La révolution de l'industrie automobile décryptée |
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Quand Renault joue avec le feu Des signes inquiétants nous parviennent de chez Renault. A quelques jours d’écart, un groupe d’ingénieurs y a délibérément incendié une voiture électrique. Puis ils se sont amusés à grimer en voiture de pompier leur petite dernière, la Renault 4 électrique (voir notre article ci-dessous). Mais quelle mouche les a donc piqués ? Loin de succomber à la pyromanie, ces ingénieurs justifient leurs agissements par le besoin de mieux comprendre comment se propagent les flammes à bord d'une voiture électrique. Accompagnés de sapeurs-pompiers avec lesquels ils collaborent depuis près de quinze ans, ils vérifient sous quel délai sa batterie s’embrase. Plus important encore, ils mesurent la quantité d’eau requise pour maîtriser l’emballement thermique. Ce phénomène pernicieux est à l’origine d’une reprise des flammes plusieurs minutes après l’extinction du brasier et le refroidissement de l’épave. Cette collaboration exemplaire porte ses fruits. Depuis la première ZOE sortie en 2012, toutes les Renault électriques bénéficient de ce que le constructeur appelle le « fireman access ». Grâce à cet accès direct, l’extinction qui nécessite d’ordinaire entre 30 000 et 40 000 litres d’eau et jusqu'à 4 heures d’effort est ramenée à 10 minutes et 1 500 litres, soit « la moitié seulement de la citerne d’un camion ». C’est pour démontrer l’efficacité de ce système que Renault a sacrifié l’une de ses Megane électriques, incendiée devant un parterre de journalistes et de spécialistes. L’objectif était de rappeler aux constructeurs du monde entier que Renault leur propose d’adopter à titre gratuit sa technologie « fireman access » — hélas, sans grand succès pour l’heure. Renault espère en revanche gagner un peu d’argent en vendant sa Renault 4 électrique aux sapeurs-pompiers. L’exemplaire expérimental dévoilé au Salon VivaTech le 11 juin embarque « une vingtaine de systèmes interconnectés » pour en faire une véritable voiture de commandement. Il s’agit du résultat des efforts conjoints de sept entreprises françaises, unies dans le cadre de la Software République. Comme quoi le besoin de faire brûler des voitures n’est pas incompatible avec le désir ardent de lutter contre les incendies. |
| Éric Bergerolle JOURNALISTE AUTOMOBILE |
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Les assureurs s'investissent dans le recyclage auto Après avoir signé avec la Macif le 10 juin, GPA, leader français du recyclage auto, négocierait « un accord d’envergure avec une autre compagnie d'assurance ». Objectif, assurer un approvisionnement régulier en véhicules en fin de vie à sa nouvelle usine de déconstruction auto, implantée dans l’Oise (60). | Le coût du projet M24 est connu Le futur musée des 24 Heures du Mans – projet « M24 » – (Sarthe), qui abritera la collection de bolides de Richard Mille, aura coûté plus de 20 millions d’euros. Dont la moitié financée par l’horloger de luxe. | La marque haut de gamme de Hyundai débarque en France Genesis, la marque premium de Hyundai, s'apprête à être commercialisée en France. Le groupe coréen doit annoncer la nouvelle vendredi. |
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Stellantis : avec un patron basé aux Etats-Unis, le groupe reste-t-il français ? Le nouveau directeur général de Stellantis, Antonio Filosa, sera basé aux États-Unis, contrairement à son prédécesseur Carlos Tavares, qui travaillait depuis l’Europe, a confirmé mardi un porte-parole du groupe. | Nicolas Meunier Journaliste automobile |
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| 75 M€ Tel est le montant de la levée de fonds annoncée le 11 juin par Wandercraft, à laquelle participent (entre autres) Bpifrance, la Banque européenne d’investissement et Renault Group. Ce dernier devrait assembler pour le compte du spécialiste français des exosquelettes certains de ses robots humanoïdes, dont quelques-uns seront embauchés pour assurer les tâches les plus pénibles sur les chaînes de montage de ses automobiles. De la sorte, Renault Group espère combler son retard sur les américains Tesla et General Motors, l’allemand Mercedes-Benz et le coréen Hyundai qui, tous, ambitionnent de faire cohabiter harmonieusement robots et humains dans leurs usines. Lire l'article complet : Pourquoi Renault investit dans les robots humanoïdes Wandercraft
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Renault revisite la voiture de pompier avec les géants de la tech française Après s’être employés à endiguer la désertification médicale en concevant un cabinet de téléconsultation mobile, Renault et Software République proposent aux sapeurs-pompiers un véhicule qui fait appel aux drones et à l’intelligence artificielle. |
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Le palmarès des e-Trophées de l’AMAM L’Association des Médias Auto et Moto (AMAM) organise chaque année les e-Trophées, qui décernent des prix aux meilleures nouveautés électriques et hybrides. L’édition 2025 a consacré les Skoda Elroq, Renault 4 E-Tech et MG Cyberster… Entre autres ! |
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| « C’est une victoire d’humanité, de justice et de bon sens » Philippe Nozière, président de « 40 millions d’automobilistes » Nos députés ont voté en faveur de la requalification en homicide routier les conséquences tragiques des accidents de la route causés par des conducteurs sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiants, ou impliqués dans des rodéos urbains, seront qualifiées d’homicide routier. Les députés en ont décidé ainsi. A l’heure actuelle, le code pénal parle d’homicide involontaire, ce qui apparaît fréquemment comme une injustice aux yeux des familles de victimes. « Il ne s’agit pas de punir plus, mais de nommer justement ; le mot a un poids, et il peut soulager une douleur. Et pour les familles, cela fait toute la différence », rappelle Philippe Nozière, président de « 40 millions d’automobilistes ». Le texte doit maintenant être examiné et approuvé par le Sénat. |
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Polestar 2 : une rivale de la Tesla Model 3 à l’image bien plus acceptable Née il y a cinq ans, la Polestar 2 apparaît comme une nouveauté en France alors que débarque cette nouvelle marque. Voilà qui confère une certaine attractivité à cette berline électrique au tempérament sportif, rivale directe de la Tesla Model 3. |
Tempérament plutôt sportif Finition soignée Ergonomie très correcte |
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Consommation élevée Suspension inconfortable Présentation terne |
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Rivale de l’Alpine A290, la Mini John Cooper Works pousse le bouchon très loin L’une après l’autre, les petites autos à hautes performances sont sacrifiées sur l’autel de la réduction des émissions de carbone. Mini ne s’y résout pas, au prétexte que 10 % de ses ventes mondiales sont assurées par les modèles les plus rapides de son catalogue. Par conséquent, les Mini signées John Cooper Works sont de retour — en électrique et, pour la dernière fois, en essence. |
Moteur vigoureux, facile à exploiter Du caractère à revendre (design et conduite) Autonomie satisfaisante en usage paisible |
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Dureté des suspensions pénible en ville Ce synthétiseur de sons ne vaut pas les bruits véritables d’un moteur à essence La batterie peut finir par s’échauffer, lorsqu’on attaque un col |
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| On se retrouve jeudi prochain à 18 H 30 ! Éric Bergerolle, Nicolas Meunier & Alain-Gabriel Verdevoye JOURNALISTEs AUTOMOBILE | |
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Lukas Lourel Journaliste éditeur / relecteur | |
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