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Paludisme, Artemisia annua et OMSChère amie, cher ami, Dans une lettre récente, j’ai eu l’occasion de vous parler de l’Artemisia annua, que les autorités malgaches recommandent à leurs concitoyens pour lutter contre le Covid-19[1]. Cette plante est utilisée depuis la nuit des temps en Chine contre le paludisme. Elle serait mieux connue du monde entier si l’OMS n’avait pas tout fait pour en atténuer les mérites. Il me semble utile d’avoir cette histoire vraie en tête en ce temps de crise sanitaire. Elle nous permet de mieux comprendre à quel jeu joue l’OMS. C’est aussi l’histoire d’une plante extraordinaire et d’hommes et de femmes de terrain, dont l’engagement est en train de changer la face de la terre ! La malaria dans le mondeCes faits ont été expliqués dans un documentaire magnifique produit par France 24 et présenté à l’Assemblée Nationale le 13 novembre 2018. La lettre d'aujourd'hui est largement inspirée de ces deux vidéos que vous retrouverez dans les références[2] [3]. Le paludisme ou malaria est une maladie provoquée par un parasite transmis par un moustique, l’anophèle. La forme la plus sévère de la maladie est liée à un parasite appelé plasmodium falciparum. La malaria provoque 450 000 morts par an[2]. 90% sont sur le continent africain. Toutes les deux minutes, un enfant meurt du paludisme[2]. La maladie se manifeste par de fortes fièvres et des sueurs qui peuvent dégénérer en coma. L’issue peut être fatale[4]. La plupart de ces décès liés au paludisme pourraient probablement être évités si l’ensemble des malades et des personnes vivant dans des régions à risque consommaient quotidiennement de la tisane d’Artemisia annua. Un remède né de la guerre du VietnamDurant le conflit, les soldats sont largement exposés à la malaria. Les soldats américains consomment : de la chloroquine. Il s’agit d’un médicament chimique dérivé de la quinine qui est elle-même une substance naturelle d’un arbuste d’Amérique du sud : le quinquina.ou de la méfloquine ou lariam. Mais ce médicament peut provoquer de graves effets secondaires : dépression, suicides et maladies neurologiques. Les Vietnamiens sont démunis. Leurs soldats meurent en grand nombre du paludisme. Ho chi Minh fait appel à Mao Zedong pour trouver une solution. Ce dernier lui fait envoyer des ravitaillements entiers de tsing hao, c’est à dire d’Artemisia annua. Le remède fonctionne. Les soldats vietnamiens ne meurent plus de la malaria et remportent la guerre. Le projet 523Les Chinois lancent des recherches pour isoler les molécules actives des plantes médicinales parmi lesquelles l'Artemisia annua. Le Dr Tu Youyou, responsable de ces recherches, va isoler l'artémisinine qu’elle considère comme le principe actif le plus efficace de la plante. Elle reçoit en 2015 le prix Nobel de médecine pour ces travaux[3]. Cette découverte permet la fabrication de médicaments chinois utilisant l’artémisinine dans les années 2000[3]. Elle permet également l’essor des médicaments ACT. L’acronyme renvoie à la formule en anglais artemisinine-based combination therapy. La demande d’Artemisia annua explose dans le mondeJusque-là, les pays où la malaria sévissait dans le monde utilisait la chloroquine. Mais avec le temps, des résistances sont apparues. Cette molécule n’est plus aussi efficace. L’OMS encourage l’utilisation des ACT. La demande mondiale pour l’Artemisia annua monte en flèche, son prix aussi. La production ne suit plus. Dans ce contexte, un grand programme de plantation d’Artemisia annua est lancé à Madagascar. 10 000 paysans y adhèrent. Ils gagnent mieux leur vie ainsi qu’en cultivant du riz ! D’autres pays embrayent : le Cameroun, le Sénégal, le Pérou. Pour autant, la plante est souvent cultivée pour faire un médicament. Les cultures servent à l’exportation et les populations n’utilisent pas toujours la plante pour se soigner. Vous avez plus de 45 ans ? Vous aimez aider les autres ? Vous vous intéressez aux médecines naturelles et à la gestion des émotions ? Alors vous avez le profil idéal pour rejoindre notre nouvelle formation en ligne sur les Fleurs de Bach et la gestion des émotions. Cliquez ici pour savoir si cette formation est faite pour vous.
