Et aussi : Trump baisse la pression
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Paris, 15 Juillet 2019

Voiture électrique : où sont les clients ?
Teams et Slack au coude à coude
L'oscilloscope_Semi-conducteurs


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etienne Voiture électrique : où sont les clients ?
Par Etienne Henri

Alors que la moitié de l'année s'est écoulée, la situation devient critique pour l'industrie automobile. La voiture électrique, censée être le relai de croissance du secteur pour les dix prochaines années, ne semble toujours pas convaincre les foules. Ces véhicules, qui ont un fort succès d'estime dans la presse généraliste, sont mis en avant par les constructeurs, et profitent de toutes les largesses administratives, manquent d'une seule chose : des clients.

Klaus Fröhlich, qui siège au conseil d'administration de BMW, a jeté un pavé dans la mare il y a quelques jours en annonçant que ces modèles sont "overhyped", un terme extrêmement péjoratif qui dénigre, en anglais, l'attention exagérée dont ils bénéficient. Il a ensuite enfoncé le clou en indiquant qu'ils ne font l'objet d'"aucune demande" de la part des consommateurs, et que le seul intérêt vient des régulateurs européens. [NDLR : soit dit en passant, le gouffre des désillusions est une étape classique du cycle de l'innovation. C'est en général un excellent moment pour investir.]

Ce franc-parler germanique détone face aux déclarations de bonnes intentions de l'Europe concernant la migration vers le tout-électrique. Rigueur oblige, la sortie politiquement incorrecte de l'administrateur de BMW n'est pas de la provocation mais un constat basé sur une réalité industrielle.

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Klaus Frölich, administrateur de BMW. Source : BMW.


Des données économiques implacables

BMW faisait partie des pionniers de la voiture électrique de nouvelle génération lors du lancement de sa i3 en 2013. Ce modèle a d'ailleurs été le plus vendu de sa catégorie entre 2013 et 2018. Pourtant, le groupe ne le renouvellera pas en 2022.

La raison, selon Klaus Frölich, est simple : les marges sont trop faibles sur ce type de véhicules, et les clients ne semblent les acheter que dans les pays où les subventions sont les plus élevées.

L'Europe s'est fixé des objectifs de démocratisation des véhicules électriques en prenant comme base de calcul ce qui s'est passé en Californie et en Chine... C'était oublier que les incitations fiscales sont très disparates en Europe et globalement moins élevées que dans ces pays modèles, où les constructeurs restent d'ailleurs à la merci des politiques de subvention.

Résultat : même pour ce groupe leader en la matière, les véhicules électrifiés (tous modèles confondus) ne parviennent toujours pas à dépasser les 4,8 % des ventes.

Le problème n'est d'ailleurs pas spécifique à BMW : toutes les marques européennes constatent la même indifférence envers leurs véhicules 100 % électriques. Selon le cabinet EV-Volumes, il s'est vendu moins de 120 000 de ces voitures sur les cinq premiers mois de l'année, ce qui ne représente que 1,7 % des ventes de voitures neuves. N'oublions pas non plus que ce chiffre inclut les 26 000 ventes de Tesla Model 3, qui étaient très attendues en Europe et dont la commercialisation n'a commencé qu'en février. L'engouement des premières semaines n'aura été qu'un feu de paille : dès le mois de mai, seules 2 850 Tesla 3 s'étaient écoulées en Europe contre plus de 4 000 Renault Zoe !

La simple électrification des voitures ne semble pas être une raison suffisante pour pousser les consommateurs européens au renouvellement. Il reste aux industriels un ultime joker : la voiture intelligente.

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Le concept Vision M Next de BMW qui pourrait à terme remplacer l'i8. Crédit : BMW.


La voiture intelligente, prochain relai de croissance ?

Ici encore, BMW joue la prudence. Pas question de promettre des nuées de véhicules autonomes à courte échéance. Le constructeur annonce, au mieux, un véhicule dont l'électronique apportera "une assistance large mais néanmoins soigneusement ciblée". Un doux euphémisme pour rappeler que, même sur cette voiture futuriste, le pilote restera seul maître à bord.

Après avoir saturé le marché de la voiture électrique avec des modèles toujours plus nombreux (et de moins en moins différenciés), les constructeurs historiques semblent encore réticents à franchir le pas du véhicule autonome. Ils n'annoncent, cet été encore, que des petites touches d'intelligence supplémentaire dans leurs futures gammes.

