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| Edito Et si la voiture électrique devenait la clé de voûte de la transition énergétique mondiale ...
Il y a quelques semaines, début juin, le rapport annuel sur l’évolution des énergies renouvelables dans le monde (http://www.ren21.net/wp-content/uploads/2017/06/GSR2017_Full-Report.pdf) nous apprenait que, pour la première fois, la puissance renouvelable installée en 2016 avait dépassé les nouvelles capacités de production d’énergie fossile, avec 161 GW installés. Au total, le monde dispose à présent d’un parc renouvelable de plus de 2000 GW, ce qui représente pratiquement le quart de la production électrique de la planète. Bloomberg New Energy Finance (BNEF) prévoit pour sa part une diminution des coûts de l'énergie solaire de 66%, de l'éolien terrestre de 47% et de l'éolien offshore de 71% d'ici 2040. Cet institut très sérieux souligne également que le coût moyen de production de l’électricité photovoltaïque a été divisé par quatre depuis 10 ans. L’IRENA, l’Institut International pour les Energies Renouvelables, confirme ce basculement et estime que, d’ici 2025, les coûts moyens de l’électricité pourraient diminuer de 59 % pour l’énergie solaire photovoltaïque, de 35 % pour l’éolien marin, et de 26 % pour l’éolien terrestre, par rapport à 2015. Le prix de l’électricité issue de l’énergie solaire concentrée pourrait, quant à lui, également diminuer jusqu’à 43 %, selon la technologie utilisée. Résultat de cette évolution technologique et financière : le coût moyen de l’électricité issue du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre devrait tomber à moins de 6 cents (dollar américain) par kilowatt-heure en 2025, un niveau plus compétitif que celui des énergies fossiles. L’une des conséquences positives de cette transition énergétique est que les émissions de Co2 liées au système électrique mondial devraient plafonner en 2025, avant de commencer à décroître régulièrement. Une baisse qui participera à une baisse du réchauffement climatique. Mais cet effort indéniable restera malheureusement insuffisant car, selon la plupart des experts, il faudrait installer 3.900 gigawatts supplémentaires d’énergies renouvelables d’ici 2040 pour avoir de bonnes chances de contenir le réchauffement climatique à moins de deux degrés d’ici 2100. Cette progression toujours plus forte des énergies renouvelables ne suffira pas à permettre une baisse suffisamment forte et rapide des émissions humaines de CO2 si, dans le même temps, de nouveaux et puissants moyens de stockage de l’énergie ne sont pas mis en œuvre pour palier à la nature intermittente de ces énergies propres. Parmi ceux-ci, il faut bien sûr évoquer la production propre d’hydrogène, qui peut ensuite être reconvertie en électricité pour limiter les trop fortes tensions entre l’offre et la demande d’énergie. Mais de nombreuses études prévoient également un fort développement des batteries lithium-ion spécifiquement dédiées au stockage énergétique de l’électricité d’origine solaire ou éolienne. Toujours selon le dernier rapport de Bloomberg New Ene rgy Finance, cette technologie pourrait assurer jusqu’à 57 % du stockage d’électricité dans le monde d’ici 2040. Mais, ce que l'on sait moins, c'est que les batteries des véhicules électriques vont très probablement jouer un rôle décisif pour assurer l’équilibre des réseaux de distribution d’énergie. La recharge intelligente des véhicules électriques grâce à l’électricité excédentaire produite par les énergies vertes peut en effet permettre, à terme, de contribuer de manière puissante à la régulation en temps réel des fluctuations de la production et de la consommation électrique globale. Et cela d’autant plus que l’essor du véhicule électrique devrait entraîner une baisse des coûts des batteries lithium-ion de 73% d’ici 2030. Parmi les facteurs-clés qui vont transformer les véhicules électriques en autant d’unités de stockage et de lissage de l’énergie on trouve notamment la durée de vie, bien plus longue que prévue, des nouvelles générations de batteries lithium-ion. Des tests, réalisés entre Los Angeles et Las Vegas pendant deux ans par l’entreprise Tesloop, qui utilise exclusivement des voitures électriques Tesla très performantes, ont en effet permis d’effectuer 450.000 kilomètres, soit environ 730 kilomètres par jour en moyenne (l’aller-retour LA/LV fait 860 kilomètres). Résultat : après 320 000 km parcourus, il restait encore à la batterie de ce véhicule Tesloop 94% de sa capacité de stockage initiale, alors que les études théoriques avaient prévu que cette perte de 6% de la capacit é de charge serait atteinte dès 200.000 kilomètres… Ces résultats impressionnants démontrent que la fameuse croyance selon laquelle la voiture électrique ne serait adaptée qu’aux petits déplacements urbains doit sans doute être remise en cause. Ces performances permettent également de prévoir que le coût kilométrique global des A-EV (voitures électriques autonomes), sera 10 fois inférieur à celui des voitures thermiques classiques d’ici 5 ans. Il faut d’ailleurs rappeler qu’une étude réalisée par RethinkX montre que le prix de revient kilométrique d’une Renault Twingo thermique est actuellement de 56 c€, contre seulement 13 c€ par kilomètre pour une Tesla S ! Certes, pour l’instant, l’ensemble des véhicules propres ne représente qu’environ 2 % du parc mondial mais le marché des voitures électriques a progressé de 70 % par an en moyenne dans le monde, sur les trois dernières années. A ce rythme, qui devrait encore s’accélérer dans les années à venir, le parc mondial des voitures électriques pourrait se développer bien plus vite que prévu et atteindre 70 millions d’unités à l’horizon 2025. Rappelons que l’objectif défini par la Conférence à Paris (COP 21) fin 2015 table sur 600 millions de voitures électriques sur les routes en 2040 (soit une voiture sur trois), pour limiter le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à 1990. Pour gérer la recharge simultanée de ces millions de véhicules électriques, une innovation de rupture est nécessaire et elle est déjà à l’œuvre. Il s’agit de la technologie dite « V2G" (Vehicle to Grid).L'idée est assez simple en apparence : un véhicule électrique reste inutilisé pendant 95 % de sa durée de vie et il utilise très rarement plus de 80 % de la capacité de sa batterie. Dès lors, pourquoi ne pas exploiter et restituer au réseau cette énergie non utilisée ?&n bsp;
