| NEWSLETTER AUTOMNE 2024 | |
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EXPOSITION DU MOMENT | RENDEZ-VOUS | EXPÉRIENCE HOLO-MATH, VISITES GUIDÉES & ATELIERS |
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| ARTICLE EXCLUSIF | RETOUR SUR ÉVÉNEMENT |
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| DES NOUVELLES DE L'INSTITUT HENRI POINCARÉ | ACTUALITÉ DU FONDS DE DOTATION |
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| COMME PAR HASARD | Jusqu'au 22 mars 2025 | Préparez-vous à l'imprévu ! |
| Commissaire d'exposition : Jean-Baptiste Aubin | Le hasard a-t-il un lien avec les maths, sciences de la rigueur et de l’exactitude ? On serait tenté de répondre non. À tort ! Il est une variable mathématique que l’exposition invite à découvrir, passant le hasard à la loupe et à la lumière de différentes disciplines et répondant à nombre d’interrogations. |
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NOCTURNE CHEZ HENRI | Mardi 19 novembre 2024 | 19h-21h | UN ENJEU D'ÉDUCATION EN OUTRE-MER | Des activités mathématiques mobilisant langues et savoirs locaux | Valelia Toke, chargée de recherche (anthropologie), UMR SeDyl. Luc Tiennot, maître de conférences (mathématiques), université de Mayotte. Liliane Appolinaire, conseillère pédagogique (langues et cultures régionales, langues amérindiennes), académie de la Guyane. Isabelle Léglise, directrice de recherche au CNRS (sociolinguistique). |
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À l'échelle de la planète, les activités en lien avec les mathématiques sont très variées. La focalisation sur la pratique des mathématiques occidentales, dominantes dans tous les systèmes d'enseignement, invisibilise cependant cette pluralité. |
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| BINGO DRAG « COMME PAR HASARD » | Jeudi 28 novembre 2024 | 18h-19h | Minima Gesté, drag-queen et ingénieure |
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Tentez votre chance au Bingo Drag ! L’ambiance de la soirée ne sera pas laissée au hasard par la maîtresse de cérémonie, militante contre les LGBTQIphobies et ingénieure passionnée de sciences. Elle partagera avec vous ses meilleures blagues ! |
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RENCONTRE À L'HEURE DU THÉ | Jeudi 20 janvier 2025 | 16h-17h | PAVAGES | Entre mathématiques et art | Anne-Marie Aubert, mathématicienne, CNRS, IMJ-PRG | L’idée intuitive de « pavage » nous est familière : il s’agit de recouvrir le sol ou un pan de mur à l’aide d’un nombre fini de types de pavés ou carreaux. Elle est aussi source d’inspiration artistique et a de nombreuses applications en mathématiques. |
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Vivez une expérience immersive en réalité mixte ! Voyez le monde réel et sa version augmentée à travers un casque, « passez de l’autre côté du miroir ». Une manière originale, collective et inédite d’aborder objets et concepts mathématiques. Pour s’émerveiller et s’interroger sur des questions scientifiques difficiles à observer ou à représenter dans notre monde. |
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| | Illustrer les mathématiques | |
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| | | | Mathématiques du quotidien | |
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| | | Origamis mathématiques : l’octaèdre | |
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| | | Les surprises du hasard | |
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| Les Femmes de sciences vues par… de Natacha Quentin, illustré par Julie Staboszevski, est publié par Poulpe Fiction, dans la collection de biographies romancées « 100 % Bio », destinée aux jeunes à partir de 9 ans. |
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| Clémence Perronnet a lu pour nous Les Femmes de sciences vues par une ado… un peu vénère. Faire des maths, est-ce un choix qui s’offre si spontanément aux filles ? C’est la question discutée dernièrement à la Maison Poincaré par la sociologue Clémence Perronnet, coautrice d’un ouvrage remarqué, Matheuses (CNRS éditions, 2024, prix diffusion des mathématiques du CNRS). Pour nous, la sociologue a dévié de son axe et lu un ouvrage pour la jeunesse ! | |
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| Le récit s’organise autour de la réalisation par Louise, collégienne passionnée de sciences, d’une série de sur des femmes scientifiques célèbres. Chacun des 13 chapitres du livre correspond à un épisode et s’intéresse successivement à la physique avec Marie Curie |
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| et Irène Joliot-Curie (4 épisodes), à l’astronomie — avec notamment Jocelyn Bell, aux mathématiques et à l’informatique (Sophie Germain, Émilie du Chatelet, Ada Lovelace…), aux sciences de la vie (Rosalind Franklin, Tu Youyou…), aux chercheuses de terrain (Katia Kraft, |
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| Anita Conti, Jane Goodall), aux « lanceuses d’alerte » (Rachel Carson, Temple Grandin) et aux scientifiques de l’Antiquité (Hypathie, Agnodice). L’avant dernier épisode s’interroge sur les dynamiques d’exclusion des femmes en sciences. L’ouvrage s’achève sur une interview de Marie-Pierre Etienne, statisticienne. |
