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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 12 Mars
Le mardi de la 4e semaine de Carême
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Louis Orione , St Syméon le Nouveau Théologien |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-16.
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. |
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, |
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. |
[...] |
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. |
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » |
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » |
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » |
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. |
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » |
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » |
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » |
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. |
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » |
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. |
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Maxime de Turin (?-v. 420) |
« Veux-tu guérir ? » : le carême conduit les catéchumènes à la piscine du baptême
Le nombre de quarante, frères très chers, a une valeur symbolique, liée au mystère de notre salut. En effet, lorsque dans les premiers temps, la méchanceté des hommes eut envahi la surface de la terre, c'est pendant quarante jours que Dieu a fait tomber les eaux du ciel et a inondé la terre entière sous les pluies du déluge (Gn 7). Dès cette époque, l'histoire du salut était donc annoncée symboliquement : pendant quarante jours, la pluie est tombée pour purifier le monde. Maintenant, c'est aussi pendant les quarante jours du carême que la miséricorde est offerte aux hommes pour qu'ils se purifient... |
Oui, le déluge est le symbole du baptême ; ce qui s'est produit alors s'accomplit encore aujourd'hui... Quand les péchés de toute la terre ont disparu, noyés au fond de l'abîme, la sainteté a pu s'élever tout près du ciel ; voilà ce qui se réalise maintenant aussi dans l'Église du Christ... Portée par l'eau du baptême, elle s'élève près du ciel ; les superstitions et les idoles sont englouties, et sur terre se répand la foi, jaillie de l'arche du Sauveur... Certes, nous-mêmes sommes pécheurs..., et ce monde sera détruit. Seuls échapperont à la ruine ceux que l'arche portera enfermés en son sein. Cette arche, c'est l'Église... Oui, nous vous l'annonçons, ce monde fera naufrage ; c'est pourquoi nous vous exhortons, vous, tous les hommes, à vous réfugier dans ce sanctuaire. |
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