Dans cette gestion bidirectionnelle, interactive et intelligente de l’énergie, un véhicule électrique peut successivement passer du rôle d’unité consommatrice d’énergie (lorsqu’elle se recharge) au rôle d’unité productrice (Lorsqu’elle injecte dans le réseau une partie de l’énergie dont elle dispose dans ces batteries). Bien entendu, ce basculement permanent se fait de manière totalement transparente pour l’utilisateur et ne nécessite aucune intervention de sa part. Ce concept qui va bouleverser le marché de l’énergie et accélérer le basculement en cours vers les énergies renouvelables est déjà expérimenté dans plusieurs pays développés par les principaux constructeurs automobiles qui ont compris l’enjeu technologique, industriel et social que représente l’intégration de ce système "Vehicle to Grid » dans les batteries de leurs modèles électriques. Le géant nippon Nissan vient ainsi de conclure un accord de partenariat avec le fournisseur d’énergie italien ENEL portant sur cette technologie. Dans le cadre de cette coopération, des expérimentations sont prévues en Europe du Nord pour évaluer la faisabilité de la réinjection dans le réseau, via une borne bi-directionnelle, de l’énergie stockée dans les batteries des dernières Nissan Leaf. Pour Paul Willcox, Président de Nissan Europe, le véhicule électrique ne doit plus être considéré comme un simple moyen de transport mais vu également comme un véritable outil au service des systèmes électriques nationaux en Europe. Ernesto Ciorra, Directeur Innovation et développement durable du groupe ENEL souligne, pour sa part, que le véhicule électrique est appelé à devenir la clef de voute du marché de l’énergie. Il se dit absolument persuadé que dans quelques années, chaque propriétaire d’un véhicule électrique prendra l’habitude de se faire rémunérer pour la vente de son énergie et réalisera également de substantielles économies en utilisant directement l’énergie stockée dans ses batteries à très longue durée de vie pour al imenter sa maison. Au Japon, le système V2H existe déjà depuis 5 ans et permet aux particuliers de réinjecter de l’électricité sur le réseau électrique ou d’alimenter leur maison par le système vehicle-to-home (V2H). Aux Pays-Bas, une initiative a été lancée dans la ville d’Utrecht et selon Nissan Europe, le V2G pourrait rapporter jusqu’à 1400 euros aux propriétaires de véhicules équipés. Il y a quelques semaines, Renault, en association avec Powervault, a par ailleurs annoncé une expérimentation qui commencera début juillet en Grande Bretagne, visant à généraliser les systèmes domestiques de stockage d’énergie. Le constructeur français poursuit ainsi le développement de sa stratégie globale visant à proposer à ses clients une offre de déplacement totalement repensée et « écoresponsable ». Concrètement, Renault et Powervault vont proposer gratuitement, pendant un an, 50 unités constituées de batteries de seconde vie à des résidences de clients déjà équipés de panneaux solaires. Les systèmes de stockage proposés peuvent à la fois emmagasiner l’électricité produite par des panneaux solaires et stocker l’électricité à partir du réseau classique pendant les heures creuses. Cette expérimentation va permettre d’évaluer les performances réelles de ces batteries recyclées et d’observer l’attitude des utilisateurs dans la gestion de leur énergie domestique. Reste que ce concept extrêmement prometteur du V2G (Vehicle-To-Grid) se heurte à plusieurs difficultés techniques de taille et n’est pas simple à mettre en œuvre à grande échelle, pourquoi ? D’abord, parce que ce prélèvement, s’il n’est pas planifié de manière judicieuse, peut réduire la durée de vie des batteries. Ensuite, parce qu’il n'existe, pour le moment, aucun système permettant de réguler le prélèvement d’électricité sur les batteries des voitures électriques. Une équipe de l'université britannique de Warwick a peut-être trouvé la solution pour lever ces obstacles. Ces chercheurs ont mis au point un algorithme capable à la fois d'augmenter de 10 % la durée de vie d'une batterie Li-ion et de déterminer la quantité d'énergie à prélever, en fonction des besoins pour le trajet à venir. Ces scientifiques anglais ont testé leur système sur le campus de leur université. Ils ont pu montrer qu’il était possible, avec seulement 120 véhicules électriques, d’alimenter en énergie un bâtiment accueillant 360 chercheurs, comprenant laboratoires, bureaux, ainsi qu'un auditorium de 100 places. Les chercheurs de Warwick estiment que leur algorithme pourrait accélérer le déploiement des énergies renouvelables, tout en augmentant encore la longévité, déjà ; remarquable, des nouvelles générations de batteries présentes dans les véhicules électriques. Alors que, pendant plus d’un siècle, les besoins en énergie liés au développement des transports