Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Lors de sa rencontre avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni ce weekend, sur les rives du lac de Côme, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a profité du cadre bucolique pour annoncer que l’Ukraine aura finalisé son plan de paix en novembre. Tous les détails à lire dans l’article d’Alessia Peretti. Dans l’intervalle, Volodymyr Zelensky privilégie la discrétion et souhaite d’abord exposer son plan au gendarme du monde, les États-Unis. « Il ne s’agit pas seulement d’armes, mais aussi d’importantes questions internationales », a-t-il justifié. Même si l’Italie reste opposée à la levée de l’interdiction des frappes ukrainiennes à l’intérieur de la Russie (au grand dam de Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne), le pays accueillera la prochaine conférence sur la reconstruction de l’Ukraine en 2025. « Ma position sur l’Ukraine n’a pas changé depuis deux ans, a rappelé Giorgia Meloni. Aujourd’hui, en tant que Première ministre, je maintiens que nous ne devons pas abandonner l’Ukraine et que nous devons continuer à la soutenir. » La paix était aussi évoquée hier par le chancelier Olaf Scholz comme le souligne l’article de Nick Alipour. « Il y aura certainement une autre conférence de paix [après celle en Suisse au mois de juin]. Et le président [ukrainien] et moi-même sommes d’accord sur le fait qu’elle doit également avoir lieu avec la Russie », a-t-il fait savoir à la chaîne de télévision publique ZDF. De son côté, le parti d’extrême droite AfD s’est réjoui de cette proposition. « Nous appelons depuis longtemps à des négociations de paix impliquant toutes les parties belligérantes, y compris la Russie », a écrit le codirigeant de l’AfD, Tino Chrupalla, sur le site X. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez nous sur X ou à team@euractiv.fr. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |