| Cher(e)s lecteur(trice)s,
Cette semaine à l'Armitière, la littérature est à l'honneur avec deux grandes et belles rencontres. Des romans de cette rentrée hivernale que nous vous invitons vivement à découvrir si cela n'est pas déjà fait ! Prenez connaissance sans plus attendre de la programmation.
Au plaisir de vous accueillir, L'Armitière | |
| | Rencontre avec Raphaël Jerusalmy Le vendredi 02 février 2018 à 18h00 L'Armitière "La rose de Saragosse" Saragosse, 1485. Tandis que Torquemada tente d’asseoir sa terreur, un homme aux manières frustes pénètre le milieu des conversos qui bruisse de l’urgence de fuir. Plus encore que l’argent qui lui brûle les doigts, cette brute aux ongles sales et aux appétits de brigand aime les visages et les images. Il s’appelle Angel de la Cruz, il marche vite et ses trajectoires sont faites d’embardées brutales. Où qu’il aille, un effrayant chien errant le suit. Il est un familier : un indic à la solde du plus offrant. Mais un artiste, aussi. La toute jeune Léa est la fille du noble Ménassé de Montesa. Orpheline de mère, élevée dans l’amour des livres et de l’art, elle est le raffinement et l’espièglerie. L’esprit d’indépendance. Dans la nuit que l’Inquisition fait tomber sur l’Espagne, Raphaël Jerusalmy déploie le ténébreux ballet qui s’improvise entre ces deux-là, dans un décor à double-fond, au cœur d’une humanité en émoi, où chacun joue sa peau, où chacun porte un secret. Sur la naissance d’une rébellion qui puise ses armes dans la puissance d’évocation – et l’art de faire parler les silences – de la gravure, La Rose de Saragosse est un roman vif et dense, où le mystère, la séduction et l’aventure exaltent la conquête de la liberté. Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif. Il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv. | |
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| | Rencontre avec Pierre Lemaitre Le samedi 03 février 2018 à 15h30 L'Armitière "Couleurs de l'incendie" « Couleurs de l’incendie » est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec « Au revoir là-haut », prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre. Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe. | |
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| | mardi 23 janvier 2018 à 15h38 Par Christine D. (Librairie L'Armitière) La famille Charivari vit à côté d'une maison abandonnée. Etoile et Chance, la dernière paire de jumeaux de cette famille (Eh oui ! Chez les Charivari il y a six enfants et chacun va de pair avec un autre.), sont très intriguées par cette maison voisine dont elles sont sûres de l'avoir entendu éternuer deux fois ! Bien qu'éffrayées, elles s'empressent de mener leur enquête. Un petit roman charmant et drôle qui devrait ravir nos jeunes esprits malicieux et malins. | |
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| | dimanche 21 janvier 2018 à 21h02 Par Rosalie R. (Librairie L'Armitière) Ce roman empreint de nostalgie retrace d'un seul souffle les quatre décennies durant lesquelles le narrateur, d'origine modeste, a côtoyé l'aristocratique famille Rabell et la fascination qu'elle a exercée sur son enfance. D'une écriture poétique, sensuelle et extrêmement délicate, l'auteur redonne vie aux sentiments qui l'ont durablement lié au fougueux Alex et surtout à sa sœur Stella, son grand amour de jeunesse. De cette navigation temporelle que constitue le souvenir surgit une intimité vacillante, loin de tout sentimentalisme. Car ce qui intéresse K.Westö n'est nullement l'analyse du sentiment amoureux, de ses délices comme de ses déboires, mais la façon dont sa permanence, son obsédante omniprésence parvient à être constitutive d'une identité en perpétuel devenir. Ce qui prime n'est nullement la description de l'émoi mais la tr ace indélébile qu'il laisse dans la conscience de soi, la place incommensurable et fluctuante que le sentiment occupe dans le labyrinthe de la mémoire individuelle, sentiment dont il est l'exclusif fil conducteur. Un récit savoureux, sincère et bouleversant sur l'enfance, l'amitié, l'ambition, la trahison et l'amour, mais aussi une délicate réflexion sur le souvenir et la quête de vérité inhérente à toute vie. Une très belle découverte de la rentrée
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