| Paris, mardi 20 novembre 2018 • Simone Wapler : Trop de taxes, trop de crédits et trop de dettes La mésaventure de Carlos Ghosn n'est qu'un détail dans le renversement d'une tendance qui durait depuis 30 ans. • Bill Bonner : Les banques centrales visent Bitcoin Les récents propos de Christine Lagarde sur le bitcoin et les cryptomonnaies comportent une menace voilée. Les initiés veulent reprendre la main. • Nicolas Perrin : 2018 : l'année de l'euro ou l'année du début de la fin 2018 nous a été vanté comme l'année de l'euro mais les tensions politiques, la crise budgétaire italienne et le ralentissement de la croissance en fin d'année démentent ce pronostic.
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LES NOTES DE SIMONE WAPLER
| Trop de taxes, trop de crédits et trop de dettes
| Carlos Ghosn, Nissan, Renault... tous les médias français ne parlent que de cela ce matin. Je vous livre le dessin humoristique de L'Opinion de ce jour, c'est largement suffisant pour couvrir le sujet pour nous autres investisseurs particuliers. Certes, rendons à Carlos ce qui est à Carlos : depuis 10 ans, le cours de Renault a été multiplié par quatre tandis que le CAC 40 n'a progressé que de 83%. Une belle surperformance que n'ont pas atteint L'Oreal, Air Liquide, LVMH, Michelin et d'autres grandes de la cote française qui n'ont pas cet actionnaire très encombrant qu'est l'Etat. Mais n'oublions pas de prendre du recul. Quand les marchés montent, la marée emmène presque toutes les actions avec elle, certaines plus haut que d'autres.
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Quand les marchés baissent, la marée fait baisser presque toutes les actions, même les mieux gérées. Il semblerait bien que la renverse de marée ait vraiment déjà commencé. Nous vous avions averti dès la fin de l'année 2017 du retournement d'une tendance trentenaire sur les marchés obligataires : les taux longs sont repartis à la hausse aux Etats-Unis. "La vie financière va changer. Les refinancements seront plus douloureux, la dette coûtera plus cher", écrivions-nous. En 11 mois, les effets de la hausse des taux sont déjà perceptibles sur la consommation de la plus grosse économie du monde, les Etats-Unis. "Le marché évalue un ralentissement de la dépense de consommation", écrit Lev Borodovsky dans le Daily Shot du Wall Street Journal. Le recul des FAANG (Facebook, Amazon, Alphabet, Netflix, Google) – les entreprises stars du Nasdaq aux évaluations ahurissantes – est significatif. Ces actions dépendent du dynamisme de la consommation courante. Pour le moment, l'indice large Standard & Poor's 500 est encore dans le vert en 2018 mais si la chute des FAANG se poursuit, ce sera une autre histoire. La dette bon marché soutient le capital mort et les zombies Sur le marché obligataire, les rendements continuent à s'élever ; aux Etats-Unis le taux moyen des entreprises mal notées est passé depuis le début de l'année de 5,50% à 7,19%. Pour les entreprises européennes toutes confondues, le rendement est passé de 0,75% en janvier à 1,39%. La dette des entreprises américaines dépasse 46% du PIB américain. Un record absolu qui dépasse celui de 2008. Une partie de cette dette a été consacrée à des opérations de rachat d'actions afin d'augmenter les dividendes. Les taux montant, le capital mort va être de plus en plus difficile à camoufler. Le capital mort, ce sont les investissements passés dont il s'avère qu'ils sont improductifs. Pour faire croire qu'ils deviendront un jour source de richesse, les zombies empruntent pour durer. Quant aux gens, de plus en plus empruntent pour pouvoir consommer. En France, les trois quarts des véhicules neufs sont vendus avec un crédit. Si les taux longs continuent à monter (et nous pensons que ce sera le cas), vous devriez éviter tout investissement dans des entreprises endettées ou qui vendent des produits de consommation que les gens achètent à crédit. [NDLR : Comment trouver des sources de revenus stables et diversifiées ? Connaissez-vous cette stratégie boursière très originale qui repose sur de l'immobilier et peut vous procurer des "loyers" réguliers ? Découvrez-la en cliquant ici.] Finalement, Carlos Ghosn part au bon moment... | LES NOTES DE BILL BONNER
| Les banques centrales visent Bitcoin
| Nous sommes à Dublin... en route vers les Etats-Unis. Dublin est une ville animée. Pas particulièrement élégante, contrairement à Paris, et pas particulièrement dynamique, à l'inverse de Londres. Elle n'est pas non plus particulièrement gigantesque et imposante, à rebours de New York ou Chicago. C'est plutôt un endroit confortable, charmant, où il fait bon vivre... avec de nombreux restaurants, hôtels et bars où l'on peut passer une heure agréable devant un feu de cheminée en compagnie d'une pinte de Guinness. | Bill nous envoie une vue de Grafton Street, à Dublin | Mais venons-en à notre sujet – l'argent. Les compères, premiers bénéficiaires de l'argent factice Les autorités et leurs compères étaient parmi les principaux bénéficiaires du système d'argent factice et de son injustice fondamentale. Leurs actions, obligations, biens immobiliers, options, primes et salaires ont