et de ceux liés au fonctionnement des immeubles d’habitation et de bureaux ont relevé des problémes énergétiques distinctes, cette frontière technologique et économique est en train de voler en éclats. D’ici moins de 20 ans, voitures, habitations et immeubles de bureaux seront intégrés dans un seul et même continuum énergétique et informationnel qui comptera et mettra en réseau, via l’Internet des objets, des dizaines de milliards d’unités énergétiques, à la fois productrices, consommatrices et transformatrices d’énergie. Cette révolution majeure permettra un gain sans précédent dans l’efficacité de nos systèmes énergétiques, une réduction considérable des pertes entre énergie produite et énergie finale consommée. Cette rupture technologique permettra également de basculer plus vite que prévu dans un monde enfin décarboné, qui n’aura plus besoin de recourir aux énergies fossiles pour répondre aux besoins légitimes de ses 10 milliards d’habitants. Il appartient à présent à nos responsables politiques de prendre toute la mesure de cette extraordinaire révolution technologique, économique et sociale qui s’annonce et de faire preuve d’un volontarisme sans faille pour préparer cet avenir dans lequel utilisation de l’énergie ne s’opposera plus à la nature, s’in scrira définitivement dans un cadre écologique et retrouvera son échelle humaine. René TREGOUET Sénateur honoraire Fondateur du groupe de Prospective du Sénat | |
| | Information et Communication | |
| | | Le leader mondial du chariot en libre-service, l’Allemand Wanzl, veut rien moins que révolutionner le shopping dans les magasins. Il a ainsi présenté des chariots en plastique équipés de puces RFID. "L’objectif est de proposer un outil de gestion modulable permettant d’optimiser la rentabilité de chaque magasin", indique Vincent Lefer, directeur de la filiale France qui a réalisé 41 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, avec environ 150 salariés. La puce intégrée au chariot permet de repérer les déplacements des clients dans le magasin en identifiant le parcours précis, les zones ignorées et à contrario, celles où le client passe le plus de temps, ainsi que les produits préférés et toutes les habitudes d’achat. Une application pour smartphone intègre la liste des courses préalablement introduite par le client, qui sera guidé entre les linéaires pour ses achats, informé des promotions, y compris sur des articles de gammes voisines à la liste. Même le paiement pourra être dématérialisé. "Nos solutions offrent au gestionnaire du magasin une vision en temps réel extrêmement précise des comportements d’achats et peut améliorer la gestion du point de vente", ajoute Vincent Lefer. Le logiciel est basé sur navigateur web (Firefox, Internet Explorer ou autre), ce qui permet l’utilisation des applications sur PC standard ou autre outil smart. L’ensemble des applications et traitements est basé sur le cloud, géré sous Microsoft Azure. L’architecture du cloud permet d’adapter les niveaux d’autorisation et profils d’utilisateurs selon leur profil (gestionnaire, manager, responsable informatique, etc.). Présenté au salon Euroshop de Düsseldorf, en mars, le service va entrer en phase de test en Allemagne avant de viser une commercialisation notamment en France pour 2018. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash http://www.usine-digitale.fr/article/wanzl-connecte-les-chariots-de-supermarches... | | ^ Haut | |
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| Nanotechnologies et Robotique | |
| | | Deux étudiants diplômés de l'Institut supérieur de l'électronique et du numérique (Isen), à Lille, Marc-Henri Frouin et Edouard Renard, ont imaginé le petit robot Niryo One. Il se veut très accessible en termes de prix et d'usage pour démocratiser la robotique industrielle et en faciliter l'apprentissage. Equipé de deux cartes électroniques développées en open source et d'un micro-ordinateur, ce robot est équipé d'un bras à six axes. « Il peut attraper n'importe quel objet dans l'espace avec n'importe quelle orientation » , explique Edouard Renard. Niryo One, qui a une envergure de 40 cm, peut soulever des petites charges, comme une bouteille d'eau. Son faible coût, de l'ordre de 1.000 euros, s'explique par sa fabrication en impression 3D. Son principal atout : « Il est surtout très simple d'utilisation », ajoute-t-il. Les deux créateurs ciblent trois publics, à commencer par l'Education nationale dès le collège. « Les étudiants pourront se familiariser avec la robotique, apprendre à programmer et s'instruire avec un objet très ludique », explique Marc-Henri Frouin. « Les robots industriels sont encore trop chers et difficiles d'utilisation pour la plupart des particuliers ou des petites entreprises », estiment les deux inventeurs. D'où leur deuxième cible : la formation professionnelle. «Notre robot intègre les mêmes logiciels que les gros robots industriels, donc permet d'apprendre à petite échelle ». Troisième cible : les particuliers fans de robotique qui pourr ont même recevoir Niryo One en kit et le monter en une demi-journée. Pour financer son innovation, le tandem a lancé une campagne sur Kickstarter, où les précommandes ont vite dépassé l'objectif initial de 20.000 euros pour atteindre les 80.000. Les livraisons de Niryo One, fabriqué dans leur atelier abrité par l'Isen, débuteront en septembre. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Les Echos | | ^ Haut | |
