Paris, lundi 16 juillet 2018 Simone Wapler : Les instructifs déboires d'un gérant de hedge fund Depuis 2009, les gérants qui spéculent à la baisse cumulent les infortunes. Les liquidités des banques centrales polluent même le capital-risque dont les prix s'envolent aussi. Bill Bonner : La situation peut-elle mal tourner mal tourner pour le Deep State ? Même si Trump passe pour un trublion, tout semble pour le moment sous contrôle du Deep State. Mais parfois, l'imprévu se produit... Damien Theillier : L'art de négocier selon Trump Mettre la pression, maximiser ses options, une mauvaise publicité est parfois meilleure qu'aucune... Les principes de Trump sont tout sauf brouillons ou stupides. LES NOTES DE SIMONE WAPLER Les instructifs déboires d'un gérant de hedge fund David Einhorn était une star. Ce gérant avait prévu la faillite de Lehman Brothers, avait investi en conséquence et fait gagner beaucoup d'argent aux investisseurs de son fonds Greenlight. Hélas, la lumière du phare vert devient de plus en plus falote. Après avoir gagné seulement 1,6% en 2017 et perdu 19% au premier semestre 2018, les clients fuient. David Einhorn a misé en 2017 sur la chute de Netflix, Amazon, Tesla. Il a eu tort. Il avait misé sur la remontée des taux longs en France en 2014. Il a eu tort. En ce moment, il détient une grosse position sur General Motors. Que peut-on retenir de ce genre de malheur ? La "Stratégie T.R.U.M.P"... ... Ou comment engranger des Revenus Garantis en quelques minutes seulement Cliquez ici pour découvrir comment accumuler des gains à répétition et vous constituer vous aussi votre revenu supplémentaire. |
Qu'il est imprudent de parier à la baisse sur des actions ou des obligations lorsque les banquiers centraux ont 100% la main sur les marchés financiers. Ce n'était pas encore le cas en 2008. Récemment, ceux qui ont parié sur la chute des banques allemandes Deutsche Bank et Commerzbank lèchent leurs plaies financières. Notre problème en tant qu'investisseur particulier est que nous savons : que le prix des actifs financiers – actions comme obligations – est bien trop élevée, qu'il faut acheter bas pour espérer revendre plus haut, que nous avons atteint probablement le sommet des marchés au début de l'année. Pour illustrer ce dernier point, voici la capitalisation en dollar de toutes les actions rentrant dans l'indice mondial Bloomberg : Nous savons tout cela mais nous savons aussi que si nous ne faisons rien avec notre argent, nous en perdons puisque les taux d'intérêt réels (rémunération de l'argent placé sans risque diminuée de l'inflation) sont nuls ou négatifs. La seule solution raisonnable consiste donc à acheter des actions valorisées à l'ancienne (cinq à sept fois leurs bénéfices), que ce soit des entreprises dites de croissance ou mature, et à se couvrir avec le seul actif financier actuellement décoté : l'or. Dénicher des actions correctement valorisées est en ce moment une prouesse. Même dans le non-coté – compartiment traditionnellement moins cher puisque ces investissements sont beaucoup moins liquides – les estimations sont devenues aussi délirantes. L'actualité récente nous en offre une illustration avec le rachat de Mondocteur par Doctolib. Créée en décembre 2013, Doctolib – qui édite un logiciel de prise de rendez-vous médicaux – a connu une croissance lui permettant d'exporter son modèle en Allemagne en 2016. Désormais leader européen dans son domaine, elle fait l'acquisition d'une plus petite proie : Mondocteur, cédé par Largardère Active et qui détient 10% du marché français. D'après Le Monde, le montant "serait compris entre 45 et 50 millions d'euros en cash", avec de l'argent levé auprès d'Accel Partners, Eurazeo et BPI France. Le chiffre d'affaires mensuel de Mondocteur serait de 350 000 € selon les estimations du Journal du Net en 