grimpé... tandis que l'actif principal du citoyen ordinaire – son temps – a vu sa valeur chuter. Nous sommes d'avis que lorsque la prochaine crise arrivera, les autorités prendront des mesures désespérées pour protéger leurs biens mal acquis. [NDLR : Quelles mesures ? La réponse est ici... ainsi que les mesures de protection à prendre maintenant.] Parmi les nombreux spectres qui nous hantent aujourd'hui, il y a un fantôme – les monnaies numériques. La semaine dernière, Christine Lagarde, à la tête du Fonds monétaire international (FMI) s'est exprimée... et le bitcoin a chuté, perdant 11% en une seule séance. Bien entendu, on ne sait pas exactement ce qui a déclenché cette vague de ventes. La veille, cependant, Mme Lagarde avait prononcé un discours à Singapour. Cette initiée du Deep State suggérait que les banquiers centraux devraient eux aussi se mettre aux cryptomonnaies. Non pas en tant qu'acheteurs, mais en tant que vendeurs de leurs propres devises numériques : "Pour leur part, les cryptomonnaies cherchent à ancrer la confiance dans la technologie. Tant qu'elles sont transparentes – et si vous vous y connaissez en technologie – vous pouvez faire confiance à leurs services. Tout de même, je ne suis pas entièrement convaincue. Une réglementation correcte de ces entités restera un pilier de confiance. Devrions-nous aller plus loin ? Au-delà de la réglementation, l'Etat devrait-il être un intervenant actif sur les marchés de la monnaie ? Devrait-il remplir le vide laissé par le recul de la monnaie en espèces ? Permettez-moi d'être plus précise : les banques centrales devraient-elles émettre une nouvelle forme numérique de monnaie ? [...] La technologie va changer, et nous le devons aussi. Sous peine de rester la dernière feuille sur une branche morte, les autres ayant décidé de s'envoler avec le vent. Dans le monde des fintechs, nous devons maîtriser le changement afin qu'il soit équitable, sûr, efficace et dynamique". Au milieu de tout ce blabla politiquement correct, il y avait un avertissement à l'attention du secteur des cryptos : nous aussi, nous pouvons le faire. En mieux. L'armée et l'argent, les deux mamelles nourricières des initiés Les gouvernements ont toujours contrôlé deux choses : l'armée et l'argent. Dans les deux cas, le contrôle n'est jamais complet. Des généraux populaires passent à l'ennemi ou tentent des coups d'Etat (Sylla... César... Napoléon). Rien qu'en 1990, on dénombrait huit tentatives de coups militaires dans le monde. L'argent est lui aussi soumis aux autorités... jusqu'à un certain point. Au Zimbabwe, il y a 10 ans, par exemple, le gouvernement a déclaré que le dollar zimbabwéen était une monnaie légale... et l'a rendue disponible par pleins camions. Mais personne n'en voulait. Lors de notre conférence à Kilkenny la semaine dernière, nous avons abordé les raisons pour lesquelles la monnaie se prête aux révolutions... à la numérisation... et aux manipulations gouvernementales. "L'argent n'est que de l'information. Mais c'est de l'information importante. Il nous indique ce que nous pouvons réclamer aux autres – leur temps, leurs ressources et leur production. Comme l'a dit T. Boone Pickens, 'c'est ainsi qu'on compte les points dans la vie'." Aux Etats-Unis, comme toujours, les billets contrefaits sont allés aux riches, aux élites et aux initiés. Des liasses de billets Vous aurez compris qu'il serait très facile, pour les autorités, d'introduire une forme de monnaie numérique. Dans les faits, notre argent l'est déjà. Mais le cash reste disponible et peut être utilisé. En Argentine, jusqu'à récemment, lorsque vous passiez une transaction, vous veniez avec des liasses de billets. Même lorsqu'ils achetaient et vendaient des propriétés à un million de dollars, les Argentins venaient avec des sacs en papier (afin de ne pas attirer les soupçons) pleins de billets verts. Ils ne faisaient pas confiance aux banques. Et le gouvernement avait mis en place des contrôles de change pour empêcher les gens de transférer leurs fonds. Cela avait engendré une situation complexe où tout le monde devait calculer les prix en pesos "légaux", en pesos illégaux et en dollar... puis organiser le transfert d'une partie du prix d'achat officiel... le reste étant "en sous-main". Tant que vous aviez accès à du cash, vous pouviez faire affaire – et défier le gouvernement. Bien entendu, les autorités argentines voulaient elles aussi vendre et acheter. Et elles ne voulaient pas complètement étouffer l'économie. Elles faisaient donc des exceptions... et toléraient de nombreuses choses qu'elles avaient déclarées illégales. A un moment, elles postaient même des policiers devant les changeurs d'argent officieux pour que les transferts – pourtant interdits – puissent se faire plus en sécurité. Le cash est difficile à contrôler pour les gouvernements – et quasi-impossible à surveiller. Une devise numérique émise par une banque centrale, en revanche, leur simplifierait la tâche. En vous forçant à conserver votre argent dans un compte à la banque centrale, les autorités pourraient contrôler votre argent... et la manière dont vous le dépensez. Elles pourraient aussi vous contrôler vous.