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| | | Selon une étude sur le cycle de vie des produits, la filière française du recyclage des déchets d'emballages, des ferrailles, des papiers et cartons ou encore des plastiques, a permis d'éviter l'émission de 22,5 millions de tonnes de CO2 en 2014. "C'est l'équivalent de l'ensemble du transport aérien français et de 20% des émissions du parc automobile", s'est félicité Jean-Philippe Carpentier, président de Federec, qui regroupe les industriels français du secteur. L'essentiel de ces économies (76%) proviennent du recyclage des ferrailles, devant les métaux non ferreux (20%), qui représentent d'importants volumes de matières traitées. L'étude a consisté à mesurer l'impact environnemental (matière, énergie, émissions de CO2) de chaque étape du recyclage des déchets, de la collecte, au tri, jusqu'à leur transformation en nouvelle matière première, en incluant les phases de transports. Le traitement des déchets pour produire des matières premières recyclées permet aussi d'économiser une quantité importante d'énergie par rapport à ce que nécessite l'extraction et la production de matière première vierge. Selon cette étude, 124 térawattheures d'énergie ont ainsi pu être économisées, soit l'équivalent de la production d'environ 18 réacteurs nucléaires, ou encore 80% de la consommation électrique des foyers français. Enfin, produire des matières recyclées permet d'économiser des matières premières. Ainsi, chaque année, la France recycle en ferrailles l'équivalent de 1.200 Tour Eiffel. "Avec cette étude, nous voulons montrer la contribution du recyclage" à la transition vers une économie bas carbone, alors que la France veut diviser par quatre ses émissions de CO2 d'ici à 2050 (par rapport au niveau de 1990), a expliqué M. Carpentier. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash ADEME | | | |
| IBM vient d'annoncer un nouveau procédé de gravure qui va permettre de concevoir une puce de la taille d'un ongle, capable de contenir 30 milliards de transistors ! Cette technologie met en œuvre une finesse de gravure de seulement 5 nm grâce à des dépôts de nanoparticules de silicium et l'utilisation d'ultraviolets extrêmes (EUV). Si la technologie EUV n'est pas nouvelle, le dépôt de nanoparticules de silicium consitue une rupture face à la technologie FinFET (Fin Field-Effect Transistor) utilisée actuellement pour la gravure, mais qui aura du mal à descendre en dessous des 7 nm. Selon IBM, les puces à 5 nm offrent un gain de performances de 40% par rapport aux circuits 10 nm actuels, par exemple le Snapdragon 835 de Qualcomm, ou une économie d'énergie de 75% pour le même niveau de performances. En effet, quand la densité augmente, la transmission du signal entre les transistors devient plus rapide. Les nouvelles puces seront également utilisées pour l'Internet des objets et l'intelligence artificielle. « L'avancement de la technologie des semi-conducteurs est essentiel pour que les entreprises puissent répondre aux demandes de l'informatique cognitive et du cloud computing dans les années à venir », a déclaré Arvind Krishna, vice-président senior de Hybrid Cloud et directeur de IBM Research. Pour arriver à ce record, IBM s'est associé à Samsung et GlobalFoundries. Il y a deux ans, les partenaires ont annoncés une finesse de gravure à 7 nm permettant de mettre 20 milliards de transistors sur une puce. Cette technologie sera utilisée en 2018 dans l'usine Fab 8 de GlobalFoundries aux Etats-Unis. En revanche, les puces gravées en 5 nm ne sont pas attendues avant 2020. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 01Net | | ^ Haut | |
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| | | Une équipe internationale d'astronomes a détecté un élément chimique essentiel à la vie tourbillonnant autour d'un trio d'étoiles juvéniles semblables au soleil dans sa jeunesse selon deux études publiées dans la Monthly Notice de la Royal Astronomical Society. La molécule, l'Isocyanate de méthyle, "joue un rôle essentiel dans la formation des protéines, qui sont des ingrédients de base pour la vie", a déclaré Victor Rivilla de l'Observatoire d'Arcetri à Florence, co-auteur d'une des études. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre l'apparition de la vie sur Terre il y a des milliards d'années. Les trois étoiles se trouvent à environ 400 années-lumière de la Terre dans la constellation du Serpentaire (Ophiuchus) et ressemblent à notre soleil dans sa jeunesse, avant la formation de la Terre et des autres planètes il y a environ 4,5 milliards d'années. La présence de l'Isocyanate de méthyle autour d'étoiles juvéniles montre que les éléments clés pour l'émergence de la vie "étaient très probablement déjà disponibles au stade le plus précoce de la formation du système solaire", a déclaré Niels Ligterink, chercheur à l'Observatoire de Leiden aux Pays-Bas, auteur principal de la deuxième étude. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash RTBF | | ^ Haut | |
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| Sciences de la Terre, Environnement et Climat | |
| | | Un peu plus d’un mois après s’être passée d’électricité au charbon pendant vingt-quatre heures, la Grande-Bretagne vient à nouveau de s’illustrer en matière d’énergies renouvelables. Pour la première fois, plus de la moitié de la production d’électricité du pays a été générée par des sources d’énergie renouvelables. La National Grid, gestionnaire du réseau de distribution britannique, a fait savoir le 7 juin 2017 aux alentours de midi, que 50,7 % de l’énergie britannique avait été produite par ses éoliennes, ses panneaux solaires, ses installations hydroélectriques et ses granulés de bois. L’organisme a annoncé la nouvelle dans un tweet : « Pour la toute première fois ce midi le vent, le nucléaire et le solaire ont tous généré plus d’énergie que le gaz et le charbon combinés. » Si on ajoute les sources d’énergie nucléaire, 72,1 % d’électricité produite par le Royaume-Uni à 14 heures ce jour-là venait de sources à faible teneur en dioxyde de carbone. En outre, à moment là, seulement 1 % de la consommation en électricité du pays a été satisfaite à partir des systèmes de stockage. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash NG | | | |
