Vendredi 29 mars Bonjour, ici Théo Sire. Au menu aujourd'hui : l'Assemblée nationale débat du déficit public, la Russie juge l'Ukraine responsable de l'attentat de Moscou et la Turquie élit ses maires. Le Sept marque une pause lundi prochain et vous donne rendez-vous avec un nouveau design dès mardi ! |
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C'est arrivé pendant que vous dormiez | ⚡ Israël : l'injonction de la CIJ. La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l'ONU, a ordonné à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza, face à "une famine qui s'installe", conformément à ses "obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide". ⚡ Uranium "retraité" : la France étudie la piste. Le gouvernement examine "sérieusement" l'option de construire "en France" un site de conversion et d'enrichissement de l'uranium de retraitement alors que jusqu'ici la Russie est le seul pays au monde à disposer d'une usine pour convertir cet uranium de recyclage destiné à être intégré dans des centrales nucléaires. ⚡Menaces contre les lycées : les messageries suspendues. Alors que depuis une semaine, des dizaines de collèges et de lycées à travers la France sont la cible de menaces d'attentats envoyées le plus souvent via la messagerie des espaces numériques de travail (ENT), la ministre de l'Education a annoncé leur suspension.
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Les 7 top stories du jour |
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1 | Politique | Le déficit public en débat à l'Assemblée nationale |
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| | L'Assemblée nationale doit débattre aujourd'hui de la gestion des finances publiques, après l'annonce mardi du dérapage du déficit public à 5,5 % du PIB en 2023. En amont, le gouvernement a réuni hier au ministère de l'Economie des parlementaires de la majorité et de l'opposition afin de trouver un accord sur de nouvelles coupes budgétaires. Les tensions. Cette réunion a toutefois été boycottée par une partie de l'opposition, dont de nombreux élus Les Républicains et Liot. Les parlementaires communistes ont quant à eux réclamé "une loi de finances rectificative au plus vite", se disant en désaccord avec le projet de l'exécutif de réformer l'assurance chômage pour faire des économies. 💡Le point de vue. Cette réforme de l'assurance chômage vise à "faire en sorte que l’inactivité paye moins que le travail et non de rendre ce dernier plus attractif, mais les gens n’arrivent déjà pas à vivre de leur salaire quand ils travaillent à temps plein", rappelle à L'Express l’économiste Bruno Coquet. | | Lire notre analyse | |
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2 | International | Attentat de Moscou : la Russie continue d'incriminer l'Ukraine |
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| Le Comité d'enquête russe a affirmé hier que les auteurs de l'attentat dans la banlieue de Moscou qui a fait 143 morts la semaine dernière avaient des "liens avec les nationalistes ukrainiens". Les enquêteurs ont notamment précisé que les quatre assaillants identifiés avaient reçu d'importantes "sommes d'argent et des cryptomonnaies en provenance d'Ukraine". La réaction. Ces propos confirment la volonté de la Russie de désigner l'Ukraine comme coupable de l'attaque, pourtant revendiquée par la branche centrasiatique de l'État islamique. En réaction, le porte-parole américain John Kirby a qualifié hier les dirigeants russes de "marchands de fumier", affirmant que le groupe djihadiste était le "seul responsable". 💡 Aller plus loin. "Des millions de travailleurs centrasiatiques se rendent chaque année en territoire russe où [ils sont] ostracisés et victimes de racisme [...]. La propagande de l’Etat islamique utilise ces discriminations pour appeler à la rébellion contre le régime de "kafir" de Poutine, ennemi de l’islam", précise notre journaliste Emma Collet. | | Lire notre décryptage | |
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3 | International | Municipales en Turquie : Erdogan veut sa revanche |
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| Les électeurs de Turquie sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour des élections municipales à un tour organisées dans tout le pays. À cette occasion, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé ses partisans à envoyer "à la retraite" les maires d'opposition des trois principales villes turques (Ankara, Istanbul et Izmir), afin de laver l'affront de 2019. La revanche. Le chef d'Etat souhaite prendre sa revanche sur l'union de la gauche turque, qui lui avait infligé son pire revers électoral il y cinq ans en raflant la mégapole Istanbul et la capitale Ankara, tenues depuis 25 ans par des partis conservateurs. Le président turc mise cette fois sur les divisions de cette opposition, minée par sa défaite à la présidentielle de l'an dernier. 💡 Le point de vue. "Avant les résultats [de cette présidentielle], les opposants d’Erdogan qualifiaient ces élections de "dernière sortie avant le tunnel", une expression turque traditionnelle. Ils ont manqué la sortie, et la Turquie s’engage dans un long et sombre tunnel", précisait au lendemain du scrutin notre correspondant à Istanbul, Zafer Sivrikaya. | | Lire notre analyse | |