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| LES NOTES DE NICOLAS PERRIN
| 2018 : l'année de l'euro ou l'année du début de la fin
| L'avenir de l'euro paraît sombre et le futur président de la BCE aura du pain sur la planche. La semaine du 29 octobre était truffée de fêtes et d'anniversaires. On avait d'abord les 10 ans de Bitcoin, placés sous le signe d'Halloween (le 31 octobre), c'est-à-dire le jour de l'année où les règles sont suspendues. Heureux hasard du calendrier, ou intention délibérée de la part de celui qui aura bravé la règle de monopole étatique de la monnaie ? Satoshi Nakamoto n'étant pas là pour trancher, la question restera en suspens. Puis est arrivé le 1er novembre, qui était le 25ème anniversaire de l'entrée en vigueur de Maastricht, le traité ayant officialisé la décision de créer l'euro. Amusante coïncidence également, puisque ce jour-là est aussi celui de la fête des morts. Avec les velléités fédéralistes d'Emmanuel Macron – élu président de la République en mai 2017 –, et la réélection d'Angela Merkel en mars 2018, on nous annonçait l'année du sursaut européen. |
| L'axe Paris-Berlin promettait un leadership fort, lequel devait permettre la réforme de la Zone euro dans le sens d'une plus grande stabilité financière et d'une monnaie pérenne, à défaut d'être forte. Au mois de juin, avec la sortie de la Grèce du plan d'aide européen, Pierre Moscovici nous vantait un "moment historique", "un point final symbolique à une crise existentielle pour notre monnaie unique" qui annonçait des lendemains qui chantent et autres jours heureux. |
| Comme vous le savez, les choses ne se sont pas vraiment passées ainsi. Angela partie, euro au tapis ? Emmanuel Macron n'a jamais fait le poids pour imposer ses vues aux pays du nord, et la réforme tant attendue de la Zone euro n'a pas eu lieu. Angela Merkel a annoncé début novembre qu'elle quittera dans tous les cas la chancellerie allemande en 2021, ce qui ne va pas vraiment dans le sens d'un euro fort. Tout cela avec en toile de fond de fortes dissensions politiques au sein de l'UE sur deux éléments fondamentaux : L'arrivée au pouvoir de partis qui ne sont pas aussi bienveillants que monsieur Macron et madame Merkel vis-à-vis de l'immigration non qualifiée en provenance de pays culturellement très différents des nôtres ; Une montée des tensions entre les pays du nord et les pays du sud au sujet de la politique budgétaire, lesquelles ont atteint leur apogée le 23 octobre avec le rejet du budget italien par la Commission européenne (une première historique). Les nuages continuent par ailleurs de s'assombrir dans le ciel économique et financier, avec : Un risque qui monte sur la dette publique italienne, alors-même que le nouveau gouvernement a opté pour la fuite en avant budgétaire ; Un système bancaire européen farci de dette publique et autres créances douteuses ; Un Mario Draghi qui nous promet que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que la BCE va poursuivre la normalisation de sa politique, tel que cela est prévu de longue date ; Des élites allemandes qui s'angoissent à l'idée de ne jamais revoir leurs 1 000 milliards d'euros de créances TARGET2, et qui ont du mal à avaler les bobards de l'Italien à la tête de la BCE. Sur ce dernier point, j'ai moi aussi du mal. Regardons donc de plus près quelle est la situation. "Ce ne sera pas simple d'être le prochain président de la BCE" Voilà ce qu'avance Natixis dans un Flash Economie en date du 24 juillet. Le raisonnement est le suivant : "Le prochain président de la BCE, à la fin de 2019, héritera d'une situation où : Il n'existera aucune marge de manoeuvre de la politique monétaire en cas d'affaiblissement de l'activité ; Si la croissance diminue, les gouvernements des pays de la Zone euro reviendront à une politique budgétaire expansionniste, et, avec les niveaux déjà très élevés des taux d'endettement publics, la BCE pourra être obligée de monétiser ces déficits publics (de réouvrir donc le quantitative easing) ; La BCE pourra aussi être confrontée à des crises des dettes publiques, en l'absence de mécanisme de mutualisation du risque entre les pays de la Zone euro, avec le risque que certains pays mènent des politiques budgétaires anormalement expansionnistes ou bien soient dans une situation de crise politique avec l'Europe. La question se posera alors pour la BCE