La chute de la Silicon Valley Bank a mis en lumière l'attention que doivent porter les start-up à leurs partenaires bancaires. Et les stratégies qu'elles doivent adopter pour survivre en cas de crise.

Entre le contexte macroéconomique morose et le ralentissement des levées de fonds, les jeunes pousses du secteur, que ce soit des logiciels ou des marques numériques, doivent s'adapter. Fini l'acquisition client à tout va et place à la rétention.

Même si l'inflation pèse sur les ventes en ce début d'année, les plateformes de livraison de repas tablent sur de meilleurs résultats, portés surtout par la deuxième partie de l'année.

Face à la pression réglementaire, les proptechs diversifient leurs offres historiques pour répondre aux nouvelles attentes de leurs clients sur la rénovation énergétique, comme Masteos, qui s'associe avec EDF. Mais le secteur fait face à plusieurs freins, notamment le manque de main-d'oeuvre qualifiée.

Baptisé « Galion.exe », cette société de capital-risque a la particularité d'être détenue par plus de 250 entrepreneurs. Une douzaine d'investissements, compris entre 1 et 4 millions d'euros, devait être réalisée par an, dans tous les secteurs.

Les cadres passent 25 heures par semaine en moyenne en réunions, alors que 46 % d'entre elles n'ont pas lieu d'être, estime une nouvelle étude. Réduire la liste des invités et envoyer l'ordre du jour à l'avance font partie des astuces pour animer une réunion constructive.

Cette start-up française de scooter électrique déploie des mini-stations de recharge dans lesquelles les clients peuvent échanger les batteries vides. Elle vient de lever 27 millions d'euros.

Cette révélation arrive alors que le milliardaire est sous le feu des critiques pour son rôle joué dans le “bank run” dont a été victime la Silicon Valley Bank la semaine dernière. Il avait conseillé à toutes les participations de sa société de gestion Founders Fund de retirer tous leurs fonds.

Cetta start-up, qui appartenait autrefois à Flipkart, est désormais valorisée 12 milliards de dollars. Elle a récemment déclaré vouloir lever près d’1 milliard de dollars dans les mois à venir. 

La proposition de l'UE, qui est encore à l'étude, entrera en vigueur au plus tôt à la fin de l'année. Même si elle est censée restreindre les actions des grandes entreprises, elles pourraient aussi pénaliser énormément les jeunes pousses.

La banque californienne était une référence pour la tech mondiale. En moins de trois jours, ce mastodonte s'est effondré sur lui-même, menaçant d'entraîner dans sa chute une bonne partie de l'économie américaine, avant d'être sauvé par le régulateur. Récit de ces heures qui ont fait trembler la Silicon Valley.