Radieux,
Printanière,
Ca va, vous ? Moi non plus. Mais c'est rare qu'une si grande partie de l'humanité partage les mêmes émotions. Dommage que ce soit un sentiment unanime de peur, de dégoût, d'inquiétude et de désaveu. On pourrait croire qu'il en sortira du mieux. Qu'une fois libérés de la pandémie on s'attaque à ce qui nous a menés là, le saccage du vivant, la casse de l'hôpital public, la dissolution de tout sentiment collectif. C'est hélas le contraire qui se profile. On se déteste de plus en plus. Il ne faut pas. Comme dit la sage Chloé, "ce n'est pas nous qui allons mal, c'est le monde". Le monde fatigue. Il crise. Il agresse. On ne fait rien de bien quand on va si mal. Ce n'est pas le moment de jouer les superwomen. Je propose un nouveau mode de management agile, "Travailler moins pour gagner pareil". Ralentir le flux. Se concentrer sur l'essentiel. Ces podcasts formidables qu'on est peut-être en train de réussir à envisager de terminer un jour. Je le répète, jusqu'à l'été ça va être la fête dans les oreilles. L'hiver viendra bien assez vite. Prenons soin de nous et tant qu'on y est, prenons soin des autres. Avant de se remettre à danser, il va falloir
PANSER ENCORE
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