de soutenir ces pays, avec le risque de faire apparaître un fort aléa de moralité, ou de ne pas soutenir, avec le risque de faire exploser l'euro." Difficile de faire plus clair : si la croissance ne repart pas, la gouvernance monétaire de la Zone euro risque de vilainement déraper. Mais à quoi peut-on s'attendre, sur le plan de l'activité économique ? Si l'on s'en remet au consensus, les choses devraient bien se passer. Fin juin, Natixis (1) rappelait que les prévisions étaient les suivantes : L'équipe de recherche de Patrick Artus dressait le constat suivant : "Les prévisionnistes sont donc relativement optimistes au sujet de la croissance future de la Zone euro, même si, au début de 2018, les différents indicateurs conjoncturels* se dégradent". (* indices PMI, ventes au détail, carnets de commandes et sentiment économique global) Mi-septembre, lors de son point trimestriel (2), la BCE revoyait légèrement sa copie. "La Banque centrale européenne table désormais sur 2% de croissance du PIB cette année et 1,8% l'an prochain, soit 0,1 point de moins", diffusait La Tribune. |
| Une inflation de 1,7% et une croissance entre 2,1% et 1,7%, voilà qui n'est pas franchement dramatique, n'est-ce pas ? Pourtant, la BCE pourrait bien ne pas en avoir fini d'abaisser ses prévisions de croissance comme nous allons le voir... [NDLR : Pas de croissance mais ce n'est pas pour autant que vos revenus doivent stagner ! Découvrez comment prospérer financièrement dans notre Bible des Revenus : un exemplaire offert vous est déjà réservé – cliquez ici pour le recevoir sans plus attendre.] 1-https://www.research.natixis.com/GlobalResearchWeb/main/globalresearch/ ViewDocument/q8Ri6fu76xVI0OpSdbrzTw== 2-https://www.ecb.europa.eu/pub/projections/html/index.en.html | Vous recevez ce mail car vous êtes inscrit à La Chronique Agora, publié par Publications Agora France SARL. © Tous droits réservés 2018. | Ajoutez la-chronique@publications-agora.fr à votre carnet d'adresses La reproduction partielle ou totale de la présente Chronique Agora est strictement interdite sans accord écrit de la société éditrice. Les informations contenues dans La Chronique Agora sont uniquement données à titre informatif. Le lecteur reconnaît et accepte que toute utilisation de nos publications et des informations les constituant, de même que toute décision relative à une éventuelle opération d'achat ou de vente de valeurs mobilières qu'il prendrait suite à ce message, sont sous sa responsabilité exclusive. Les informations données et les opinions formulées sont, par nature, génériques. Ils ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions. De ce fait, la responsabilité de La Chronique Agora et de ses rédacteurs ne pourra en aucun cas être engagée en cas d'investissement inopportun. Nous conseillons à nos lecteurs de consulter, avant d'investir, un courtier ou conseiller financier indépendant agréé. Les informations vous concernant font l'objet d'un traitement informatique destiné à l'envoi de cette newsletter gratuite. Vos données sont conservées en conformité avec les directives de la CNIL. Comme La Chronique Agora est financée grâce à nos publicités, vous avez reconnu avoir accepté recevoir des messages publicitaires pour nos meilleures idées d'investissement. Conformément à la loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27 avril 2016, vous bénéficiez d'un droit d'accès, de rectification, de portabilité et d'effacement de vos données ou encore de limitation de traitement, en écrivant aux Publications Agora – 8 rue de la Michodière – 75002 Paris – service-clients@publications-agora.fr. Politique de confidentialité. Retrouvez-nous nos publications et nos services sur : http://www.publications-agora.fr http://la-chronique-agora.com Vous souhaitez recevoir La Chronique Agora quotidiennement ? Inscrivez-vous gratuitement Une question, une remarque ? Il suffit de nous écrire à la-redaction@publications-agora.fr. Vous souhaitez vous désabonner de La Chronique Agora ? cliquez ici PUBLICATIONS AGORA FRANCE est une société à responsabilité limitée de presse au capital de 42 944,88 euros, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 399 671 809, dont le siège social est 8 rue de la Michodière, CS 50299, 75081 Paris Cedex 02. Numéro de TVA intracommunautaire FR 88399671809. |
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