La biodiversité et l’Université Paris-Saclay |
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Cinq questions à Jane Lecomte, directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) consacrée à l’étude de l’« érosion du vivant », vient de terminer sa septième session plénière, à Paris. Elle prépare une nouvelle évaluation de l’état mondial de la biodiversité. Jane Lecomte, Professeur à l’Université Paris-Sud et directrice du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution (UPSud, CNRS, AgroParisTech) nous présente les constats faits par l’IPBES et les travaux de l’Université Paris-Saclay dans ce domaine. |
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INTERNATIONAL L’UPSaclay accueille le vice-recteur chargé des Enseignements, de la professionnalisation et du développement des TIC à l’Université de Yaoundé II |
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| COOPÉRATION L’Université Paris-Saclay reçoit le vice-recteur des affaires académiques de l'Université Nationale de Science et Technologie MISIS à Moscou |
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FORMATION Parrainage international, lancement du Buddy Program ! |
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| ÉTHIQUE Vincent Lambert : quels enjeux juridiques et éthiques ? |
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PORTRAIT Satya Majumdar : modéliser l’aléatoire |
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| ÉLECTIONS À la recherche des voix perdues |
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Marc Humbert : guérir l’hypertension pulmonaire Marc Humbert est professeur de pneumologie à l’Université Paris-Saclay, chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires de l’hôpital Bicêtre (Assistance publique - Hôpitaux de Paris), où il est responsable du centre de référence de l’hypertension artérielle pulmonaire. Il est un spécialiste mondialement reconnu des maladies de la circulation pulmonaire et en particulier des formes rares d’hypertension pulmonaire. Au sein de son laboratoire, il contribue de manière décisive à développer des innovations thérapeutiques au profit de l’espérance de vie des malades. « Les formes rares d’hypertension pulmonaire sont des maladies insidieuses qui progressent à bas bruit. Elles touchent quelques milliers de personnes en France, mais sont fréquemment diagnostiquées à un stade avancé, du fait de leur rareté et des symptômes peu évidents, comme un essoufflement initialement léger, devenant plus important et évoluant vers des malaises à l’effort, des signes d’insuffisance cardiaque et le décès », observe Marc Humbert. Son service de pneumologie à l’hôpital Bicêtre est labellisé centre de référence des maladies rares pulmonaires depuis 2017 par l’Union européenne. « Nous y tenons le registre des malades d’hypertension pulmonaire le plus important au monde, avec plus de 12 000 cas. Cette forme d’hypertension touche exclusivement la circulation du sang dans le poumon. La pression y monte à cause de la modification des cellules endothéliales qui tapissent l’artère pulmonaire ou des séquelles de caillots qui la bouchent suite à une embolie. Pour établir le diagnostic, on estime approximativement la pression artérielle pulmonaire par échographie Doppler du cœur, et on le confirme par un cathétérisme cardiaque droit. » |
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