18/12/24 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso,

À l’approche des élections législatives allemandes prévues le 23 février 2025, les deux principaux partis ont dévoilé, hier, leurs programmes présentant des stratégies quelque peu divergentes pour relancer l'économie en berne du pays.

Alors que l'Allemagne entre dans sa deuxième année de récession, les attentes de la population sont plus élevées que jamais. 

Le Parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz et son adversaire de droite, l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU) du candidat favori à la chancellerie, Friedrich Merz, ont donc tous deux placé l’économie et la restauration de la croissance au centre de leur campagne. Jasper Steinlein, Jonathan Packroff et Nick Alipour ont consulté l'ensemble de leur projet électoral.

Alors que le programme de la CDU/CSU se concentre sur un « large allègement » des impôts et de la charge administrative, le SPD semble plutôt enclin à dépenser pour sortir de la crise.

Sur le volet de la transition verte, Olaf Scholz et Friedrich Merz reconnaissent la nécessité de passer des combustibles fossiles aux énergies propres, et de permettre à l’UE d’atteindre son objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

Toutefois, la CDU/CSU mise sur les mécanismes de marché classiques pour lutter contre les émissions, la taxation du carbone étant considérée comme « l’instrument clé ». Pour sa part, le SPD propose que le gouvernement demeure actif dans la promotion des réseaux ferroviaires et de la mobilité électrique, entre autres, par le biais de subventions de l’État.

En matière de défense, les deux candidats partagent le même point de vue et visent tous deux l’objectif de dépenses de 2 % de l’OTAN, mais restent réticents sur une dette commune de l’UE pour financer la création d’une « union de défense » européenne. 

Le SPD et la CDU/CSU sont également alignés concernant leurs aspirations européennes, puisqu’ils soulignent la nécessité pour l’Allemagne, l’État le plus peuplé de l’UE, de jouer un rôle de premier plan à Bruxelles dans le contexte des crises mondiales.

 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales
ROME

Giorgia Meloni revendique une approche « pragmatique » de l'UE envers Donald Trump. En amont du Conseil européen les 19 et 20 décembre, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a notamment appelé l’UE à adopter une approche «  pragmatique, constructive et ouverte » envers l’administration de Donald Trump, et à un rôle plus fort au sein de l’OTAN, à la hauteur de celui de l’Amérique. Par Alessia Peretti.

MADRID

La gauche espagnole suspend une motion de censure contre le Premier ministre Pedro Sánchez. Le bloc parlementaire espagnol de gauche a temporairement bloqué une proposition du parti séparatiste catalan de droite Ensemble pour la Catalogne (JxCat) visant à forcer le Premier ministre Pedro Sánchez à se soumettre à une motion de censure. Par Fernando Heller.

LISBONNE

Le gouvernement régional de Madère s’effondre après l'approbation d'une motion de censure. Hier, le président du gouvernement de l’archipel portugais de Madère (PSD/PPE), Miguel Albuquerque, est devenu  le premier dirigeant régional à tomber suite à une motion de censure, après une décennie de mandat et quatre victoires électorales. Par Vera Amaro.

VARSOVIE

Fonds de relance de l'UE : fin du gel pour la Pologne sur le point de percevoir la somme de 9,4 milliards d’euros. La Pologne devrait percevoir les deuxième et troisième tranches de ses fonds de relance allouées par l'UE, d’un montant de 40 milliards de złotys (9,4 milliards d’euros), avant la fin du mois de décembre, a annoncé Katarzyna Pełczyńska-Nałęcz, ministre polonaise des Fonds régionaux et de la Politique régionale. Par Aleksandra Krzysztoszek.

BRATISLAVA | TBILISSI 

Élections en Géorgie : la Slovaquie accuse le Parlement européen d’« ingérence ». La Slovaquie s’oppose aux « sanctions hâtives ou à l’ingérence » de l’UE dans les résultats des élections en Géorgie, a affirmé le ministre slovaque des Affaires étrangères Juraj Blanár, qui critique le Parlement européen pour avoir politisé la situation. Par Natália Silenská.

PRAGUE

La République tchèque demande le report du nouveau système d’échange de quotas d’émission de l’UE à 2028. Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a annoncé le report de l’entrée en application du nouveau système d’échange de quotas d’émission de l’UE pour les carburants routiers et de chauffage (SEQE 2), prévue pour 2027, en proposant de la repousser à 2028 au moins. Par Ondřej Plevák.
L'actu des institutions européennes
Syrie : l’UE va rouvrir son ambassade à Damas pour dialoguer avec le nouveau pouvoir. Hier, l’UE a annoncé la réouverture de sa mission diplomatique à Damas à la suite de discussions « constructives » avec les nouveaux dirigeants syriens après l’éviction du dirigeant autoritaire Bachar al-Assad. Par Alexandra Brzozowski.

Migrations : Ursula von der Leyen présente un plan pour les centres de retour. Dans une lettre envoyée aux États membres, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dévoilé son programme en matière de migration, qui met l’accent sur les retours et les « solutions innovantes » pour relever les défis au niveau de l’UE. Par Magnus Lund Nielsen et Nicoletta Ionta.

DSA : la Commission rappelle à l’ordre cinq États membres pour non-conformité au règlement sur la modération de contenus. La Commission européenne a adressé des avertissements officiels à plusieurs États membres de l’UE pour non-respect du règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) — certains tardant à mettre en œuvre la législation. Par Théophane Hartmann.

Les États membres veulent utiliser les fonds de la PAC pour lutter contre l’offre excédentaire de vin. La Commission européenne devrait « réfléchir » à l’opportunité et à la manière d’utiliser le budget de la Politique agricole commune de l’UE pour financer des programmes d’arrachage de vignes, selon le rapport final du Groupe de haut niveau sur la politique vitivinicole. Par Angelo Di Mambro. 

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