2016. Voici donc une entreprise mature de cinq ans d'âge payée plus de 10 fois son chiffre d'affaires ! Vous noterez que cet achat ne se fait pas avec de l'argent qu'aurait gagné Doctolib. Il se fait avec une levée de fonds dont une partie est de l'argent des contribuables puisque BPI France a mis en pot. Et bien entendu, personne ne parle de bénéfices... Mais terminons sur une note optimiste : il est encore possible de dénicher des entreprises de croissance avec déjà des clients, des marges et des bénéfices et de les payer à un prix raisonnable. Dans ces conditions, des plus-values de 10 fois votre mise à horizon de cinq ans sont probables. Découvrez ici comment investir dans de telles entreprises et participer à leurs augmentations de capital. LES NOTES DE BILL BONNER La situation peut-elle mal tourner mal tourner pour le Deep State ? Aujourd'hui, nous allons observer quelques données. Vous devrez relier les points vous-même. Premièrement, nous sommes allé à une garden party, jeudi dernier. Elle avait lieu dans un petit village, à environ 20 minutes de chez nous : deux couples célébraient leurs 50 ans de mariage. Dans cette région du Poitou, les villes ont été bâties en haut des collines, autour d'un château. Souvent, ces châteaux ont été démolis, par la suite, de sorte que les villageois ne pouvaient plus se protéger. Mais ce château est toujours là, scrutant la campagne, à l'image d'une vieille sentinelle solitaire qui n'aurait jamais su que la guerre était finie. Près du château se trouvaient les vestiges d'une louveterie : un chenil pour chiens de chasse au loup. Selon les chercheurs, les loups ont tué plus de 7 000 personnes, en France, depuis les années 1300. Et selon la légende locale, le dernier loup de France aurait été tué près d'ici, au début du XXe siècle. Naturellement, pendant la garden party, les conversations ont tourné autour du Roi des Loups [sic] en personne : Donald J. Trump. En tant qu'Américain, nous sommes censés avoir une connaissance approfondie du sujet... Ou du moins une opinion. Premier point : des remises en cause de l'ordre établi "Je ne sais que penser de lui", a déclaré le médecin du coin. "Mais je pense que, dans l'ensemble, jusqu'à présent, il est bon. Peut-être qu'il ne le fait pas exprès. Mais il remet en question des choses qui auraient dû être l'être il y a des années. "Par exemple : Comment se fait-il que des troupes américaines soient encore en Europe ? Pourquoi l'Allemagne ne pourrait-elle pas acheter du gaz à la Russie ? Et pourquoi les Européens devraient-ils dépenser de l'argent pour se défendre contre la Russie, qui n'est qu'une modeste économie et ne pose réellement aucun risque d'invasion ? L'Amérique pourrait bien être une plus grande menace. Homo homini lupus." "Hein ?" "L'homme est un loup pour l'homme". "Ah oui... Bien sûr..." Deuxièmement, la guerre commerciale "facile à gagner" devient de plus en plus compliquée. Deuxième point si la "Guerre commerciale" tournait vraiment mal ? Récemment, Jim Cramer, célèbre présentateur de l'émission télévisée Mad Money, a déclaré que les actions flambaient parce que la Chine "a fait comme si de rien n'était". Peut-être. Mais en Chine, il est très important de "sauver la face". Et les Chinois (d'après notre expérience, car nous possédons un bureau à Pékin) sont encore plus chauvins que les Américains. Dans le contexte d'une guerre commerciale de type "Nous contre Eux", nous miserions plutôt sur les Chinois. [NDLR : Dans cette guerre commerciale, il y a un aspect rarement abordé : celui de la propriété intellectuelle. Découvrez ici comment s'opère un transfert de richesse de ce côté et comment vous pourriez en tirer profit avec les conseils de notre expert.] Les véritables barrières commerciales entre les deux pays n'ont cessé de diminuer pendant des années... et cela continuerait