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ici | | | | | Nouvelles de Colombie : nouveau gouverneur Kogi et suivi des projets | | En Colombie, Arregoces Conchacala Zalabata a été désigné par les autorités spirituelles de la Sierra, comme leur nouveau gouverneur kogi. Il prend la succession de José de los Santos Sauna, décédé brutalement des suites d'une infection au covid, le 6 août 2020. La nomination d'Arregoces Conchacala est source d'espoir : ancien gouverneur, il est très engagé au service de sa communauté et de la préservation du "coeur du monde", la Sierra Nevada de Santa Marta. Il a pris officiellement possession de ses nouvelles fonctions dans les trois grandes villes de la région. En lien avec le peuple Arhuaco, les femmes Arhuacas de l'association Asowakamu, qui ont sollicité Tchendukua en 2018 pour les soutenir dans leur projet de transmission des savoirs ancestraux, ont poursuivi leur travail de tissage. Pour plus d'informations sur nos projets, consultez notre dernier rapport d'activités. |
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| | | | © Las 2 orillas, octobre 2020 La Minga et les revendications politiques pacifistes : exemple de paix et de réconciliation | | Durant le mois d'octobre en Colombie, des milliers d'indigènes et agriculteurs du sud du pays ont marché 500 kilomètres à destination de Bogotá, la capitale, pour revendiquer leurs droits dans les domaines essentiels de l’agriculture et de leurs systèmes d’organisation. Ils ont voulu rendre visibles leurs combats : dénonciation des massacres, assassinats de leaders sociaux... Selon les chiffres d'Indepaz, 167 leaders indigènes ont été assassinés depuis la présidence de Iván Duque, dont 94 dans le département du Cauca et 47 lors de la pandémie COVID-19. Ils ont marché pour dénoncer les menaces d'extermination physique et culturelle qui pèsent sur 68 des 115 peuples autochtones du pays. Ce long pèlerinage est un cri en faveur de la défense de leur territoire, de la démocratie, de la paix et de la vie. Dans les communautés indigènes, ces rassemblements portent un nom, la "Minga". Minga est un terme qui désigne une action collective en langue Quechua, et fait référence à un but commun dans lequel chacun apporte ce qu'il peut. Depuis de nombreuses années, ils demandent un dialogue avec le gouvernement. Si ils sont retournés en paix sur leurs terres, encore une fois, sans avoir été entendus, ils portaient la joie au cœur, celle d’avoir bénéficié de la solidarité de tout un peuple. Ils ont qualifié leur mobilisation d'acte politique, car il n'y avait ni revendication économique, ni revendication matérielle. Depuis la colonisation espagnole, de grands leaders se sont battus pour défendre leurs terres, leur culture et la paix. Plusieurs siècles après leurs sacrifices, n'oublions pas Cuauhtemoc au Mexique, Lautaro au Chili ou Tupac Amarú au Pérou. N'oublions pas, non plus, Gentil Cruz, notre collaborateur enlevé et assassiné en 2005. L'histoire les a honorés. La Minga colombienne veut rendre publique sa lutte et sa résistance. Ces aspirations ont été exprimées sans violence et avec respect. |
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| | Bienvenue à Marie Mainfroy, nouvelle membre du Bureau de Tchendukua | | Tchendukua-Ici et Ailleurs a le plaisir d'accueillir Marie Mainfroy au sein du Bureau de l'association. Marie est fondatrice et présidente de l'agence de communication Memory. Elle nous accompagne dans notre communication sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la conception et présentation de dossiers. Quand elle a découvert notre action, c'est avec joie et engagements qu'elle est venue nous rejoindre. Outre le mécénat de compétence, Marie nous apporte un regard bienveillant et exigeant, une réflexion lucide et stimulante. Quelque chose de calme et intense à la fois... Merci à elle d'être avec nous. © Marie Mainfroy |
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| | Rendez-vous en ligne : entre l'Ici et l'Ailleurs Restez connectés ! Dans une prochaine newsletter spéciale, l'équipe de Tchendukua Ici et Ailleurs vous invitera à des rendez-vous exceptionnels en ligne, avec pour commencer, la diffusion d'un documentaire (les dates vous seront prochainement précisées). Rejoignons-nous, pour ouvrir un dialogue entre les peuples de la Sierra Nevada de Santa Marta et notre modernité afin d'imaginer ensemble des solutions qui répondent aux enjeux de notre temps. Contrairement à nos sociétés modernes, les sociétés traditionnelles autochtones dont font partie les Kogis, n’ont jamais rompu leurs liens d’alliance avec la vie et la nature. Et si les Kogis, les peuples racines en général, portaient en eux les clés de notre avenir ? |
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