L’engagement de Pierre LutgenPierre Lutgen est un chimiste luxembourgeois à la retraite. Passionné par l’Artemisia annua, il intègre une ONG qui accompagne de nombreux programmes de plantations en Afrique et en Amérique Latine. Le Ministère luxembourgeois de la coopération finance ces opérations. Un jour, des délégués : de firmes pharmaceutiques,de l’Institut des maladies tropicales d’Anvers en Belgique , et de l’OMS se rendent au Ministère luxembourgeois de la coopération. Vous avez bien lu. Ils s’y rendent en même temps ! Et tant pis pour le semblant d’indépendance des experts ! La démarche est cavalière, certes, mais radicale. Ces “experts” obtiennent que le Ministère de la coopération luxembourgeois cesse ses aides. Les financements se tarissent du jour au lendemain. Pierre Lutgen est outré. Mais parce que c’est une belle âme, il espère faire changer d’avis les experts ! Il écrit à l’OMS. Il est reçu à Genève. On l’écoute poliment. Un mois plus tard une sévère mise en garde de l’OMS est publiée sur le site de l’institution. Pierre Lutgen n’en croit pas ses yeux. On autorise le lariam contre le paludisme, médicament dangereux aux effets secondaires délétères, mais on interdit une plante, utilisée depuis toujours, efficace et non toxique ! Voilà pour le fond. Quant à la forme… Il est ulcéré. L’argumentaire de l’OMS est simple. Elle estime qu’il manque d’études sur l’Artemisia annua et invoque le principe de précaution. On aurait tellement aimé qu’elle l’invoque avec la même insistance pour le lariam ! La recherche défendueLa position de l’OMS est d’autant plus hypocrite qu’elle sait que les laboratoires pharmaceutiques voient d’un très mauvais œil toute recherche sur le sujet. Les médicaments contre le paludisme représentent une manne conséquente ! Et tout a été fait sur le terrain pour empêcher que sortent des études relatives à l’Artemisia annua. Le témoignage du Dr Jérôme Munyang est éloquent à cet égard. Médecin congolais, il a effectué sa thèse en France au sein d’une université parisienne. Durant sa thèse, il teste l’Artemisia annua sur le paludisme. Ses résultats sont si positifs, que le directeur du laboratoire refuse de les publier. On craint de perdre le soutien de l’industrie pharmaceutique. Le Dr Munyang doit donner tous ses échantillons et cesser sa thèse. Il est presque exclu de l’université ! La première étude congolaiseEn fin de compte, le Dr Munyang, grâce à l’aide de Lucille Cornet Vernet, Présidente de l’association La maison de l’artemisia, lance une première étude sur la plante dans son village natal, au Congo. Ils montent une étude en double aveugle selon les critères de l’OMS. 1000 patients porteurs de la malaria sont testés : 500 patients consomment la tisane d'Artemisia annua avec un médicament placebo.500 patients consomment une tisane placebo avec un médicament ACT. Le Dr Michel Idoumbo assure le suivi de l’étude. Résultat, 80% des patients ayant pris le médicament ACT ont été guéris.97% des patients ayant pris de l’Artemisia annua ont été guéris. Les deux traitements ont donc un taux de réussite concluant. En revanche, ceux qui ont consommé de la tisane n’ont plus de parasites tandis qu’avec l’artémisinine, il en reste. Mais la conférence de presse organisée pour présenter les résultats est annulée. Le Dr Idoumbo est démis de ses fonctions. Sa hiérarchie, le médecin chef de zone, préfère que les résultats ne soient pas publiés. Il craint de perdre l’appui de l’industrie pharmaceutique. L’étude est publiée. La 2e étude congolaiseLe Dr Jérôme Munyang veut en savoir davantage. Il réalise une deuxième étude en 2016. Il fait boire, à titre préventif, de la tisane deux fois par jour aux 500 élèves de l’école de son village natal. Selon l’instituteur, cela diminue nettement l’absentéisme des élèves. Pour le médecin, ces résultats sont probants. Mais l’étude réserve une autre surprise au chercheur. Par curiosité, il a séparé ses élèves en deux groupes de 250 : le premier a reçu de l’Artemisia annua, l’armoise chinoise,le deuxième de l’Artemisia afra, une variété locale d’armoise qui ne contient pas d'artémisinine. Les résultats sont équivalents entre les deux groupes. L’Artemisia afra peut donc, elle aussi, prévenir le paludisme. Cela prouve que l'artémisinine n’est pas le seul principe actif