| Des chercheurs de l’EPFL (Ecole Polytechique Fédérale de Lausanne) ont découvert que le manque de neige avait également un impact sur les ruisseaux alpins. Nous savons depuis une dizaine d’année que ceux-ci, combinés aux lacs et aux rivières, contribuent dans une large mesure à émettre du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, un phénomène qui était, jusqu’ici, naturel. Selon leur étude, tout se dérègle après un hiver chaud pauvre en précipitations neigeuses: une fois le printemps revenu, les ruisseaux libèrent encore plus de CO2 qu’ils n’en absorbent. «Il s’agit de la première recherche qui montre l’impact du changement climatique sur le cycle global du carbone dans le cas des ruisseaux alpins», explique Tom Battin, directeur du Stream Biofilm and Ecosystem Research Laboratory (SBER) et co- auteur de cette recherche qui vient de paraître dans la revue Ecosystems . La comparaison de données issues de deux hivers d’affilée, l’un qualifié de normal, entre 2012 et 2013, et l’autre d’exceptionnellement chaud, entre 2013 et 2014, a permis d’observer ce phénomène. «Après un hiver normal, notre étude montre que durant une fenêtre temporelle magique d’environ 70 jours, les ruisseaux capturent au printemps plus de dioxyde de carbone qu’ils n’en produisent naturellement, un phénomène nécessaire à la photosynthèse», précise Amber Ulseth, collaboratrice scientifique au SBER et première auteure de l’étude. «Mais après un hiver chaud qui a connu très peu de chutes de neige, on observe une plus grande production de CO2 car les cours d’eau émettent plus de dioxyde de carbone qu’ils n’en absorbent. La fenêtre temporelle disparaît et les ruisseaux alpins deviennent une source nette de CO2». A ce stade , il est encore difficile pour les chercheurs de mesurer la quantité de CO2 relâché dans l’atmosphère. Plusieurs conséquences sont toutefois à envisager. Les rivières situées en contre-bas des petits ruisseaux alpins risquent, par exemple, de recevoir moins de carbone organique pour alimenter leur métabolisme en raison de l’absence de neige fondue. La baisse de quantité de neige pourrait avoir une conséquence inquiétante sur l’ensemble du système, en se traduisant, par exemple, par une modification du débit d’eau. Des conséquences sur le réseau hydro- électrique qui dépend de ces rivières, en particulier sur les barrages, et sur le cycle de carbone dans les ruisseaux alpins sont ainsi probables et mériteraient d’être étudiées, selon les auteurs de l’étude. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash EPFL | | ^ Haut | |
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| Santé, Médecine et Sciences du Vivant | |
| | | Des scientifiques de l'Institut George à l'Université de Sydney (Australie) ont donné à des patients souffrant d'hypertension artérielle (HTA) une seule gélule contenant un quart de dose de chacun des quatre médicaments contre l'affection : irbesartan, amlodipine, hydrochlorothiazide et atenolol. Même si la dose de chaque traitement est plus faible, leur combinaison augmente leur impact. Les personnes testées avec cette pilule 4 en 1 ont vu leur pression artérielle chuter à des niveaux sains en un mois. Avec les pilules classiques, environ la moitié des malades seulement voit la tension artérielle chuter à un niveau sain. Ici, chaque médicament comprend des doses beaucoup plus faibles que les comprimés conventionnels. Aussi, les experts pensent que le médicament minimisera les effets secondaires, qui peuvent inclure des chevilles gonflées et des anomalies rénales. "La minimisation des effets secondaires est importante pour les traitements à long terme - nous n'avons pas vu de problèmes dans cet essai, comme vous l'espérerez avec une thérapie à très faible dose", a expliqué l'auteur de l'essai, le professeur Clara Chow. Ces résultats pourraient offrir une nouvelle approche pour les personnes qui prennent des comprimés tous les jours pour leur pression artérielle. L’hypertension artérielle est la maladie la plus courante en France et dans le monde. Elle touche 25% des adultes. L'HTA augmente considérablement le risque de crises cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de démence, mais, parce qu'il n'a pas de symptômes souvent jusqu'à ce qu'il soit trop tard, seulement la moitié des malades connaissent leurs risques. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Hypertension | | | |
