N° 185

Il faut bien le dire
Que dire ?...

Déjà, en temps normal, souhaiter les vœux de nouvel an n’est pas toujours simple, du moins pour peu que l’on veuille ne pas tomber dans la banalité de la formule toute faite. Car toute marque d’originalité les fera remarquer, sans rien retirer toutefois à leur sincérité. 

Mais en ces temps chahutés par la pandémie, l’exercice présente une difficulté inédite. Tant d’interrogations, de menaces, de craintes, mais aussi d’espoirs, peuplent l’esprit de chacun. 

Que souhaiter à des étudiants dont les cours ne pourront peut-être pas être maintenus comme prévu et dont la vie risque d’en être affectée ?

Que souhaiter à des salariés pour qui le télétravail, rendu maintenant partiellement obligatoire, est soit une aubaine, soit une guigne, voire une impossibilité. 

Que souhaiter à chacun, quand on ne sait pas si l’issue de la crise sanitaire est proche ou s’il faut se faire à l’idée de voir s’installer durablement dans nos vies les contraintes qu’elle engendre ?  

Probablement qu’une bonne dose de souplesse, de courage et d’optimisme est la meilleure arme pour affronter toutes ces incertitudes. Souhaitons que chacun en soit suffisamment pourvu afin que 2022 soit vraiment une bonne année. 

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

Ingenia s'associe à l'APECITA pour aider ses ingénieurs en agriculture

Les élèves et anciens élèves des quatre écoles d’ingénieurs (Esa d’Angers, Junia-Isa de Lille, Isara de Lyon et EI Purpan Toulouse) regroupées au sein de l’association Ingénia, peuvent désormais bénéficier des conseils de l’APECITA pour conduire leur carrière. Ce partenariat vient compléter les services emploi-carrière que leur apporte déjà Ingénia.

L’intervention de l’APECITA vise à aider les ingénieurs à se positionner dans leur univers de travail et à progresser professionnellement. « L’APECITA, par son expertise sur le marché de l’emploi agricole et agroalimentaire, mais aussi par sa présence sur l’ensemble du territoire national, nous est apparue comme le partenaire privilégié pour déployer ce nouveau service d’entretien et de suivi d’évolution professionnelle » indique Laurent Dornon, le président d’Ingénia, dans un article paru dans le n°2975 de Tribune Verte

VIE AU TRAVAIL

Peur d'être jugé au travail : comment se défaire du regard des autres ?

Dans le travail, la confiance en soi est la clé de la réussite. Pourtant de nombreux salariés doutent d’eux-mêmes et ont peur de ne pas être à la hauteur. Dans un récent article de Welcome to the Jungle, un spécialiste des neurosciences explique que cette anxiété se rapporte à un type de pensée bien particulier, « ce que je pense que les autres pensent de moi ».

Les conséquences dans la sphère professionnelle peuvent être très handicapantes. Heureusement il existe des solutions pour s’en prémunir. Dans le même article, une coach spécialisée dans la confiance en soi et la prise de parole en entreprise donne en effet six conseils éclairés, qu’elle résume de la façon suivante : « à défaut de modifier le regard des autres, transformez la perception que vous avez de vous-même. Vous n’en serez que plus apaisé et de fait, plus disponible à vous épanouir professionnellement ».

RECRUTEMENT

De l'importance d'une bonne intégration dans l'entreprise

80 % des recrues décident de rester ou non dans les six premiers mois. Plus de la moitié des collaborateurs qui ont été bien intégrés restent dans l’entreprise plus de trois ans. On estime à 7000 € le coût d’une intégration ratée. Ce sont là, d’après un récent article de « Parlons RH »,  trois bonnes raisons pour un service des ressources humaines de soigner le parcours d’intégration de ses nouvelles recrues.

Malgré cela, 83 % des entreprises ne s’estiment pas prêtes au moment d’accueillir un collaborateur fraîchement recruté.