probablement si on les laissait tranquilles. Donc, il se peut que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ne soit qu'un stupide coup d'éclat politique. Mais de temps en temps, les coups d'éclat tournent mal. Les économies chinoise et américaine sont mutuellement dépendantes... et toutes deux dépendent de l'argent falsifié prêté à des taux bidon. Aujourd'hui, les transactions commerciales et financières entre la Chine et l'Amérique représentent environ un tiers du PIB mondial. Au cours de ces 30 dernières années, les investissements ont été multiplié par 50, en Chine. Personne, nulle part et en aucune façon, n'aurait pu investir tout cet argent de manière raisonnable. La Chine, elle, en a trop fait : et à présent, ses capacités de production sont excédentaires dans toute une gamme de secteurs... et elle possède des villes fantômes dans tout le pays. Faire comme si de rien n'était ? Probablement pas. S'effondrer ? Peut-être. Un choc majeur intervenant dans les échanges commerciaux américano-chinois pourrait faire chuter l'économie chinoise en premier... puis entraîner avec elle les Etats-Unis et le monde entier dans une dépression. Troisième point : la Cour Suprême et pourquoi Kavanaugh ? Voici le troisième troisième point : le candidat à la Cour Suprême choisi par Trump. Brett Kavanaugh a tout l'air d'un choix raisonnable. Ce n'est pas un extrémiste. Il est catholique, mais sans être bigot. Il est "conservateur", mais pas trop regardant sur ce qui doit être "conservé". Globalement, il a toute l'apparence d'un être humain respectable et raisonnable. Alors pourquoi Donald J. Trump l'a-t-il recommandé pour siéger à la Cour Suprême ? Selon nous, Trump n'a aucun respect pour la Constitution, personnellement... et ne se soucie pas non plus de l'Arrêt Roe v. Wade [NDR : arrêt rendu par la Cour Suprême, en 1973, concernant l'avortement]. Ce qui l'intéresse, c'est le pouvoir qui va avec la fonction qu'il exerce désormais : il ne veut pas que qui que soit, à la Cour Suprême, lui fasse obstacle. Etoffons un peu plus notre hypothèse : Le Deep State dirige le pays. Mais au sein du Deep State, certaines factions se font concurrence, avec différentes idées concernant la façon de se partager le butin. M. Trump privilégie une faction et met l'autre dans l'embarras. Mais ses principaux accomplissements – des budgets plus importants, des déficits plus importants et plus de guerres – trouvent toujours un écho favorable dans le Deep State. Le Big Data devient un outil important, permettant au Deep State de diriger, de modifier et de manipuler le public. Si nous avons raison, il fait équipe avec Google, Facebook et Amazon pour réunir des données... et les utiliser pour identifier et marginaliser les fauteurs de trouble. Pourquoi Kavanaugh ? Le Huffington Post a la réponse : "En 2015, Kavanaugh a rédigé une 'opinion concordante', vis-à-vis de la Cour d'Appel des Etats-Unis pour le Circuit Fédéral, affirmant que l'obtention sans mandat des registres d'appels téléphoniques était constitutionnelle. Ce programme controversé avait été révélé en 2013, avec l'aide d'Edward Snowden, un ex-employé du renseignement qui a fait 'fuiter' dans la presse des documents classés confidentiels concernant les surveillances menées par le gouvernement. Selon ces révélations, la NSA aurait collecté pendant des années des métadonnées téléphoniques – permettant au gouvernement de voir qui était contacté, mais pas les conversations – auprès des plus grands opérateurs américains de téléphonie. A l'époque, Kavanaugh a écrit qu'il pensait que les 'besoins cruciaux en matière de sécurité nationale l'emportaient sur l'impact exercé sur la vie privée' et il s'est joint à d'autres juges de la Cour pour refuser de réentendre une affaire contestant ce programme au nom du Quatrième Amendement." Brett