| Les phtalates, qui servent à assouplir les matériaux, sont très répandus dans les jouets et les produits cosmétiques. Ces plastifiants sont présents chez 99,6% des femmes enceintes. Pourtant, ils sont connus pour leurs effets sur le système reproductif et endocrinien (qui produit les hormones). Une étude s’est penchée sur l'action de ces perturbateurs sur la thyroïde, la glande qui joue un rôle central dans le développement du cerveau. Ces recherches montrent chez des jeunes filles de 3 ans, que les phtalates agissent sur une hormone thyroïdienne, la thyroxine libre. Comme le souligne Jean-Baptiste Fini, membre du laboratoire "Evolution des régulations endocriniennes" du Muséum National d’Histoire Naturelle, associé au CNRS. "Le bon développement du cerveau est dépendant de bons niveaux d’hormones thyroïdiennes au bon moment. Trop ou pas assez peuvent avoir des conséquences équivalentes". L'enjeu est particulièrement important pendant la grossesse et l'enfance, des périodes durant lesquelles le cerveau se développe à grande vitesse. Des problèmes de thyroïde peuvent entraîner des troubles cognitifs, comme des troubles de l’attention et une baisse de QI. L’équipe de chercheurs de la Columbia University (Etats-Unis) a étudié 181 femmes enceintes puis leurs enfants à l’âge de 3 ans, ainsi qu’un autre groupe de 229 enfants de 3 ans. Ils ont mesuré les taux de phtalates dans les urines ainsi que ceux de 2 hormones : la thyroxine libre et la thyréostimuline (qui stimule la thyroïde) dans le sérum. Résultats : chez les filles de 3 ans, la quantité de thyroxine libre diminuait en même temps que les taux de phtalates augmentaient. En revanche, rien à signaler du côté des garçons. Etant donné le rôle de la thyroïde dans le développement du cerveau, "les perturbations de la thyroïde que nous remarquons dans cette étude peuvent donc expliquer certains des problèmes cognitifs chez les enfants exposés aux phtalates", détaille Pam Factor-Litvak, auteur principale de l'étude et professeur d'épidémiologie à l'université de Columbia. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash SD | | | |
| Des chercheurs de l’Unité Inserm 1237 « Physiopathologie et imagerie des maladies neurologiques » (Inserm/ UNICAEN) dirigée par Denis Vivien, ont démontré que la N-acétylcystéine (Rhinathiol,Mucomyst,Exomuc, Fluimucyl…), utilisée habituellement comme traitement pour favoriser l’expulsion du mucus par les voies aériennes, était également capable de déboucher les artères obstruées par un caillot sanguin. Cette étude coordonnée par Maxime Gauberti et Sara Martinez de Lizarrondo, ouvre la voie à une nouvelle stratégie de traitement des accidents vasculaires cérébraux. L’obstruction d’une artère par un caillot sanguin est la première cause de mortalité dans le monde. Appelée thrombose, elle entraîne des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques (manque d’apport en oxygène et en nutriments), des infarctus du myocarde et ischémies de membre. Lorsque la thrombose survient, il s’agit d’une urgence thérapeutique : il faut détruire le caillot au plus vite afin de rétablir le flux sanguin et éviter des dommages irréversibles. La N-acétylcystéine est un médicament très largement utilisé comme mucolytique : elle permet de fluidifier les sécrétions bronchiques et de favoriser l’expectoration. Son mécanisme d’action est très simple : la N-acétylcystéine casse les liaisons moléculaires entre les protéines de mucine (le principal constituant du mucus). Ce faisant, les macromolécules de mucine sont découpées en fragments plus petits, rendant le mucus plus fluide et plus facile à expectorer. De manière intéressante, la mucine du mucus pulmonaire n’est pas la seule protéine du corps humain à former des liaisons moléculaires. Au niveau des vaisseaux sanguins, on retrouve ce même type de liaisons, aboutissant à la formation de thrombose. Dans ce cas ce n’est pas la mucine mais le facteur de von Willebrand, qui est la protéine possédant la capacité de provoquer l’agrégation des plaquettes et la formation des caillots sanguins. Ainsi, les chercheurs de l’Unité Inserm 1237 (en collaboration avec des chercheurs de l’Unité Inserm 1176 et l’Université de Pennsylvanie) ont démontré que l’injection intraveineuse de N-acétylcystéine permet de fragmenter les caillots sanguins et débouche ainsi les artères. Dans plusieurs modèles d’AVC ischémiques, la N-acétylcystéine est même bien plus efficace que les traitements actuellement disponibles. Selon les auteurs de ces travaux, « la N-acétylcystéine est un traitement à bas coût, déjà utilisé dans le monde entier comme médicament contre la toux, la démonstration de ses effets thrombolytiques pourrait avoir de très larges applications pour la prise en charge des patients atteints d’AVC ischémiques ou d’infarctus du myocarde.» Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash INSERM | | | |
| Des scientifiques britanniques ont mis au point une nouvelle technique qui permet d'obtenir des images d'une précision inégalée des axones, qui constituent le câblage interne du cerveau. Le Pr Derek Jones et ses collègues du laboratoire CUBRIC ( Cardiff University's Brain Research Imaging Centre ) espèrent que le recours à cet appareil aidera à mieux comprendre certains problèmes neurologiques et remplacera les biopsies invasives. En fait, il est même possible d’apercevoir sur les images les fibres par lesquelles le processus de la pensée est véhiculé. La technologie à la base de cette percée est le scanner 7 Tesla, produit par Siemens. Le scanner utilise un puissant champ magnétique, généré par les aimants supraconducteurs, couplé avec une antenne radio qui « écoute » les signaux électriques produits par les noyaux d'hydrogène des molécules dans le cerveau. Les images réalisées par cet appareil permettent de voir les axones, ces fibres nerveuses de matière blanche qui sont en quelque sorte le câblage du cerveau. Un axone prolonge le neurone et conduit le signal électrique vers la zone synaptique d’un autre neurone. Les axones transportent ainsi des milliards de signaux électriques. La capacité de bien les visualiser permet de montrer leur direction ainsi que la densité du câblage du cerveau. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash RC | | | |
