A l’invitation de Patrick Serveaux, président de l’Umih La Réunion, Thierry Marx est venu à la rencontre des professionnels réunionnais pour parler des thématiques de l’emploi, des difficultés économiques des entreprises : la hausse des charges, des coûts de l’énergie, des matières premières, de la baisse du pouvoir d’achat et de ses répercussions sur le tourisme.

Thierry Marx a déclaré à la presse : « Nos professionnels souffrent silencieusement. Il faut que le monde politique cesse de nous imposer cette instabilité qui fragilise chaque entreprise de ce pays. Nos cafés, nos restaurants, nos hôtels participent à l’image et au rayonnement de l’île. Nous sommes également un facteur de lien social pour les habitants en apportant de l’emploi mais également une proximité, de la vie tout simplement ! »

Le président de l’Umih a aussi pu rencontrer les élus locaux et les acteurs de l’emploi et de la formation de l’ile, visiter le CFA Le Centhor et rencontrer les étudiants en formation ainsi que le centre de détention du Port afin d’échanger avec les détenus qui se sont lancés dans une formation certifiante en cuisine « l’Umih défend des programmes de formation pour tout type de personnes. Certaines écoles permettent à ces personnes qui ont eu des problèmes de vie personnelle d’avoir un projet métier ».

Enfin, Thierry Marx est également aller à la découverte de la grande richesse et de la diversité des produits et de la cuisine réunionnaise, fruit de l’histoire de l’île.

Pour Patrick Serveaux, « j’espère que la venue du président confédéral contribue à ce qu'à Paris on sache les atouts et les faiblesses de l'industrie hôtelière locale ».

Thierry Marx se rendra à Mayotte à partir de vendredi 17 janvier.

« Par son vote, le Sénat a validé le détournement du titre-restaurant en titre-caddie !

C’est une grande déception, accompagnée du sentiment d’être entendu, mais jamais réellement écouté.

Un manque de courage politique flagrant, guidé uniquement par des intérêts personnels, au détriment d’une profession déjà en grande détresse.

Nous comprenons nos citoyens qui ont besoin d'utiliser ce moyen de paiement en GMS pour répondre au manque de pouvoir d'achat mais nous devons tous ensemble réinventer au plus vite ce titre pour notre bien commun. » a réagi Franck Chaumès, président national Umih branche restauration

Les organisations professionnelles appelaient à "dépasser la simple proposition de loi inscrite à l’agenda du Sénat au profit d’une loi ambitieuse dans l’intérêt de tous, bénéficiaires des titres-restaurants, émetteurs et acceptants »

La digitalisation totale du titre-restaurant pour réduire les coûts des émetteurs de titres et le montant des commissions payées par les restaurateurs et les commerçants.

Rééquilibrer le financement du dispositif entre les entreprises qui acquiert des titres-restaurant pour leurs salariés d’une part et d’autre part les restaurateurs et les commerçants qui payent des commissions auprès des émetteurs.

La création possible d'un titre alimentaire

Comme annoncé, la loi d’avril 2024 visant à protéger le groupe Électricité de France d'un démembrement allait étendre à compter du 1er février 2025, le bénéfice des tarifs réglementés de vente de l’électricité (« TRVE ») aux TPE qui ont une puissance de compteur supérieure à 36 KvA. Jusqu’alors ils étaient réservés aux TPE avec une puissance de compteur de moins de 36 kvA.

Le décret vient de sortir donc si vous êtes une TPE et que votre contrat prend fin prochainement, il pourrait être intéressant de vérifier si une offre en TRVe vous serait plus avantageuse.

Comment ?

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Gardez en tête que si vous souhaitez résilier de façon anticipée votre contrat pour basculer sur un contrat en TRVE (= tarif bleu), des pénalités de résiliation anticipée peuvent s'appliquer