Kavanaugh est un homme du Deep State... un produit du Marigot, dévoué à ce dernier. Dernier point : lorsque les choses tournent mal Voici notre dernière donnée : que se passe-t-il au Nicaragua ? Nos fidèles lecteurs savent que nous possédons une propriété sur la côte du Nicaragua. Donc, en général, nous gardons un oeil sur ce qui se passe dans ce pays. Nous avons appris que 100 personnes avaient été tuées, essentiellement dans les rues de la capitale du pays, Managua. Les manifestants veulent se débarrasser de Daniel Ortega et de sa femme, respectivement président et vice-présidente. Ses partisans – y compris, apparemment, des unités paramilitaires du Deep State – attaquent les manifestants. Et certains criminels et assassins se servent peut-être des troubles sociaux pour couvrir les cambriolages et meurtres qu'ils commettent. Il est difficile d'estimer jusqu'où cela pourrait aller. Mais les choses tournent mal. Souvent, les mouvements de réforme débutent avec des objectifs raisonnables. Ensuite, ils tombent sous l'emprise des réformateurs les plus impitoyables et extrémistes. Tout comme la guerre commerciale de Donald Trump, les manifestations du Nicaragua pourraient se transformer en quelque chose de plus grave. Mais qui sait ? Pour l'instant, nos sources de Rancho Santana – cette station balnéaire sur la côte Pacifique, à la création de laquelle nous avons participé il y a 20 ans – nous disent que le soleil brille, que les vagues sont idéales pour le surf, et que les gens sont paisibles. C'est calme, peu de touristes sont venus d'Amérique du Nord. Avec un peu de chance, les problèmes se règleront, à Managua... La vie reprendra son cours normal et agréable. Mais qui sait ? Homo homini lupus. L'intelligence artificielle est le dernier exemple d'une technologie qui révolutionne le monde. Les gens ne la voient pas parce qu'ils ne savent pas où regarder. Vous si : regardez ICI LES NOTES DE DAMIEN THEILLIER L'art de négocier selon Trump "Mon style de négociation est assez simple et direct", écrit-il dans The Art Of The Deal. "Je vise très haut, et puis je continue à pousser et à pousser pour obtenir ce que je veux, parfois je me contente de moins que je ne cherchais, mais dans la plupart des cas, je me retrouve avec ce que je veux." Autrement dit : mettez la pression maximum, vous aurez l'avantage. Une anecdote à propos d'un deal : "Un 727 neuf se vendait environ 30 M$, J'en ai offert 5 M$, ce qui était un prix ridicule. Ils ont proposé 10 M$, et à ce moment-là, j'ai su que j'avais beaucoup gagné, peu importe comment la négociation prenait fin". Maximisez vos options : "Je ne reste pas focalisé sur une opportunité ou une approche. Comme un jongleur, je lance un maximum de quilles en l'air et si je n'en rattrape qu'une, elle me rendra riche". Selon le milliardaire l'adage selon lequel l'emplacement fait tout dans l'immobilier n'est pas vrai. "Vous pouvez choisir un endroit médiocre et le transformer en quelque chose de beaucoup mieux simplement en attirant les bonnes personnes", écrit-il. Car une fois que vous avez conclu un marché, la seule façon de le rentabiliser est d'attirer des clients, explique-il. Manipuler la presse Comment faire ? Il ne faut pas hésiter à créer de la controverse pour piquer l'intérêt des médias : "Une chose que j'ai apprise à propos de la presse, c'est qu'ils ont toujours faim d'une bonne histoire, et que plus c'est sensationnel, mieux c'est, c'est dans la nature du métier, et je le comprends. Si vous êtes un peu différent, ou un peu outrancier, ou si vous faites des choses audacieuses ou controversées, la presse va écrire à votre sujet". Une autre anecdote : en 1979 il a pris la décision de détruire quelques sculptures lorsqu'il a fait construire la Trump Tower, ne s'attendant pas à un tollé des designers et amateurs d'art. "Même si la