| Les patients atteints de cancer du colon de grade III qui adoptent une bonne hygiène de vie pendant et après un traitement adjuvant voient leurs chances de survie fortement augmenter, selon une étude présentée lors du congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Globalement, parmi les 992 patients atteints de cancers du colon avec envahissement des ganglions lymphatiques inclus dans l’étude, ceux qui avaient suivi les recommandations de l’American Cancer Society (ACS) sur la nutrition et l’activité physique voyaient leur risque de décéder abaissé de 42 % par rapport aux autres, sur un suivi de 7 ans. Ils avaient également une meilleure survie sans progression (tendance). L’essai clinique dans lequel les patients ont été enrôlés entre 1999 et 2001 avait pour objectif primaire de comparer deux chimiothérapies adjuvantes entre elles. Au cours de l’étude, le mode de vie a été évalué deux fois. Les patients ont reçu un score de 0 à 6 en fonction de leur adhésion aux recommandations d’hygiène de vie ACS. Le score zéro indiquait que les participants avaient une mauvaise hygiène de vie alors que ceux qui avaient un score de 6 remplissaient tous les critères. Globalement, au cours du suivi de 7 ans, le risque de décès des 91 survivants qui avaient la meilleure hygiène de vie (scores de 5 à 6) était abaissé de 42 % et leur survie sans récidive était prolongée (tendance) par rapport aux 262 survivants qui avaient la moins bonne hygiène de vie (scores de 0 à 1). En outre, lorsque la consommation d’alcool est prise en considération, les écarts se creusent. Le risque de décès des 162 survivants présentant le score d’hygiène de vie le plus élevé (6 à 8 points) est alors abaissé de 51% par rapport aux 187 survivants qui avaient la moins bonne hygiène de vie (de 0 à 2 points), tandis que le risque de récidive est abaissé de 36%. "Cette étude confirme à quel point il est important que les patients atteints de cancer du colon soient encouragés à manger sainement et à pratiquer de l’exercice régulièrement, ce qui non seulement les maintient en bonne santé, mais en plus diminue les risques de récidive du cancer », a commenté le Dr Hayes. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash MEDSCAPE | | | |
| L'antibiorésistance constitue, on le sait, l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale. Elle est due à la capacité des bactéries à évoluer pour devenir résistantes aux antibiotiques. C'est le cas par-exemple du staphylocoque doré. On estime que l'antibiorésistance est responsable de 25 000 décès par an en Europe. Face à cette menace, les chercheurs du Scripps Research Institute (Etats-Unis) ont développé une version « améliorée » de la vancomycine, un antibiotique découvert en 1956 et qui est efficace contre les staphylocoques, les streptocoques et les entérocoques. Cet antibiotique « 3.0 » serait même 1 000 fois plus efficace que la version originale, selon Dale Boger du Département de Chimie du Scripps Research Institute qui a dirigé les recherches. Il s'attaque aux entérocoques résistants, des bactéries qui ont causé environ 2000 cas d’infections nosocomiales de 2005 à 2011, en France selon l'InVS. Cette nouvelle version de la vancomycine dispose maintenant de trois mécanismes d'action indépendants. Tout d'abord les scientifiques ont réussi à contrer le mécanisme développé par les entérocoques pour empêcher la vancomycine de « s’arrimer » à la bactérie pour la détruire. Cette première étape a rendu son efficacité initiale à la molécule. Les chercheurs ont ensuite modifié chimiquement la structure de la molécule à deux endroits différents, lui offrant deux nouvelles « armes », pour percer la paroi des bactéries et les empêcher de se reproduire. « Cela augmente la durabilité de l'antibiotique », explique Dale Boger, auteur principal de l'étude, dans un communiqué. « La bactérie ne peut pas trouver un moyen de contourner en même temps ces 3 mécanismes. Même si elle trouve une solution pour l'un d'eux, elle sera quand même détruite par les 2 autres ». La « supervancomycine », qui n’a pour l’instant été testée que sur des cellules en laboratoire, sera ensuite testée sur l’animal puis sur l’homme pour évaluer son efficacité et son innocuité. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash PNAS | | | |
| Des chercheurs de l’ Université d'Harvard ont montré qu’un acide gras oméga-3 d’ origine alimentaire, l’acide docosahexaénoïque (DHA), joue un rôle prédominant dans l’étanchéité de la barrière des vaisseaux sanguins qui protège le cerveau. Ils ont découvert que la membrane des cellules endothéliales qui fait face à la circulation sanguine contient des quantités élevées d’acide docosahexaénoïque (DHA), un acide oméga-3 à longue chaîne 1 . Ils ont observé que cette composition particulière est due à l’activité d’une protéine de transport appelée Mfsd2a qui capte le DHA et l’insère dans cette membrane, et que ce phénomène rendait les cellules incapables de former les vésicules nécessaires au transport des macromolécules du sang. Autrement dit, c’est l’abondance d’oméga-3 dans la membrane des cellules endothéliales qui est directement responsable de l’intégrité de la barrière sang-cerveau, une fonction essentielle qui s’ajoute aux nombreuses propriétés bénéfiques de ces gras sur le fonctionnement optimal du corps humain. Bien qu’elle soit essentielle au fonctionnement du cerveau, la BHE empêche malheureusement la plupart des médicaments d’atteindre le tissu cérébral et représente du même coup un obstacle au traitement des tumeurs ou métastases cérébrales. Il est donc possible que la découverte de moyens de bloquer l’insertion des oméga-3 dans la membrane de la BHE, par exemple en ciblant spécifiquement la protéine qui capte cet acide gras (Mfsd2a), puisse diminuer son étanchéité et permettre aux médicaments de chimiothérapie d’atteindre les cellules cancéreuses cérébrales. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash htJDM | | | |
