Pandémie Un essai clinique à base de nicotine Études chinoise et française se rejoignent : la proportion de fumeurs soignés pour le Covid-19 est faible. En Asie, des chercheurs ont chiffré la part de patients fumeurs à 12,6 %, alors que la population globale en compte 28 %. Dans une étude de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), les taux dans l’Hexagone sont de 8,5 % contre 25,4 %. De quoi émettre l’hypothèse que fumer réduirait le risque de développer une infection symptomatique ou grave au nouveau coronavirus. En cause : la nicotine, qui amènerait le virus à pénétrer moins facilement les cellules, où il s’implante généralement. Dès lors, un essai clinique va être mené à base de patches de nicotine. Pour autant, le tabac demeure la première cause de mortalité en France et cause 75 000 décès par an. |
Un vaccin testé sur l’homme en Allemagne 200 volontaires sains, âgés de 18 à 55 ans, vont pouvoir participer au quatrième essai d’un vaccin sur l’homme dans le monde. Celui-ci sera effectué outre-Rhin et porté par la société BioNTech ainsi que par le laboratoire américain Pfizer. Les vaccins sont d’autant plus difficiles à mettre au point que le virus à l’origine du Covid-19 mute. |
Le Missouri porte plainte contre la Chine L’État américain accuse Pékin d’avoir minimisé la gravité de l’épidémie, caché sa contagiosité et fait arrêter des lanceurs d’alerte… Le Missouri demande, sans les chiffrer, des dommages et intérêts. Déposée au civil le 21 avril, sa plainte vise notamment le gouvernement et le Parti communiste chinois. |
Économie La reprise doit être « verte, pas grise » Alors que le Parlement examine actuellement le projet de budget rectificatif, avec 110 milliards d'euros d'aides, dont 20 milliards pour recapitaliser des entreprises stratégiques en difficulté, la reprise doit être « verte, pas grise », insiste le Haut Conseil pour le climat (HCC), instance indépendante créée par Emmanuel Macron pour évaluer les politiques publiques de lutte contre le réchauffement climatique. Le HCC recommande qu'aides budgétaires et incitations fiscales aux collectivités et aux entreprises soient « clairement subordonnées à l'adoption explicite de plans d'investissement et de perspectives compatibles avec la trajectoire bas carbone » et que tout sauvetage du secteur automobile s'inscrive dans une reconversion vers des véhicules propres. |
Hausse des prix des fruits et légumes Les prix des fruits et légumes ont progressé de 9 % entre la semaine du 2 au 9 mars et celle du 6 au 11 avril, selon une étude de l'UFC-Que choisir. La hausse est même de 12 % pour les produits bio, selon des relevés effectués dans plus de 4 600 drives sur 116 000 prix. Les ménages auront du mal à se consoler avec la baisse du prix de l'essence. Malgré la chute historique des cours du brut américain, celle-ci est toute relative en raison de la fiscalité et du fait que l'essence provient essentiellement du Brent de mer du Nord, moins touché par la dépréciation des cours. |
Pétrole et denrées agricoles La baisse de la demande mondiale due à la récession qui s'annonce affecte non seulement le prix du pétrole, mais aussi celui des denrées agricoles. Maïs, soja, coton, viandes bovine et porcine ont déjà vu leurs cours se replier sur les marchés à terme de Chicago. Le recul depuis le début de l’année était de 13 % pour le maïs au 15 avril, de 9 % pour le soja, de 24 % pour le coton, et même de 45 % pour la viande porcine. Si le blé a été pour l'instant épargné, les analystes s'inquiètent tout de même, de même que pour le sucre. Un phénomène également constaté pour le cuivre, le minerai de fer et d’autres matières premières industrielles. |
Droit Environnement et énergie Un décret publié au Journal officiel, mercredi 22 avril, fixe la reprise d’une série de délais et de prescriptions imposés par le Code de l’environnement et le Code de l’énergie. Pour rappel, l’ordonnance n° 2020-306 du 25 mars avait suspendu la quasi-totalité des délais imposés par la loi entre le 12 mars et jusqu’à un mois à compter de la fin de l’état d’urgence sanitaire. Pour des motifs tenant aux intérêts fondamentaux de la nation, à la sécurité, à la protection de la santé et de la salubrité publique, ainsi qu’à la préservation de l’environnement. Sont concernés ceux relatifs au traitement des eaux, aux transmissions du programme prévisionnel d’épandage et à la procédure de consultation du public préalable à l’édiction des arrêtés préfectoraux fixant les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse. |
Données de santé Publié au Journal officiel, mercredi 22 avril, un arrêté permet à la plateforme des données de santé et à la Caisse nationale de l’Assurance-maladie de recevoir une série de datas de santé à caractère personnel, « aux seules fins de faciliter l’utilisation des données de santé pour les besoins de la gestion de l’urgence sanitaire et de l’amélioration des connaissances sur le virus » SARS-CoV-2. Parmi elles, les données cliniques et de pharmacie, mais aussi les enquêtes réalisées auprès des personnes pour appréhender leur vécu de la maladie. |
|