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De la bonne vulgarisation Le principal atout des Femmes de sciences vues par… est d'associer à la présentation biographique des scientifiques des éléments sur le contenu de leurs travaux, dans une véritable démarche de vulgarisation. Celle-ci est particulièrement réussie pour la radioactivité, à laquelle un chapitre entier est consacré, ou encore pour le pulsar (Jocelyne Bell) et l’ADN (Rosalind Franklin). La présence de ce contenu scientifique est vraiment appréciable quand on sait à quel point certains projets mettant en avant des figures ou modèles de femmes scientifique négligent leurs contributions intellectuelles au profit d’une seule présentation de leur vie. Une riche réflexion sur les inégalités Un autre point fort du livre est de parvenir à restituer les explications sociales de l’absence des femmes en sciences, en expliquant clairement le sexisme, les discriminations et l’exclusion auxquels elles font face et en rejetant toutes les justifications essentialisantes du goût ou des capacités. L’utilisation et la caractérisation des personnages (Louise, son frère, ses parents…) soutient cette démarche en neutralisant de nombreux stéréotypes. L’ouvrage montre aussi que les inégalités de genre ne sont pas les seules qui structurent le champ scientifique, puisqu'elles interagissent avec des inégalités de classe sociale et ethnoraciales. Si elle est bien présente et visible, cette approche aurait pu être encore renforcée : le temps consacré aux scientifiques non occidentales reste marginal. … mais d’invisibles sciences sociales On peut cependant regretter que l’ouvrage mobilise si bien les apports des sciences sociales tout en invisibilisant complètement ces disciplines, mais aussi les femmes historiennes, sociologues ou anthropologues qui les produisent. Par exemple, dans le chapitre sur l’informatique, Louise s’appuie sur le contenu d’« un article trouvé sur Internet » qui reprend de très près les travaux de la sociologue Isabelle Collet : sans que celle-ci soit mentionnée. Dans l’avant-dernier chapitre, le point sur « l’effet Matilda » aurait pu être l’occasion d’évoquer Margaret W. Rossiter, historienne créatrice du concept, dont le travail monumental pour retrouver et mettre en évidence les contributions effacées des femmes scientifiques, permet l’existence même des biographies qui composent le livre. | |
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Comment échapper au culte des héroïnes ? Conçu à destination d’un public jeune pour faire connaître les contributions des chercheuses et les inégalités qui structurent le champ scientifique, Les Femmes de sciences vues par… est une réalisation de qualité qui remplit parfaitement son rôle. Cependant, le format biographique retenu inscrit l’ouvrage dans une approche individualisante et héroïsante, qui empêche de bouleverser entièrement le regard sur le monde scientifique. En effet, des figures extraordinaires comme celles de Marie Curie — qui a encore la part belle ici — ne peuvent pas véritablement encourager les aspirations scientifiques des jeunes filles, car « les femmes exceptionnelles ne peuvent être que des exceptions ». Comme l’ont bien montré nombre de chercheuses féministes, la véritable égalité en sciences exige que nous refusions de « remplacer le culte de héros par celui de l’héroïne », afin de défendre une pratique plus collective, solidaire et éthique. Voilà un défi qui reste à relever pour la vulgarisation scientifique jeunesse. | |
| | Ci-dessus découvrez la bibliographie « Les femmes et la science », réalisée pour nous par le Centre national de la littérature de jeunesse-BnF. |
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DES NOUVELLES DE L'INSTITUT HENRI POINCARÉ | |
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C’est la singularité de la Maison Poincaré : être un musée au sein d’un centre de recherche connu dans le monde entier, et rattaché à Sorbonne Université et au CNRS. La Maison Poincaré fait partie de l’Institut Henri Poincaré, haut-lieu des mathématiques. Elle est l’espace où conflue le public du musée, des événements organisés entre ses murs et la communauté scientifique en séminaire, en réunion, en atelier... Ainsi, le rez-de-chaussée, le sous-sol et le jardin de la Maison Poincaré sont ouverts à tous, dédiés à l’espace muséal, à ses animations. Celles-ci sont inspirées de la recherche en train de se faire… aux étages supérieurs du bâtiment. S’y retrouvent dans les amphis, les bureaux et autres espaces de rencontre, les chercheurs en résidence à l’IHP, qui occupe aussi le bâtiment en face du musée. | |
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| | Des mathématiciens et mathématiciennes du programme de recherche Post-quantum algebraic cryptography à la Maison Poincaré, octobre 2024. |
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| | FILM « GÉNÉRATIONS INTUITIVES » | |
| Retour sur l’exposition Générations intuitives. Quand les artistes s’inspirent des mathématiques, proposée à la Maison Poincaré, du 25 avril au 23 juillet 2024, en partenariat avec la galerie Wagner. La mathématicienne Annalisa Panati (maîtresse de conférences, Centre de physique théorique, université de Toulon) dialogue avec la commissaire d’exposition Florence Wagner. Toutes deux échangent autour des œuvres d’Ulysse Lacoste, Charles Bézie, Gerhard Hotter, Alain Longuet, Ueli Gantner. Le film débute au rez-de-chaussée du musée où l’on aperçoit l’exposition permanente (scénographie Du&Ma et muséographie MuseoScience). Le parcours des deux protagonistes de ce bref documentaire est aussi l'occasion d'apercevoir les travaux de Nathalie Junod Ponsard, Carole Picavet, Sophie Coroller, Hanna Roeckle, Jaildo Marinho, Roger Vilder, Miguel Chevalier. La Maison Poincaré (Paris), le musée où les maths prennent vie, est ouverte au public depuis le 30 septembre 2023. | |
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ACTUALITÉ DU FONDS DE DOTATION | |
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| Le Fonds de dotation de l'IHP finance les projets de l’Institut en collectant des fonds privés auprès des particuliers et des entreprises. Chaque fin d’année, une campagne de crowdfunding, de financement participatif, est lancée autour d'un projet spécifique. En 2023, elle avait permis l’achat de 4 imprimantes 3D. La campagne 2024 aura pour objet la réalisation d'une nouvelle installation, un « soliton »… de quoi décrire et comprendre les vagues et les tsunamis ! Lancement de la campagne mardi 12 novembre. Vous souhaitez avoir des nouvelles du fonds, recevez sa newsletter. Abonnez-vous ! | |
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| | | Institut Henri Poincaré 11 rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris |
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