dessous).

graph 1
Cliquez sur l'image pour l'agrandir


Depuis, le rebond du CAC 40 se poursuit, avec un retour vers les 8 100 points, dans le haut du canal descendant de court terme en place depuis la fin mars (visible cette fois en grisé ci-dessus).

Cette résilience et force relative (en comparaison de Wall Street, et du Nasdaq en particulier) est la conséquence directe de l’écart qui se crée entre la Banque centrale européenne (BCE) et la Fed, son homologue américaine.

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Dit autrement, la BCE va probablement se montrer plus accommodante que la Fed à court terme.

Il y a une dizaine de jours, Christine Lagarde a posé l’éventualité d’une baisse des taux dès le mois de juin.

Mais le son de cloche n’est pas le même outre-Atlantique. Avec, là-bas, des attentes de baisse du loyer de l’argent qui seront peut-être déçues, en termes de timing mais également  de nombre.

graph 2


Ceci expliquant cela, il n’est pas illogique de voir les indices européens mieux se tenir que le Nasdaq.

En effet, ce dernier a été mis sous pression par un effet ciseau défavorable.

D’une part, les rendements obligataires sont repartis à la hausse (comme on l’a vu sur le TNote, le dix ans américain, remonté au-delà des 4,60 % dernièrement – cf. cercle jaune ci-dessous).

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir


D’autre part, quelques couacs sont venus ternir les premières publications trimestrielles des valeurs technologiques. On peut citer les prévisions prudentes de Netflix qui ont été sanctionnées, et la déconfiture du géant Nvidia, qui a fait les frais des publications d’ASML en Europe puis de TSMC en Asie.Tous ces ingrédientsont conduit à un mouvement correctif.

De notre côté cela tombe bien puisque c’est précisément...

cta


 

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