Pourtant réussir l’intégration d’un nouvel arrivant n’a rien d’une prouesse. Cela passe par des attentions toutes simples auxquelles le futur salarié sera sensible et qui le prédisposeront favorablement. Le blog « Vie de Bureau » d’eurecia.com en a retenu quatre : le mail de bienvenue, le programme de la première semaine remis au plus tard le premier jour, le paquet cadeau d’accueil et le déjeuner d’équipe.

ILS RECRUTENT AVEC L'APECITA

Mattieu Goehry, chef d'entreprise agricole

Mattieu exploite une centaine d’hectares en Alsace où il élève un troupeau de 80 vaches laitières et produit des céréales et des betteraves sucrières. Les contraintes liées à la production laitière, et notamment la traite deux fois par jour, l’obligent à s’entourer des compétences d’un salarié qu’il veut autonome et capable de gérer seul le troupeau. Le départ de celui qu’il avait recruté dans son environnement proche l’a conduit à devoir en embaucher un nouveau.

S’agissant pour lui d’une première et conscient que recruter ne s’improvise pas et même s’apprend, Mattieu a sollicité l’APECITA pour l’accompagner dans les différentes étapes du processus de recrutement. « Pour créer la fiche de poste, la conseillère m’a proposé d’associer des personnes proches qui me connaissent bien et qui m’ont aidé à définir mon besoin. C’est elle qui a fait la synthèse de ce travail, en sachant que c’est moi qui ai validé le profil recherché. Elle s’est ensuite chargée de la diffusion de l’offre d’emploi et de la réception des candidatures. Puis nous avons fait ensemble l’analyse de ces candidatures, la sélection et enfin les entretiens avec les finalistes. Toutes ces étapes ont été facilitées par l’utilisation de supports très professionnels » explique Mattieu qui a découvert aussi, grâce à l’appui de l’APECITA, que l’intégration est une phase importante et nécessite des « attentions particulières pour mettre à l’aise la nouvelle recrue ». Au terme de ce recrutement, l’entrepreneur a non seulement pu trouver un salarié mais aussi se former aux techniques de recrutement. « Cela a été pour moi un véritable apprentissage » conclut-il. 

ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT

Comment lutter contre l'obsolescence des compétences ?

Définie comme ce que savait faire un salarié lorsqu’il a été recruté et qui n’est plus utile à l’entreprise, l’obsolescence des compétences concernerait 31% des salariés âgés de 50 à 55 ans et 21% des 30-39 ans. Le phénomène, qui peut toucher tout le monde, est aujourd’hui accéléré par l’évolution du marché du travail, les nouvelles technologies et le télétravail. Les causes peuvent être multiples : insuffisance de la formation dans l’entreprise, utilisation partielle des compétences acquises dans le passé, salarié contraint d’accepter un emploi pour lequel il est surqualifié… Heureusement il existe des remèdes. Sarah Akel, la rédactrice en chef de Change the Work en distingue principalement quatre : 

  • prévoir les besoins en formation des salariés, 
  • repenser la formation par le digital,
  • anticiper les besoins futurs en recrutement à la lumière des nouvelles compétences nécessaires,
  • valoriser les soft-skills, qui sont peu impactées par l’obsolescence, mais facilitent les changements de mission.

LE METIER DU MOIS

Conseiller vendeur en agrofournitures F/H

Ce métier s’exerce dans un magasin de coopérative ou de négoce agricole. Il consiste à accueillir la clientèle, prendre connaissance de sa demande et accompagner la vente en conseillant sur le choix du produit le mieux adapté. On compte aussi sur lui pour réceptionner les livraisons, réaliser la mise en rayon des produits, optimiser les stocks et bien sûr développer les ventes. Cela nécessite de bonnes connaissances dans les produits agricoles (semences, alimentation animale, engrais, petit matériel…), et surtout des capacités commerciales, qui elles mêmes supposent un réel goût du contact, une grande aisance relationnelle et le sens de l’écoute. De nombreuses formations agricoles y préparent, du Bac pro agricole au BTSA.  Les perspectives d’évolution se trouvent dans les fonctions de responsable de magasin ou de technico-commercial. 

