| ACTU DES MARCHÉS AU 17 JANVIER 2019 | • Grande-Bretagne - L’impossible Brexit (Philippe Béchade) • Micro-économie - OPA : le principal catalyseur de 2019 sur les marchés actions ? (Mathieu Lebrun) • Plan de trade - Comment le Footsie100 réagira-t-il au rejet par le Parlement britannique de l’accord sur le Brexit ? (Gilles Leclerc) | Un deuxième revenu... ... Sans RIEN faire ! Oui, vous avez bien lu : quelques clics peuvent suffire pour vous assurer un flux de revenus réguliers et constants... quelles que soient les conditions boursières ! Tout est expliqué ici (attention, offre exclusivement réservée à ceux qui veulent devenir rentiers). |
| L’impossible Brexit | Par Philippe Béchade | La Chambre des Communes n'aura donc pas suivi Jeremy Corbyn et n'a pas approuvé sa motion de censure contre Theresa May, Première ministre très affaiblie politiquement depuis mardi soir et la déconfiture historique du vote parlementaire sur le Brexit. La locataire du 10, Downing Street n’en a pas moins recueilli un vote de confiance fragile, par 325 voix contre 306. Il a en effet manqué au chef de file du parti travailliste les voix des dix députés unionistes du DUP d’Irlande du Nord, qui sont restés loyaux envers Theresa May. Ces parlementaires auraient pu tout faire basculer, mais il en aurait découlé un potentiel « hard Brexit », configuration dans laquelle l'Irlande du Nord a tout à perdre puisqu’une telle issue pourrait entraîner le rétablissement d'une frontière physique avec la République d'Irlande, laquelle ne veut à aucun prix quitter l'UE. Pour en revenir au rejet massif (par 432 contre 202) du projet d’accord sur le Brexit par le Parlement mardi soir, indépendamment de ce qui pourrait en découler sur le Footsie100 (voir à ce sujet l’article publié hier par mon confrère Gilles Leclerc), un tel score ne s'explique que parce que de nombreux parlementaires conservateurs ont voté contre la leader de leur propre camp par calcul. Ils savent bien que faute d'accord (le fameux « no deal ») d'ici la date butoir du 29 mars à laquelle le divorce avec l'UE est censé entrer en vigueur, ce sera le chaos. Tout le monde le sait et tout le monde, y compris l'UE d’ailleurs, a tout intérêt à l'éviter… | De nombreuses options restent envisageables | Parmi les options les plus vraisemblables, Theresa May devrait tenter de négocier un nouvel accord, mais l'Europe ne devrait de son côté pas accepter de s'écarter de la mouture initiale rejetée mardi. Autre possibilité : la mise en minorité de la Première ministre lors d'un prochain vote (peu importe le sujet) et, par voie de conséquence, un renversement du gouvernement en cas de nouvelle motion de censure. Auquel cas, un nouvel accord sur le Brexit devrait alors être négocié, ce qui pourrait justifier de repousser d'une voire deux années la date de sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. La City et ceux qui ont voté contre Theresa May mardi l’espèrent très fort. Convaincue d'être dans une impasse, Theresa May pourrait finir par se prononcer en faveur de l'organisation d'un nouveau scrutin pour ou contre le Brexit. En cas de « hard Brexit » et de situation chaotique, le Parlement britannique pourrait d’ailleurs de lui-même voter pour suspendre l'application de l'Article 50 qui déclenche le processus de sortie. Cette option apparaît toutefois peu probable car ce serait un déni de démocratie. Face à cette multitude de possibilités, les marchés (et la City) affichent un flegme tout britannique depuis le début de l'année, tandis que la dette du Royaume-Uni a vu son rendement plafonner sous les 1,31% depuis début décembre, une situation éminemment favorable au regard des incertitudes quant au destin même du pays. A moins que certains bien informés des intentions des parlementaires depuis des semaines disposent d'une forme de « visibilité » leur permettant de se forger la conviction selon laquelle, d'une manière ou d'une autre, le Brexit n'aura pas lieu. Dans cette hypothèse, le Royaume Uni, suprême paradoxe, devra préparer et organiser des élections européennes d'ici le mois de mai prochain... et des députés britanniques d'un pays ayant majoritairement voté en faveur d’une sortie de l’UE qui ne veulent plus contribuer au budget de cette dernière continueront de siéger à Bruxelles, et accessoirement de voir leurs indemnités financées par le contribuable européen. |
