Laden...
Le sommet organisé ce lundi à Paris par Emmanuel Macron, pour discuter de la sécurité collective « n’ajoutera pas de poids à l’Europe », selon le Premier ministre tchèque Petr Fiala. Il estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures concrètes : « réétudier le Green Deal pour renforcer la compétitivité, réduire la bureaucratie, expulser systématiquement les migrants qui violent les lois européennes et investir dans la sécurité et la défense».
« De nouvelles discussions informelles, organisées une semaine après le Conseil européen et quelques jours avant les élections allemandes, ne serviront à rien. L’Europe ne sera pas prise plus au sérieux », a-t-il déclaré, sans pour autant commenter l’absence de la Tchéquie, alors que d’autres, dont la Slovénie ou la Roumanie, ont exprimé leur déception de ne pas avoir été invitées à la réunion d’urgence à Paris.
Selon le ministre tchèque de l’Intérieur Vít Rakušan, il n’y a pas lieu de s’inquiéter : « La Pologne a été invitée. (…) Note notre position quant au soutien de l’Ukraine est la même », a-t-il rassuré.
Le président Petr Pavel a opposé son veto à un amendement controversé qui vise à augmenter les salaires des hauts responsables politiques de près de 7 % cette année, tandis que les rémunérations des juges et procureurs n’augmenteraient pratiquement pas, compte tenu de leur revalorisation au cours des années précédentes.
Toutefois, Petr Pavel a également critiqué le projet de l’opposition de geler les salaires des hauts responsables politiques (ministres, députés, sénateurs notamment) pour plusieurs années.
L’amendement sera soumis pour réexamen à la Chambre des députés, qui peut passer outre le veto du chef de l’État.
La participation des entreprises tchèques à l’achèvement de la centrale nucléaire de Dukovany a été au cœur de la visite du ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce Lukáš Vlček en Corée du Sud. Selon l’agence coréenne Jonhap, le contrat sur la construction de deux nouveaux réacteurs à la centrale nucléaire tchèque par la société sud-coréenne KHNP est en cours de négociation et devrait être finalisé en mars.
Comme il a déclaré sur le réseau X, le ministre Lukáš Vlček a discuté, à Séoul, avec son homologue Ahn Duk-geun, d’une collaboration plus étroite entre les entreprises tchèques et coréennes dans le domaine nucléaire. « Nous avons déjà réussi à négocier une coopération sur le développement de l’écosystème des semi-conducteurs », a-t-il écrit.
2025 marque le 35e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et le 10e anniversaire de leur partenariat stratégique.
Des centaines de personnes se sont rassemblées, dimanche, sur la place Hradčanské náměstí pour protester contre les abus sexuels au sein de l’Église catholique et la ratification du traité avec le Vatican. Ils ont demandé la démission de l’archevêque de Prague Jan Graubner, auquel ils reprochent également la récente révocation du vicaire de la paroisse universitaire Saint-Sauveur de Prague, Marek Orko Vácha.
Prêtre et biologiste, Marek Orko Vácha, formé entre autres à l’abbaye de Sept-Fons, est une des personnalités les plus en vue de l’Eglise tchèque. Sa révocation, non expliquée par l’archevêché, a suscité de nombreuses réactions en Tchéquie.
En 2024, 2,7 millions de tonnes de pétrole brut ont été fournies à la Tchéquie par la Russie ce qui représente environ 42 % des importations totales. Toutefois, les importations en provenance la Russie ont baissé de 37 % en glissement annuel. Parallèlement, l’utilisation de l’oléoduc Droujba a diminué.
Les importations de pétrole en provenance d’autres pays augmentent progressivement, selon les chiffres publiés ce lundi par le ministère de l’Industrie et du Commerce et de l’Office tchèque des statistiques. Selon leur données, les importations en provenance d’Azerbaïdjan notamment sont de plus en plus importantes et ont atteint, l’année dernière, presque le même volume que les importations de pétrole russe (2,6 millions de tonnes).
Au total, plus de 6,5 millions de tonnes de pétrole ont été importées en Tchéquie en 2024, soit une baisse de 12 % comparé à l’année précédente.
Des centaines d’étudiants, d’enseignants et d’anciens étudiants critiquent la direction de l’Université Charles pour des primes record que ses membres ont reçues en 2024. Ils ont réagi aux informations publiées par le site d’information iDNES.cz, selon lesquelles la rectrice de l’université Milena Králíčková, ainsi que d’autres membres de l’équipe de direction, ont reçu des rémunérations exceptionnelles à hauteur de plusieurs centaines de milliers de couronnes. Au total, 11,5 millions de couronnes (459 000 euros) ont ainsi été distribués.
Près de 40 employés, 300 étudiants et 130 anciens étudiants et sympathisants de l’Université Charles ont envoyé une lettre ouverte à la rectrice, dans laquelle ils dénoncent, entre autres, le sous-financement de l’enseignement supérieur. Ils critiquent également les propos de la porte-parole de l’université. Selon celle-ci, la distribution des primes correspond à « une situation sans précédent » à laquelle la direction de l’université a dû faire face suite à la fusillade tragique survenue en décembre 2023 à la Faculté des lettres.
La Tchéquie subit une vague de froid qui devrait se prolonger jusqu’à la moitié de la semaine. Lundi matin, les températures ont chuté à -27,6°C à Jizerka, dans les monts Jizerské hory, soit la température la plus basse mesurée à cet endroit depuis quatre ans.
Il faisait également très froid dans d’autres communes de la région de Bohême du Nord, avec par exemple -18,6°C à Stráž pod Ralskem, près de Česká Lípa.
Mardi, jour de fête des Gizela, le ciel sera dégagé sur l’ensemble du territoire, avec les températures entre -4°C et 0°C.
Récemment accusé d'ingérence par le gouvernement slovaque dirigé par Robert Fico, le gouvernement tchèque refuse de reprendre les consultations bilatérales traditionnelles avec Bratislava, sur fond de profondes divergences quant à la guerre en Ukraine et l'attitude à adopter envers Moscou. Tomáš Strážay dirige l'Association slovaque de politique étrangère et enseigne à l'Université paneuropéenne de Bratislava.
Toute enclavée qu’elle soit, la Tchéquie a eu une histoire maritime importante au cours du siècle écoulé. Un de ses symboles, le tout dernier navire encore existant, va toutefois effectuer son ultime voyage : à la casse, même si des parties du navire devraient être rapatriées à Třinec, la ville industrielle de Moravie-Silésie qui lui a donné son nom.
Ce courriel vous est envoyé automatiquement selon la configuration que vous avez choisi pour votre abonnement aux informations de Radio Prague. Pour changez le réglage cliquez ici.
© 2025, Radio Prague International - émissions internationales de la Radio publique tchèque, tous droits réservés.
https://francais.radio.cz, e-mail: francais@radio.cz, Facebook, Twitter, Youtube, Instagram
Laden...
Laden...
© 2025