| Un petit essai clinique de l’Université de Californie – San Diego a montré une efficacité significative mais transitoire d’une dose unique de suramine chez des enfants atteints de trouble du spectre autistique (TSA) en réduisant temporairement leurs symptômes. Ces premiers résultats positifs d’un médicament centenaire -aujourd’hui utilisé dans le traitement de la maladie du sommeil- appellent à des essais plus larges de ce candidat dans le traitement de l’autisme. Développée en 1916 par les fabricants allemands de colorants, la molécule, baptisée plus tard suramine, utilisée au départ contre les trypanosomes responsables de la maladie de sommeil en Afrique, a suscité, ces dernières années, des promesses contre certaines formes d’autisme. De précédentes études, menées chez la souris modèle d’autisme, ont en effet montré qu’une dose unique de suramine a temporairement inversé les symptômes du trouble neurologique. Les TSA englobent un groupe de troubles du développement caractérisés par des difficultés de communication et de langage, des comportements répétitifs et l’incapacité de socialiser. Leur prévalence est estimée à 1 enfant sur 68, et est 4 fois plus élevée chez les garçons que chez les filles. Ce petit essai clinique, mené à l’École de médecine de San Diego de l’Université de Californie a cherché à vérifier l’hypothèse que la mise en » danger cellulaire » pouvait être un déclencheur du trouble, chez 10 garçons, âgés de 5 à 14 ans, diagnostiqués d’autisme. Les chercheurs ont administré la suramine à 5 garçons en 1 injection intraveineuse, les 5 autres garçons ont reçu un placebo. Le traitement permet une réduction mesurable des symptômes d’autisme. Des résultats décrits comme » remarquables » : en effet, les 5 garçons qui ont reçu la suramine présentent des améliorations dans le comportement linguistique et social, une réduction des comportements répétitifs et une augmentation des capacités d’adaptation. D’autant que cette évaluation est basée, précisent les auteurs, à la fois sur des examens d’observation mais également des entretiens et des tests reconnus. Les familles participantes décrivent également les améliorations perçues chez ces enfants ayant reçu de la suramine » Nous avons constaté des améliorations chez notre fils que nous n’avions jamais connues auparavant « , déclare l’un des parents d’un jeune participant autiste âgé de 14 ans. » Dans l’heure qui a suivi l’injection, l’enfant a démontré plus de contact visuel avec le médecin et les infirmières et s’est montré à la fois plus calme mais aussi plus capable d’émotions. Il a commencé à jouer avec son frère de 16 ans… « . Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash ACTN | | | |
| Un petit essai clinique de l’Université de Californie – San Diego a montré une efficacité significative mais transitoire d’une dose unique de suramine chez des enfants atteints de trouble du spectre autistique (TSA) en réduisant temporairement leurs symptômes. Ces premiers résultats positifs d’un médicament centenaire -aujourd’hui utilisé dans le traitement de la maladie du sommeil- appellent à des essais plus larges de ce candidat dans le traitement de l’autisme. Développée en 1916 par les fabricants allemands de colorants, la molécule, baptisée plus tard suramine, utilisée au départ contre les trypanosomes responsables de la maladie de sommeil en Afrique, a suscité, ces dernières années, des promesses contre certaines formes d’autisme. De précédentes études, menées chez la souris modèle d’autisme, ont en effet montré qu’une dose unique de suramine a temporairement inversé les symptômes du trouble neurologique. Les TSA englobent un groupe de troubles du développement caractérisés par des difficultés de communication et de langage, des comportements répétitifs et l’incapacité de socialiser. Leur prévalence est estimée à 1 enfant sur 68, et est 4 fois plus élevée chez les garçons que chez les filles. Ce petit essai clinique, mené à l’École de médecine de San Diego de l’Université de Californie a cherché à vérifier l’hypothèse que la mise en » danger cellulaire » pouvait être un déclencheur du trouble, chez 10 garçons, âgés de 5 à 14 ans, diagnostiqués d’autisme. Les chercheurs ont administré la suramine à 5 garçons en 1 injection intraveineuse, les 5 autres garçons ont reçu un placebo. Le traitement permet une réduction mesurable des symptômes d’autisme. Des résultats décrits comme » remarquables » : en effet, les 5 garçons qui ont reçu la suramine présentent des améliorations dans le comportement linguistique et social, une réduction des comportements répétitifs et une augmentation des capacités d’adaptation. D’autant que cette évaluation est basée, précisent les auteurs, à la fois sur des examens d’observation mais également des entretiens et des tests reconnus. Les familles participantes décrivent également les améliorations perçues chez ces enfants ayant reçu de la suramine » Nous avons constaté des améliorations chez notre fils que nous n’avions jamais connues auparavant « , déclare l’un des parents d’un jeune participant autiste âgé de 14 ans. » Dans l’heure qui a suivi l’injection, l’enfant a démontré plus de contact visuel avec le médecin et les infirmières et s’est montré à la fois plus calme mais aussi plus capable d’émotions. Il a commencé à jouer avec son frère de 16 ans… « . Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash ACTN | | ^ Haut | |
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