Mais avant cela, il y a quelque chose que vous devez savoir. On vous ment éhontément !
1 - On vous ment sur le montant de la dette :
Il y a une dette publique qu’on vous cache : la dette « hors bilan ».
Quelque 4300 milliards d’euros à fin 2018. Plus de la moitié de cette dette correspond aux paiements futurs que l’Etat devra verser aux retraités de la fonction publique et régimes spéciaux. Cet argent est dû.
La vérité, c’est que la dette publique de la France s’élève en réalité à 7 060 milliards.
2 – On vous ment sur la gravité de la situation
Ils vous disent : la dette, ce n’est pas grave, ça s’annule, ça s’efface, ça se reporte éternellement...
Ce n’est pas vrai. Une dette, ça se paye TOUJOURS !
Les Européens devront rembourser, assure Christine Lagarde du haut de son puissant poste de présidente de la BCE (Banque Centrale Européenne). Elle juge « impensable » l’annulation des dettes de la crise.
« Le traitement des dettes héritées de la crise supposera nécessairement un effort budgétaire rigoureux », affirmait au Monde Mr Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France.
« Y a pas d'argent magique ! », disait Mr Macron à une aide-soignante en avril 2018. « A la fin, c'est vous qui (les) payez, vous savez…. c'est vos enfants qui (le) payent quand c'est pas vous. »
A l’époque, il disait encore la vérité...
3 – On vous ment en disant qu’il n’y aura pas d’impôt en plus
Nos chers élus mettront peut-être le couvercle sur la marmite pendant 18 mois, jusqu’aux présidentielles : parce que c’est leur intérêt... Mais cette pause fiscale sera de courte durée. Et d’ici là, soyez à l’affût ! Car les choses vont se faire « en douce » ... Une petite taxe de-ci delà, une petite hausse de cotisations sociales en catimini, des petits prélèvements en loucedé... Prenez garde ! Ils sont déjà en train de faire vos poches... ► Les mutuelles vont payer une « taxe de solidarité » de 1,5 milliard d'euros en 2020 et 2021. Taxe qu’elles sont déjà en train de répercuter sur les cotisations de leurs adhérents... c’est-à-dire VOUS. ► La CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale), prélevée à la source sur TOUS les revenus, devait s’éteindre en 2024.
Eh bien la voilà reconduite jusqu’en 2042 pour payer les 209 milliards de dettes de notre système de santé (dont 136 milliards liés au Covid).
Ce sont quelque 8 milliards d’impôts supplémentaires prélevés par an, jusqu’en 2042. On parle de 144 milliards d’euros au total. C’est énorme !
► Le gouvernement envisage aussi une nouvelle « taxe malus » sur les voitures, en fonction du poids, qui s’ajoutera au malus actuel sur les émissions de CO2.
La taxe malus passerait de 500 millions d’euros à presque 4,5 milliards par an. En hausse de 800 % ! Rien que pour vos yeux...
Ce sont 13,5 Mds d’€ par an qu’on prendra dans vos poches.
13,5 milliards de pouvoir d’achat qu’on vous retire. Et on ose vous dire qu’il n’y aura pas d’impôts en plus !
Et ce n’est pas tout, ami-contribuable ...
On aurait pu croire qu’après les MÉGA-dépenses infligées par le Covid, il y aurait une pause.
Eh bien non. Ça continue !
Le gouvernement est « à fond » sur la pédale accélérateur :
► Au milieu du champ de bataille, en plein carnage économico-financier, Mr Macron trouve le moyen d’offrir 1 mois de congé paternité aux pères. Coût de la mesure pour le contribuable : ½ milliard d’euros par an !
► Et les présidentielles s’approchant, Mr Macron s’attaque à la Grande Dépendance.
Coût de la mesure pour le contribuable : 1 milliard d'euros en 2021 et 3 à 5 milliards d'ici à 2024. Puis 6 Mds par an dès 2024 et 9 Mds en 2030...
Qui va payer tous ces milliards supplémentaires ?
Le contribuable pardi ! Surtout le contribuable-retraité...
Voici ce qui nous pend au nez si nous ne nous interposons pas : Suppression de l'exonération de cotisations patronales pour les employeurs à domicile de plus de 70 ans. Gain : 180 millions d’euros. Augmentation de 0,8% à 1% du prélèvement social calculé sur l’assiette des droits de mutation pour les successions et donations. Alignement du taux de CSG des retraités (8,3 %) sur celui des actifs (9,2 %). Gain : 780 millions d'euros. Réduction de moitié du plafond de l'abattement de 10 % de l'impôt sur le revenu des retraités. Gain : 1,5 milliard d'euros. Augmentation de la part de la CSG non-déductible dans les pensions & retraites.
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