Il faut dire que le risque, pour une marque centenaire, est trop grand. Aucun P-DG ne veut être celui qui ternira l'image de son groupe à cause du premier décès causé par une voiture autonome.

Si aucun géant de l'automobile ne peut prendre ce risque, qui peut se le permettre ? Les startups qui n'ont pas le poids du passé sur leurs épaules et l'avenir à construire. Parmi elles, Tesla est en train de jouer son va-tout comme nous le verrons demain.


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Teams et Slack au coude à coude
Par Edern Rio

distance – tout en recréant de la convivialité, de l'efficacité et de l'adhésion – sont appelés à un bel avenir. C'est la promesse de Slack (US83088V1026 – WORK) qui a fait son entrée en Bourse le 20 juin. Mais, s'il est bien un secteur où la firme de Bill Gates est confortablement installée, c'est celui de la bureautique. Et Microsoft (US5949181045 – MSFT) ne compte pas rester sur le banc de touche.

Ainsi, la firme de Redmond propose depuis fin 2016, sa réponse : elle a pour nom Teams (équipes en anglais) et tire plutôt bien son épingle du jeu comme le prouve cette diapositive communiquée récemment :

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Utilisateurs quotidiens actifs de Slack et de Teams. Source : Microsoft.


L'application aurait dépassé les 13 millions d'utilisateurs quotidiens et serait passée devant Slack, qui n'en aurait que 10 millions. J'utilise le conditionnel car il est délicat de se fier aux données d'un des compétiteurs...

Nous pouvons nous attendre à ce que Slack se plaigne très prochainement de l'abus de position dominante de Microsoft. En effet, avec environ 95 % du marché professionnel, il est aisé pour Microsoft de pousser son application.

Le talon d'Achille pourrait se situer dans la gestion des données personnelles d'Office 365. Les grandes oreilles américaines auraient l'ouïe particulièrement fine dans la suite. A tel point que le Land de Hesse, en Allemagne, vient d'interdire son utilisation dans les écoles.

L'oscilloscope_Semi-conducteurs

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Belle semaine pour les semi-conducteurs. Le SOX prend 3,12 % !

Micron (MU) a connu une nouvelle poussée ascensionnelle cette semaine. Le spécialiste de la RAM et de la mémoire flash regagne ainsi son niveau de début mai. Applied Materials (AMAT) bénéficie de son annonce de la semaine passée et de la détente sino-américaine.

A ce sujet, voici la meilleure nouvelle de la semaine : il se pourrait bien que les entreprises américaines soient de nouveau autorisées à commercer avec Huawei d'ici deux à quatre semaines selon Reuters (traduit ici). Les techniques de négociations de Trump sont désormais connues : il claque la porte, lance quelques sanctions pour montrer les muscles puis revient. En l'occurrence, il est probable qu'il y ait été aidé par le lobbying intensif de nombreuses firmes technologiques américaines, à commencer par Google. Au département du commerce américain, les responsables aux cranes déjà dégarnis s'arrachent le peu de cheveux qu'il leur reste. Comme le déplore Eric Hirschhorn, ancien sous-secrétaire au commerce : "La politique d'il y a deux minutes ne sera peut-être pas celle de dans deux minutes..."

Au final, Trump (et l'économie mondiale) a plus à perdre d'une rupture avec la Chine qu'à y gagner [Eh oui, c'est exactement ce que vous explique Olivier Delamarche dans son dernier numéro mensuel...] En effet, à ce petit jeu, la Chine pourrait devenir indépendante et complètement remplacer les technologies américaines, même si elles conservent, dans le domaine des semi-conducteurs en tout cas, une belle avance. Une chose est sûre : les Chinois ont appris la leçon et vont préparer leur rupture avec les technologies américaines, mais cela prendra du temps.

Nous avons tout à perdre d'un monde qui se repolariserait en créant des blocs fermés, avec d'un côté la Chine et de l'autre les Etats-Unis. N'en déplaise à certains, le commerce est un puissant facteur de paix entre les nations. Le plus gros problème en vue pourrait être le ralentissement de la croissance chinoise. E.R.


Le cours de l'or... multiplié par SEPT ?

C'est en tout cas l'objectif fixé par Jim Rickards si cet événement se produit : cela mettrait le prix de l'once à... plus de 8 700 $.

Ce n'est pas tout : Jim a identifié deux autres manières de profiter d'un bouleversement qui est en train de se produire au moment même où vous lisez ces lignes. Pour tout savoir, cliquez ici.

 


 
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