Quelques semaines avant la publication du nouveau référentiel commun sur la mesure de l’empreinte carbone de la publicité digitale, réalisé en collaboration avec le SRI, Alliance Digitale publie un guide de recommandations sur les bonnes pratiques pour réduire l'empreinte carbone de la publicité programmatique. A cette occasion, Alliance Digitale a souhaité profiter de la journée de la terre du 22 avril, pour organiser un évènement consacré aux « Ecogestes permettant de réduire l’empreinte carbone de la publicité programmatique » Selon une étude réalisée par Scope3, la publicité programmatique émet plus de 200 000 tonnes de carbone chaque mois dans le monde, dont plus de 22 000 tonnes en France. Et selon le dernier rapport Arcep / Ademe, le poids du digital dans les émissions de carbone en France, pourrait bondir de 45% dès 2030 allant à l’encontre des objectifs de stabilisation et de réduction des émissions de gaz à effet de serre des accords de Paris. Depuis le rapport Leroy Bousquet du printemps 2021, le secteur de la publicité digitale a toutefois pris conscience de la nécessité d’agir. Comme l’explique Adeline Gabay, responsable de la commission Sustainability d'Alliance Digitale, il ne faut pas attendre la finalisation des travaux sur les référentiels de mesure carbone pour agir. Il existe en effet de nombreux écogestes, relevant souvent du bon sens, et permettant d’optimiser sa consommation électrique et ainsi de réduire ses émissions de carbone. Parmi ces gestes, on peut citer les différentes actions permettant de réduire le poids de ses créations publicitaires : formats plus légers, plus courts, mieux encodés, etc… Selon David Hugonnet de Zenith, l’optimisation de l’encodage vidéo permet à lui seul de réduire de 80% le poids d’une campagne et ainsi d’économiser des tonnes de carbone ! Mais les écogestes sont également très nombreux en matière de diffusion, avec par exemple un capping optimisé, pour éviter la surexposition, le choix d’inventaires « visibles » et de qualité, pour éviter le gaspillage ou encore le ciblage précis de ses prospects. Des écogestes qui doivent également s’accompagner d’une réflexion sur une simplification de la chaîne programmatique et sur certaines pratiques particulièrement énergivores. Selon Baptiste Berger de Mediasquare, des technologies comme le Traffic Shapping permettent ainsi de réduire de 25% le nombre de requêtes du headderbidding, sans avoir d’impact sur la monétisation des éditeurs. Pour les trading desks, il est d’ailleurs possible de conjuguer optimisation média et optimisation électrique, sous réserve d’avoir des référentiels communs permettant demain de quantifier l’impact carbone de chaque impression. Et c'est d'ailleurs en proposant des écogestes compatibles avec les objectifs business des annonceurs, que ces pratiques pourront se déployer à grande échelle. Nous vous invitons à retrouver l’ensemble de cette matinée sous forme de vidéos, extraites de la conférence ou d’entretiens individuels, réalisés post-conférence. |
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