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| OPA : le principal catalyseur de 2019 sur les marchés actions ? | Par Mathieu Lebrun | Je dois vous avouer que je n’avais pas de grande idée de sujet en tête pour cet article. Depuis une semaine presque jour pour jour et l’encaissement d’un nouveau gain sur le CAC40, force est en effet de constater que notre indice végète... S’il reflue effectivement sous les 4 850 points, on parle davantage de consolidation qu’autre chose à ce stade dans la région des 4 800 points. Il est toutefois un vecteur de hausse potentiel pour les prochaines semaines et, plus largement, une thématique qui pourrait être déterminante cette année : les OPA. Lors de notre grand « conciliabule » de début d’année, mon collègue Eric Lewin avait estimé que ladite thématique, qu’il connaît bien et est en quelque sorte le cœur nucléaire de l’un de ses services (si vous souhaitez vous y abonner, c’est ici), était à surveiller comme le lait sur le feu et je suis d’accord avec lui. Depuis quelques semaines, les opérations de croissance externe sont il est vrai légion. Dans les minières par exemple, après le rachat de Randgold Ressources par Barrick Gold en fin d’année dernière, Newmont Mining a jeté son dévolu sur GoldCorp en début de semaine. Dans le secteur des biotechs, Bristol Myers Squibb vient de s’offrir Celgene pour la modique somme de 74 Mds$, tandis qu’Eli Lilly a acquis Loxo Oncology. S’agissant de cette branche actuellement en phase de consolidation, je me dois de souligner que certaines valorisations sont extrêmement basses actuellement sur la cote parisienne. | La tendance est à la consolidation ! | Pour lire la suite... | Comment le Footsie100 réagira-t-il au rejet par le Parlement britannique de l’accord sur le Brexit ? | Par Gilles Leclerc | Sell May and go away ! Mea culpa pour ce vilain jeu de mots, qui s’apparente à un détournement de l’adage boursier « sell in may and go away » (« vendez en mai et restez sur la touche »), mais la tentation était grande. Le Parlement britannique a en effet rejeté massivement l’accord sur le Brexit la nuit dernière. La Première ministre Theresa May, qui a eu la très lourde tâche de piloter les discussions avec Bruxelles, se trouve par ailleurs sous le coup d’une mention de censure. Après 17 mois de négociations, elle est en droit de trouver la pilule amère... Les médias traditionnels ne manqueront évidemment pas de commenter les aspects politiques et économiques de ce vote, mais pour ce qui me concerne, j’aspire d’abord à vous donner le point de vue des graphiques. En d’autres termes, l’opinion des intervenants qui « font » (et défont) le marché. Or, il se trouve que leur réponse est en tout cas souvent très différente de ce à quoi l’on peut s’attendre; ou tout du moins ce que l’on nous laisse entendre… | Pour lire la suite... | Infos Bourse, News & Opportunités | ▶ Pas d'inflation dans l'Eurozone, ni à fin 2018, ni à l'horizon ▶ Les fonctionnaires de l'IRS ne bossent plus au frais des contribuables mais sans aucun frais pour les contribuables ! ▶ Bank of America et Goldman Sachs vont euphoriser Wall Street | Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! | | Publications AGORA © Tous droits réservés 2018 | Vous recevez ce mail car vous êtes abonné à La Bourse au quotidien, publiée par Publications Agora France SARL. © Tous droits réservés 2018. Les informations contenues dans La Bourse au quotidien sont uniquement données à titre informatif. 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