Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, La situation est toujours très tendue dans les îles Canaries où les arrivées d’exilés atteignent des niveaux record, et la pression migratoire que connaît l’archipel espagnol s’accompagne malheureusement de nombreux drames. Le dernier en date, vendredi 27 septembre, suscite l’indignation de toute la classe politique du pays, et les critiques fusent en direction du gouvernement du Premier ministre Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol, PSOE). La mort tragique de neuf exilés dans les eaux au large des îles Canaries a conduit le parti d’extrême gauche Podemos à incriminer le gouvernement et son partenaire minoritaire, Sumar. Tous les détails à lire dans l’article de Fernando Heller. « C’est le vrai visage des politiques migratoires promues par le Parti socialiste, le Parti populaire (PP) et le parti d’extrême droite Vox (…) qui considèrent la migration comme une question d’ordre public au lieu d’un enjeu humanitaire et de droits de l’Homme », a réagi María Teresa Pérez, porte-parole adjointe de Podemos. De son côté, le porte-parole du Parti populaire, Borja Sémper, a reproché hier au gouvernement sa « paralysie » et son « inaction ». Preuve, selon lui, que l’exécutif de Pedro Sánchez « n’a aucune sensibilité pour les immigrés ou les Espagnols ». Dans le même temps, Nicasio Galván, porte-parole de Vox au parlement des îles Canaries, a sévèrement critiqué le PP, le PSOE et Coalición Canaria (membre du gouvernement régional) pour la « souplesse » de leurs politiques migratoires, qui créent un « effet d’attraction ». Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours des deux dernières années, 8 500 personnes sont mortes à la frontière méridionale de l’UE. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |