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Refusez de mourir dans un obscur couloir d'hôpital !
(Suite de « Je ne finirai pas en EHPAD ! »)
Par Pierre Lefevre
de
Libre Consentement Éclairé
La médecine chinoise ? Croyez-moi, il faut s'y mettre rapidement.
Le plus rapidement possible, car la situation catastrophique de « notre » système « santé » ne va pas s'améliorer.
C'est devenu un trop gros business pour les puissants et pour les actionnaires de l'industrie pharmaceutique chimique qui tirent leurs revenus de nos cotisations sociales obligatoires et de nos impôts.
Notre santé, ils s'en contrefichent comme de l'an 40, disait déjà mon grand-père né en 1889 (je pense beaucoup à lui en ce moment) : « Pour eux, nous ne sommes que des sources de profits, comme des citrons qu'il faut pressurer jusqu'aux dernières gouttes de jus, sauf qu'avec nous c'est jusqu'aux dernières gouttes de notre sang et de notre salive ».
Nous ne pouvons plus faire confiance à l'État et à sa « politique » de « Santé ».
Pour notre santé, mieux vaut se faire confiance à soi-même qu'aux médecins qui ont prescrit des millions de boîtes tueuses de Vioxx ® ou de Médiator® en nous disant que c'étaient de « bons médicaments » avec un rapport « bénéfices-risques » nettement favorable à notre santé !
Les mêmes continuent sans doute aujourd'hui en racontant les mêmes sornettes aux conséquences dramatiques pour prescrire à la chaine des statines et des vaccins tueurs d'enfants et massacreurs de vie !
En matière de santé, l'État s'est transformé en syndicat de défense et de protection des seuls intérêts financiers des actionnaires de l'industrie pharmaceutique. Or, il se trouve que ces derniers sont souvent en opposition avec ceux de notre santé et de notre bien-être !
Rappelons que la ministre actuelle de la « Santé » a été largement rémunérée par l'industrie pharmaceutique alors qu'elle occupait des fonctions dans des structures étatiques
Elle souhaite qu'il n'y ait plus d'experts indépendants de l'industrie pharmaceutique qui l'a grassement rémunérée (elle a été rémunérée par trois laboratoires pharmaceutiques tout en assurant des fonctions publiques), ce qui fait dire à certains qu'elle aurait dû être nommée « Ministre des intérêts des gros actionnaires de l'industrie pharmaceutique ».
En effet, pas gênée le moins du monde, elle a déclaré à ce sujet : « vouloir des experts sans aucun lien avec l'industrie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts ».
La vérité sur les effets catastrophiques des médicaments chimiques sur notre santé, ne pèse pas lourd face à l'argent des laboratoires pharmaceutiques criminels qui payent les experts.
Irène Frachon, qui est à l'origine de la dénonciation du scandale du Médiator®, n'a pas hésité à rétorquer que « des experts indiscutablement compétents » peuvent choisir leurs confortables revenus plutôt que la vérité scientifique et soutenir ainsi les industriels criminels qu'ils les payent (lire à ce sujet un récapitulatif intéressant sur le site « Midi Insoumis ».
La médecine et pharmacopée chinoises, plus que de l'espoir, une aide précieuse !
C'est ce que l'on découvre au sujet de la médecine et de la pharmacopée chinoises en lisant ce livre dont l'auteur sait de quoi il parle : on lui doit notamment « Tout savoir sur les infections nosocomiales, que risquez-vous à l'hôpital » ainsi que les véritables thrillers médicaux « Mortel anesthésique » et « Mortelle hémorragie ».
Le passage consacré à l'histoire de la médecine occidentale et à celle de la médecine chinoise vaut son pesant d'or. Il nous permet de comprendre pourquoi, corruption de nos responsables politiques et administratifs mis à part, les dés sont pipés depuis le début en occident en ce qui concerne notre santé.
Vous pourrez en lire une partie juste après mes salutations.
Ne finissons pas dans l'obscur couloir d'un hôpital ou en EHPAD !
Résistons
Bien amicalement à toutes et à tous.
Pierre Lefevre.
P.S. :
Avertissement : si vous êtes à la recherche de « trucs concrets » pour améliorer votre santé « sans avoir besoin d'y réfléchir », alors ce livre n'est pas pour vous. Ne l'achetez pas, ne le lisez pas.
Ce que j'ai compris en le lisant, c'est qu'avec la médecine chinoise, on ne peut pas se soigner en avalant simplement tous les soirs une petite pilule chimique prescrite par un « docteur en médecine », qui ne sait même pas ce qu'elle contient (méditons sur le mot de Voltaire, il semble être plus que jamais d'actualité : un médecin, c'est quelqu'un qui verse des drogues qu'il connaît peu dans un corps qu'il connaît encore moins).
En revanche, si vous êtes prêt à réfléchir sur vous-même et sur le monde qui vous entoure, ce livre est fait pour vous.
Lisez-le vite, car avec la médecine chinoise, il est vital de réfléchir à ce que nous sommes, aux raisons pour lesquelles notre santé nous fait défaut et à ce qu'il faut changer dans notre existence pour aller mieux.
Une grande leçon de vie !
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« La médecine chinoise, médecine de l'avenir qu'il faut adopter (en urgence absolue) »
Nouvel extrait
« Une compréhension du monde incompatible avec l'existence d'un dieu créateur, souverain de l'univers, ou avec l'existence d'un péché originel qui justifierait une vie difficile, parfois misérable, souvent brève, à l'image de la plupart de celles des saints chrétiens.
La compréhension chinoise du monde et de la vie n'a rien à voir avec l'explication chrétienne de la Création et avec les dogmes religieux de son Église.
Pas plus que l'on ne trouve dans « L'art de la guerre[1] » de Tsun Tzu, la moindre recommandation de mourir en héros dans une bataille perdue d'avance par faute d'être dans le camp des futurs vaincus, on ne trouve nulle part dans la littérature chinoise, la glorification à mourir jeune, après avoir été persécuté, malade et pauvre. Qualités qui semblent favoriser les procès en canonisation[2] mis en place dès le XIIIe siècle par la papauté.
Au contraire, en Chine, il semble que de l'époque des Shang[3] à nos jours[4], une vie réussie repose sur le triptyque « Être[5] en bonne santé s'assurer d'une réussite sociale et familiale avoir une vie sexualité riche, avec de fréquents orgasmes ».
À cet égard, les rois chinois des périodes Shang et Zhou s'unissaient sexuellement avec 1 reine, 3 épouses de premier rang, 9 épouses de deuxième rang, 27 épouses de troisième rang et 81 concubines.
On est loin de la vie des saints chrétiens qui vécurent dans l'abstinence charnelle et le dénuement matériel, comme saint Antoine le Grand.[6] C'est du moins ce que l'on comprend à la lecture d'innombrables ouvrages chinois anciens, comme le Zhouli[7] « Rites des Zhou », qui date du VI° siècle AEC, ou encore à celle de textes plus récents comme avec la somme du sinologue, diplomate et écrivain néerlandais, Robert van Gulik (1910-1967) et qui s'intitule « La Vie sexuelle dans la Chine ancienne[8] ».
Être riche, puissant, sexuellement très actif et vivre longtemps.
Cet idéal de vie marque le rôle attribué à la médecine chinoise et aux médecins : au-delà des soins qu'ils doivent prodiguer en cas d'apparition de troubles pathologiques, c'est ce qu'ils doivent favoriser grâce principalement à la pharmacopée et au Qigong,
Ainsi, soigner quelqu'un n'est pas seulement s'arranger pour qu'il ne souffre plus du mal qui le frappe et qu'il retrouve la possibilité de vivre normalement. C'est renforcer ses capacités vitales afin qu'il puisse améliorer sa position sociale, jouir d'une pleine puissance sexuelle et vivre longtemps.
Au sujet de la durée de la vie, la recherche de l'immortalité a occupé pendant quelques siècles les meilleurs scientifiques chinois.
Il paraîtrait même que le premier empereur de Chine, Shi Huangdi, (de 259 à 210 AEC), en serait mort à l'âge de 49 ans après avoir financé de nombreuses recherches à ce sujet.
À sa demande, il aurait absorbé des « perles rouges », réputées favoriser la longévité. Elles étaient composées de divers ingrédients gardés secrets et de cinabre (sulfure de mercure). Chacune d'elle devait prétendument lui accorder six années de vie supplémentaire.
Le cinabre fait toujours partie de la pharmacopée chinoise. Il est réputé « apaiser » le Cur, « calmer le Shen » (l'Esprit), « clarifier la Chaleur » et « enlever » les toxines.
On recommande son emploi pour faire « descendre », « refroidir » et chasser les toxines. Il est par exemple présent dans la formule Zhu Sha An Shen Wan, « Pilule de cinabre pour calmer l'esprit » qui est recommandée pour « Apaiser le Cur », « calmer le Shen », « Drainer le Feu » et « Nourrir le Yin ».[9]
Ne pas confondre alchimie et médecine chinoise.
Toutefois, si cette anecdote relate une vérité, même partielle, au sujet de la mort de Shi Huangdi, elle ne concerne en rien la médecine et la pharmacopée chinoises mais la pratique de l'alchimie et de l'art de la transmutation des corps.
La médecine chinoise a côtoyé pendant de longs siècles différentes pratiques plus ou moins occultes qui sévissaient généralement au sein de certains courants de pensée taoïste. Qu'elles concernent l'alchimie, la spiritualité, certaines pratiques sexuelles collectives ou encore la magie, ces pratiques séduisaient parfois les gouvernants.
Il faut éviter les confusions et les amalgames : ne sont du ressort de la médecine chinoise, que les pratiques thérapeutiques conformes à ses grands principes fondamentaux qui vont être présentés tout au cours de l'ouvrage. »
[1] Texte publié en Chine vers le VIe siècle AEC.
[2] Le procès en canonisation est la procédure qui encadre la reconnaissance officielle de la sainteté d'un défunt par l'Église catholique. Avant le XIIIe siècle, la sainteté s'obtenait par acclamation ou dévotion populaires.
[3] Dynastie des Shang, de1765 à 1122 AEC. Certains historiens datent cette période de 1600 à 1047 AEC.
[4] Si l'on excepte la période communiste au sens léniniste du terme en ce qui concerne la lutte des classes et la dictature du prolétariat et qui s'étend de 1949 jusqu'à la mort de Mao Tsé-toung et la venue au pouvoir de Deng Xiaoping et de ses réformes économiques.
[5] On parle ici de l'unité indivisible constituée du corps et du Shen (Esprit).
[6] Saint Antoine le Grand (251-356), père du monachisme qui prône une vie séparée du monde, dans des monastères. À peine âgé de vingt ans, il distribua ses biens aux pauvres et plaça sa sur dans une communauté féminine comme « vierge consacrée » et il commença sa vie d'anachorète.
[7] Ce livre décrit tous les rouages administratifs et politiques qui participent au gouvernement de la Chine de l'époque. Les rôles de tous les offices y sont détaillés, de celui du souverain à celui du plus petit magistrat.
[8] Sexual Life in Ancient China (1961). Publié en français sous le titre La Vie sexuelle dans la Chine ancienne, trad. Louis Évrard, Gallimard, « Bibliothèque des histoires » no 3, 1971, rééd. coll. « Tel ».
[9] Les mots entre parenthèses de ce passage, renvoient à des notions propres à la médecine chinoise et qui seront explicitées au cours du présent texte.
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