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4 | Santé | Aliments transformés : des origines trop opaques |
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| | Dans une enquête publiée hier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce le manque de transparence sur les ingrédients des aliments transformés : sur plus de 200 produits d'une quinzaine de grandes marques, 22 % indiquent une origine vague, comme "UE" ou "non UE", et 47 % n'en précisent aucune. Soit plus des deux tiers du panier. Le détail. L'UFC-Que Choisir note également que les produits transformés de céréales et de légumes sont les plus touchés par le manque d'information, avec 84 % d'ingrédients à l'origine opaque. Alors que le gouvernement planche sur un indicateur commun d'origine, affiché sur la base du volontariat, l'association appelle à le rendre obligatoire. 💡 Aller plus loin. De même, "la mention des processus qui changent en profondeur la matrice des aliments (cuisson extrusion, préfriture…) n’est certes pas obligatoire, mais de nombreux ingrédients sont considérés comme des marqueurs d’ultratransformation", nocifs pour la santé, indique notre journaliste Stéphanie Benz. | | Lire notre décryptage | |
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5 | Economie | Construction neuve : la crise se poursuit en février |
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| Avec 30 000 permis de construire validés en février, le nombre d'autorisations de construction de logements continue de baisser en France, selon les données publiées hier par le ministère de la Transition écologique. Cela représente une diminution de 4 % sur un mois, et de 21,8 % entre mars 2023 et le mois dernier. Le contexte. Cette tendance reflète la crise que traverse le secteur de la construction neuve, et plus généralement le secteur du logement. Elle est notamment liée à une chute de la demande, provoquée par des conditions d'emprunt plus restreintes, un parc locatif jugé moins rentable par les investisseurs et une hausse des coûts de construction. 💡 Aller plus loin. "On a perdu le sens des évolutions démographiques. Il faudrait construire trois millions de logements d’ici à 2030, en raison des schémas familiaux qui font qu’une personne sur deux vit seule aujourd’hui. Cet effet-là a été occulté", explique à L'Express le président du Crédit mutuel, Nicolas Théry. | | Lire notre dossier | |
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6 | Climat et transitions | Lithium : pourquoi la France a une carte à jouer |
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| | Depuis deux semaines, un débat public se penche sur un projet de mine de lithium dans l'Allier : la France doit-elle exploiter son sous-sol riche de ce métal, essentiel pour la fabrication de batteries électriques ? Pour le gouvernement, rouvrir les mines répondrait à un enjeu de transition écologique, tout en réduisant notre dépendance aux puissances étrangères. 📖 Extrait de l'hebdo du 28 mars : "Il se vend aujourd’hui près de 80 millions de véhicules par an dans le monde. Notre potentiel national de production en couvrirait quasiment 2 %. C’est loin d’être négligeable", affirme à L'Express Benjamin Louvet, responsable matières premières au sein d’OFI Invest Asset Management. | | Lire notre décryptage | |
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7 | Conseil lecture | "Médecine douce" : journal d'un docteur immoral |
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| | Chaque vendredi, retrouvez notre conseil "lecture" : Dans son roman comique "Médecine douce", l'auteur Nicolas Rey choisit comme narrateur un médecin généraliste au bout du rouleau : le docteur Faubert fait payer ses patients au gré de son humeur, surtout lorsqu'ils se plaignent de leurs enfants HPI. Un antihéros immoral, qui ira jusqu'à manipuler les analyses d'une patiente pour qu'elle tombe dans ses bras. Intrigue. Le médecin "lui diagnostique… une syphilis. Aurore ne comprend pas : elle n’a jamais trompé son mari. C’est donc lui qui a été infidèle ! Le mari passe à son tour par le piège des fausses analyses, il avoue une liaison adultérine avec une étudiante et la machination fonctionne parfaitement", raconte notre journaliste Louis-Henri de La Rochefoucauld. | | Lire notre chronique | |
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