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Actualité et infos européennes |
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« Je proposerai un changement radical, car c’est ce dont l’Europe a besoin. » L’ancien président de la BCE, et ancien président du Conseil italien, Mario Draghi, est connu pour peser ses mots. Son « what ever it takes »(quoi qu’il en coûte) est resté célèbre. De quel changement radical parle-t-il à présent ?
De la compétitivité européenne. Les règles du marché sur lesquelles l’UE s’est calée depuis plusieurs décennies ne sont plus respectées par les grands acteurs internationaux, Washington et Pékin en premiers. « Cela exige d’agir comme Union européenne comme jamais auparavant », a annoncé Draghi. Son rapport sur la compétitivité est très attendu. Et les rumeurs reprennent sur l’hypothèse de voir Mario Draghi succéder à Ursula von der Leyen à la tête de la Commission. Emmanuel Macron en rêve, Donald Tusk y verrait un vrai contrepoids à Berlin, Giorgia Meloni a un bon rapport avec Draghi et pourrait en tirer bénéfice pour l’Italie.
Mario Draghi aurait le calibre pour faire face à un retour de Trump, pour soutenir l’Ukraine, parler à Pékin… Reste l’inconnue (parmi d’autres) qui entoure les choix d’Olaf Scholz, le chancelier allemand. |
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Laurent MARCHAND, rédacteur en chef délégué à l'International |
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| "L'Europe selon Draghi", titre le quotidien italien la Repubblica ce mercredi. Avant la remise de son rapport européen sur la compétitivité, l'ex-président du Conseil italien, Mario Draghi, en appelle à un "changement radical" au sein de l’Union européenne pour soutenir la compétition avec la Chine et les États-Unis.
Certains acteurs "ne respectent plus les règles et poursuivent activement des politiques visant à renforcer leur position concurrentielle", a expliqué Mario Draghi lors d’une conférence sur les droits sociaux européens à La Hulpe, en Belgique, juste avant un Conseil européen ce jeudi. "Notre capacité de réponse a été limitée, car notre organisation, notre prise de décision et notre financement ont été conçus pour le monde d’avant, avant le Covid, la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et le retour des rivalités entre les grandes puissances", a-t-il ajouté. |
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