qui lutte contre le paludisme. Et cela explique pourquoi le médicament préconisé par l’OMS à base d'artémisinine n’est pas aussi efficace que l’Artemisia annua, qui outre l’artémisinine, possède d’autres substances antipaludiques. La confirmationLes études de terrain menées par le Dr Jérôme Munyang ont été confirmées en laboratoire par le Worcester Polyclinic Institute dans l’Etat américain du Massachusetts. Une chercheuse, Pamela Weathers, a étudié à la fois l’artémisinine et l’Artemisia annua durant des années. Ses conclusions sont que : l’ensemble de la plante favorise l’assimilation de l’artémisinine par le corps.l’armoise annuelle contient au moins une dizaine d’autres molécules agissant contre les parasites. Selon elle l’Artemisia annua est comme un condensé de deux ou trois médicaments. Aucune molécule ou combinaison de molécules ne peut réellement la concurrencer. Il y a donc un consensus de plus en plus large autour de l’armoise. Des médecins, des scientifiques, des populations du monde entier sont convaincus des bienfaits de cette plante et les ont expérimentés depuis de nombreuses années. En France et en Belgique, cette plante non toxique reste cependant interdite à la vente, même en pharmacie... L’OMS, principal frein à la diffusionSi l’artemisia n’est pas plus disponible pour les populations, c’est parce que depuis le départ l’OMS fait tout pour empêcher que les vertus de cette plante soient reconnues. D’après l’un de ses anciens Directeurs, German Velasquez, cela est lié aux conflits d’intérêts qui existent au sein de l’institution. En effet, dans les années 70, l’OMS était financée à 20% par le secteur privé et 80% par les Etats. Aujourd’hui le rapport s’est inversé. L’OMS est financé à 80% par des fonds privés et notamment la Fondation Bill et Melinda Gates, qui est le premier financeur non étatique de l’OMS[5]. Dit autrement, une poignée de personnes, dont Bill Gates, ont fait main-basse sur l’OMS et lui font dire ce qu’ils veulent. Ainsi, les “recommandations” de l’OMS ne sont en réalité que des commandes des “généreux bienfaiteurs”. C’est ainsi que l’OMS, à l’instar de Bill Gates, ne défend que les vaccins et la chimie, de même l’organisation promeut la médecine traditionnelle chinoise pour plaire au gouvernement chinois. Mais vous ne verrez jamais l’OMS soutenir d’autres médecines comme l’herboristerie européenne ou l’homéopathie. Tout ce qui pourrait, d’une manière ou d’une autre, déplaire à ses donateurs sera mis sous le boisseau ou violemment attaqué. Retour sur le Covid-19Il faut relire l’histoire du coronavirus et des recommandations de l’OMS à l’aune de ces éléments. Il ne s’agit pas d’une organisation internationale comme les autres, il ne s’agit pas d’un organe public supranational. Il s’agit d’un outil entre les mains de quelques personnes très fortunées et très influentes qui ont leur propre agenda. Je ne sais pas ce que veulent ces personnes. En revanche, il me semble nécessaire de souligner que si l’OMS ne dépend pas des Etats, et donc pas des citoyens, son avis ne devrait pas avoir plus d’importance que celui d’un simple institut privé. Et il temps de lui retirer son nom d’organisation “mondiale” de la santé. Pour un retour de l’Artemisia annua dans les pharmacies… et les herboristeries !Si l’avis et l’activisme de l’OMS ont fait beaucoup de tort à la diffusion de l'Artemisia annua et à la santé des populations touchées par le paludisme, on sait désormais que cet avis ne peut en aucun cas légitimer les positions françaises et belges sur l’Artemisia annua. Cette plante est un vrai trésor de l’humanité. Elle mériterait d’être dans tous les jardins et devrait pouvoir être consommée en tisane préventive partout dans le monde. Car elle est utile contre le paludisme qui, avec le réchauffement climatique, pourrait faire son retour en Europe, et elle est plus généralement utile pour l’immunité. Certains pensent qu’elle est utile dans l’accompagnement du cancer[6]. Il est donc temps de la rendre aux citoyens en permettant aux pharmaciens et aux herboristes de la vendre. On pourrait en profiter, en tout cas en France, pour réintroduire le diplôme et le métier d’herboriste, interdits depuis 1941... Naturellement vôtre, Augustin de Livois | ||||
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