publicité était presque entièrement négative, il y en avait beaucoup, et cela attira énormément d'attention sur la Trump Tower", écrit-il. "Presque immédiatement, nous avons vu une augmentation des ventes d'appartements, je ne dis pas que c'est une bonne chose, et en vérité, ça dit quelque chose de pervers de notre culture. Mais je suis un homme d'affaires et j'ai appris une leçon de cette expérience : une bonne publicité est préférable à une mauvaise, mais d'un point de vue financier, une mauvaise publicité est parfois meilleure qu'aucune". Faire fantasmer les gens Si vous voulez tirer le meilleur parti de vos affaires il faut vous créer un personnage public et jouer avec les fantasmes des gens : "la plupart des gens pensent petit, parce que la plupart des gens ont peur du succès, peur de prendre des décisions, peur de gagner", écrit-il. Pour créer le "buzz" vous devez manier l'art d'exagérer : "Les gens peuvent ne pas toujours penser grand, mais ils sont toujours très excités par ceux qui le font. C'est pourquoi une petite hyperbole ne fait jamais de mal. C'est ce que j'appelle une hyperbole véridique ('truthful hyperbole'), une forme innocente d'exagération et une forme très efficace de promotion." Parfois il faut savoir laisser planer le doute : "Un jour j'ai reçu un appel d'un journaliste me demandant s'il était vrai que le prince Charles avait acheté un appartement dans la Trump Tower. J'ai refusé de confirmer ou de nier la rumeur. C'était tout ce dont les médias avaient besoin." Accepter le conflit Trump affirme également qu'il préfère être coopératif et positif, mais que parfois il est nécessaire d'être conflictuel quand l'autre partie vous traite mal ou essaie de profiter de vous. "Le risque est que vous aggraviez une mauvaise situation, et je ne recommande certainement pas cette approche à tout le monde", écrit-il. "Mais d'après mon expérience, si vous vous battez pour quelque chose en quoi vous croyez, même si cela implique de vous aliéner certaines personnes en cours de route, les choses s'arrangent généralement pour le mieux à la fin". Les combats du président Trump Désormais président depuis plus d'un an, Trump n'arrête pas de négocier. Il négocie avec le Congrès américain, avec la Chine, avec l'Iran, avec le G8, avec la Corée du Nord. Que faut-il retenir de cet art de la négociation, appliqué à la politique ? Quand il brandit la menace d'une guerre commerciale contre la Chine, quand il envisage même d'anéantir la Corée du Nord à l'arme nucléaire, est-il fou ou génial ? Il sait que les conséquences pour son propre pays pourraient s'avérer catastrophiques. [NDLR : Notre spécialiste – qui avait prévu le Brexit – a des révélations choquantes à faire sur l'Amérique de Donald Trump. En tant qu'investisseur français, un événement vous ouvre une petite fenêtre de tir pour votre retraite. Découvrez-le ici et, surtout, découvrez comment en faire profiter votre portefeuille.] Ni fou, ni génial, il est simplement lui-même. Il met la pression maximale pour obliger l'autre partie à s'asseoir à la table des négociations. A la surprise générale, les Chinois ont fait des concessions. Et Kim Jung-un a pris le parti de rencontrer Trump en tête-à-tête. Paris gagnés ? L'avenir le dira. Dans son propre pays, le président-milliardaire a initié une baisse d'impôts massive. La plus importante depuis l'ère Reagan, à laquelle sa fortune personnelle doit beaucoup. Rappelons au passage que les dépenses publiques aux Etats-Unis, s'élèvent à moins de 40% du PIB tandis que la France avec ses 57%, reste l'un des pays les plus dépensiers du monde civilisé. De quoi faire réfléchir son ami Emmanuel Macron... A lire en complément : La révolution Trump, par Drieu Godfridi Trump. Pour le meilleur et pour le pire, par Evelyne Joslain Qui est vraiment Donald Trump ? Par Laure Mandeville |