La start-up, connue à l'origine pour son outil d'envois d'e-mails en masse, a enregistré une croissance de 40 % en 2022, majoritairement en organique. Environ 30 % de ses revenus sont tirés de la France et 20 % des Etats-Unis.

Ces start-up du logiciel (SaaS) non cotées qui génèrent plus de 100 millions de dollars de revenus annuels récurrents (ARR) restent une denrée rare dans l'écosystème français. Tour d'horizon des principales pépites qui ont annoncé avoir franchi ce cap.

[EN PRATIQUE] Autrefois cantonné à des missions d'exécution, le DAF a désormais un rôle critique à l'heure où le contrôle du cash et de la rentabilité sont dans toutes les bouches des start-up. Il est aussi au centre de toutes les négociations.

La licorne a développé des nouveaux robots qui doivent lui permettre de mieux répondre aux besoins de ses clients. Exotec indique avoir fait près de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022 et comptera plus de 1.000 salariés à la fin de l'année.

Sam Bankman-Fried, accusé de fraude à l'encontre des 9 millions de clients de FTX, se réclamait de l'altruisme effectif, un mouvement philosophique utilitariste. La chute du fondateur et son arrestation entraînent une remise en question au sein du mouvement, très apprécié des milliardaires de la Silicon Valley.

Les start-up Patreon et Substack ont été érigées en symbole de la “passion economy”, dixit le fonds Andreessen Horowitz. Mais ces sociétés ont aujourd’hui la gueule de bois. Leurs revenus ne sont pas aussi élevés qu’attendus et les investisseurs moins enclins à les refinancer.

L’explosion en vol de FTX continue de faire des dégâts dans l’univers des cryptomonnaies. C’est au tour du courtier Genesis, très exposé à l’ancienne société de SBF et qui avait déjà licencié du personnel en début d’année, de faire faillite.

La multiplication des projets dans l’espace pose un gros problème environnemental : l’explosion des déchets, comme les débris de satellites qui entrent en collision. La start-up suisse ClearSpace veut résoudre ce problème et vient de lever 26,7 millions d’euros en série A.

Spin-off du CNRS spécialisé dans la technologie sodium-ion, cette jeune entreprise prévoit de clôturer un tour de financement de 100 millions d'euros d'ici à la fin 2023. Son objectif est de créer une première usine capable de produire plus de 500.000 batteries par jour, probablement à Amiens, dans la Somme.