C’est avec une grande joie que nous vous présentons les quatre réalisateurs récompensés par le jury de l’Aide à la Création, présidé cette année par le cinéaste Erwan Le Duc. Ils nous racontent la jeunesse, les désillusions, la perte mais aussi l’espoir, la communauté, le renouveau. Marine Atlan avec LA GRADIVA nous emmène à Pompéi, où un groupe de lycéens français en voyage scolaire est pris dans une spirale de passions et d’émotions extrêmes. Face aux vestiges figés par l’éruption du Vésuve, James, Toni, Suzanne et Madame Mercier sombrent dans le vertige de leurs désirs et frustrations, prêts à tout perdre dans cette ville figée dans le temps. 49 JOURS de HU Wei nous transporte dans un Paris chargé de douleur et de non-dits. Shen Dai et Shi Boyan, un couple chinois divorcé, doivent affronter ensemble les funérailles de leur fils unique. Dans cette capitale étrangère, ils revisitent un passé qu’ils avaient tenté d’oublier, dans une quête poignante de vérité et de réconciliation. Martin Jauvat avec BAISE EN VILLE dépeint la jeunesse décalée des banlieues parisiennes. Sprite, après une rupture, tente de se reconstruire dans un monde de nuits sans lendemain et de quête de repères. Entre travail nocturne dans une start-up de nettoyage et techniques de drague improbables enseignées par sa prof d’auto-école, il se cherche, avec un humour loufoque et un regard lucide. TU FERAS TOMBER LES ROIS de Maïté Sonnet nous plonge dans l’été bouleversant de Sybille, 13 ans, au cœur des vignobles bordelais. Quand son frère est empoisonné par des pesticides, l’adolescente découvre la fragilité de son paradis rural. Avec l’aide de Margot, une nouvelle amie, elle apprend à résister et à aimer dans un monde où tout reste à faire. En complément de ces prix décernés par le jury, la Fondation a attribué un Prix Spécial au projet d’animation de Marie Amachoukeli et Vladimir Mavounia-Kouka, HAPPY END. Une vision grinçante et audacieuse d’un monde privé de la Mort, où Bertha King, ancienne militaire et suicidaire contrariée, cherche un sens à sa vie. Un récit à la fois absurde et émouvant, qui interroge notre rapport à la finitude et aux secondes chances. Bienvenue à eux six dans la belle communauté des lauréats de la Fondation ! Bonne fin d’année à toutes et à tous !
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