🐢 Découvrez un extrait du nouveau roman de John Boyne

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📚 Isabelle Sorente en dédicace sur notre stand du Festival du Livre Paris,

accompagnée de Laurence Barrère son attachée de presse. 

Rencontre avec Anne Plantagenet, traductrice d'Almudena Grandes

Les Secrets de Ciempozuelos

✍️Nous avons échangé avec Anne Plantagenet, traductrice française d'Almudena Grandes, à l'occasion de la sortie des Secrets de Ciempozuelos. Elle nous dévoile entre autres sa rencontre avec les textes d'Almudena Grandes, se confie sur son travail de traductrice et adresse un dernier mot à cette grande écrivaine.

Découvrez un extrait du nouveau roman de John Boyne

Le  syndrome du canal carpien

George Cleverley s’est toujours vanté d’être un homme résolument moderne, un libre penseur qui ne s’embarrassait pas des bigoteries historiques de la génération précédente, des préjugés sociétaux de la sienne ou des intolérances belliqueuses de la suivante.

Après la naissance de chacun de ses enfants, à une époque où on considérait encore les soins aux enfants comme relevant d’abord de la mère, il avait largement contribué à changer les couches, se réveillait souvent avec sa femme quand, à moitié endormie, elle donnait la tétée au milieu de la nuit, ou lui faisait la lecture à haute voix pendant qu’elle allaitait son dernier-né. Il allait à des manifestations pour protester contre tout ce qui semblait répréhensible, même vaguement, et écrivait des éditoriaux dans les journaux où il critiquait autant les présidents américains que les dictateurs africains et les despotes russes. Il nomma son fils aîné Nelson, d’après Nelson Mandela, ajoutant Fidel comme deuxième prénom. Dans son talk-show hebdomadaire, l’une des émissions les plus populaires de la télévision britannique, il mettait un point d’honneur à s’assurer que la parité était respectée chez ses invités, et quand des actrices figuraient dans la programmation, il ne faisait jamais référence à leur corps ou leur vie sexuelle, préférant se concentrer sur leur talent et leurs engagements caritatifs. Il se considérait comme conservateur dans le domaine fiscal mais socialement libéral, était un fervent opposant aux combats d’animaux, et avait été deux fois invité à passer le week-end chez Charles et Diana à Highgrove. Politiquement, il était tenu en grande estime par la gauche autant que par la droite, qui le considéraient comme un journaliste juste et pondéré. Bien qu’il ne parlât jamais publiquement de ses penchants politiques, il votait toujours pour la personne, pas le parti. Ainsi, avec les années, il avait donné sa voix à des candidats issus des partis conservateur, travailliste et libéral-démocrate. Lors des élections législatives de 2019, épuisé par le Brexit, il avait même voté pour un écologiste. Il parrainait dix-huit chèvres en Somalie et avait participé à sept marches des Fiertés dans la capitale, en agitant vigoureusement le drapeau arc-en-ciel.

Et pourtant, malgré toutes ses références de woke durement gagnées, quand Angela Gosebourne l’informa qu’il allait avoir un autre enfant, la première pensée qui lui vint fut : Tu l’avais prévu, n’est-ce pas ? Exprès pour me piéger.

Rencontre avec Nicolas Carreau

à Nantes

Un homme sans histoires

✒️ Jeudi 12 mai, à 19h, rendez-vous à Nantes avec Nicolas Carreau, qui sera l'invité de la Librairie Coiffard, pour une rencontre, suivie d'une séance de dédicace.

Pour toute information complémentaire, cliquez ICI.

Librairie Coiffard
7-8 rue de la Fosse
44000 Bordeaux

À la semaine prochaine ! 😉