Témoignage…

Anthony Nourry, conseiller vendeur en magasin agricole

D’abord attiré par l’électricité, Anthony passe un BEP puis un Bac Pro électrotechnique en alternance chez un vendeur de salles de traite. Celui-ci ne peut malheureusement pas l’embaucher en CDI en raison de la crise laitière de 2009, mais le fils d’agriculteurs qu’il est entend bien rester dans l’agriculture. Aussi, après une année de « petits boulots », il finit par décrocher un poste de préparateur de commandes à la coopérative agricole Le Gouessant.

Quatre ans après, il devient conseiller vendeur au magasin de Coëtmieux. « La relation client m’intéresse. J’aime accueillir des gens différents tous les jours, échanger avec eux, répondre à leurs demandes, les conseiller », dit-il. Son travail, qui se déroule essentiellement dans le magasin, comprend une partie consacrée aux particuliers et une autre aux professionnels agriculteurs qui viennent commander leurs intrants. « Dans ce métier il faut beaucoup de rigueur, mais surtout un grand sens de l’accueil ; il faut donner envie au client de rentrer dans le magasin, et pour cela le recevoir avec le sourire », explique-t-il. « Quant aux connaissances techniques, je les ai acquises sur le tas, mais c’est vrai aussi que mes origines agricoles m’ont beaucoup aidé », avoue-il. Aujourd’hui, il est devenu responsable de magasin, mais reconnait que sa fonction n’a pas beaucoup changé et qu’il reste avant tout un conseiller vendeur, le métier qu’il préfère. 

FORMATION

Label Bienvenue en France

Créé en 2019 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, ce label vise à certifier la qualité de l’accueil des étudiants internationaux dans les établissements du supérieur. Les critères portent sur la qualité et l’accessibilité de l’information et des dispositifs d’accueil, sur les formations proprement dites, sur le logement et la qualité de la vie de campus. Plusieurs structures de l’enseignement agricole sont déjà labellisées.

Parmi elles les écoles d’ingénieurs UniLaSalle et AgroSup Dijon ont accepté de témoigner dans un récent article de Tribune Verte (n°2976). Pour les deux établissements, il est encore trop tôt pour savoir si ce label apporte un réel plus pour leur visibilité. Par contre, comme l’explique la directrice des relations internationales d’AgroSupDijon : « C’est comparable à une démarche qualité : on écrit ce que l’on fait et on met en évidence les points à améliorer. Cela donne une lisibilité en interne et c’est motivant pour les équipes ». 

INFORMATIONS SOCIALES

Les aides à l'embauche d'alternants prolongées jusqu'en juin 2022

Instauré en 2020 pour encourager les chefs d’entreprises à recruter des jeunes alternants malgré la crise sanitaire, ce dispositif consiste à verser une aide de 5000 € à toute entreprise qui embauche un jeune apprenti mineur et 8000 € pour un majeur ou une personne en situation de handicap. Devant le réel succès de l’opération (525 000 contrats signés en 2021 d’après le Ministère du Travail), l’Etat a décidé de prolonger l’opération jusqu’au 30 juin prochain. Concernant les contrats de professionnalisation, l’aide de 8000 € est prolongée jusqu’à la même échéance lorsqu’elle concerne des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an). Seule ombre au tableau : le coût du programme pour France Compétences chargé du financement.

VIENT DE PARAITRE

Guide pratique des aides aux contrats d'alternance

En fait, il existe trois types d’aides :

  • l’aide unique aux employeurs d’apprentis,
  • l’aide exceptionnelle aux contrats d’apprentissage,
  • et l’aide exceptionnelle aux contrats de professionnalisation.

Qui sont les différents acteurs de la chaîne d’instruction et quels sont leur rôle ?

Quelles sont les bonnes pratiques pour obtenir ces aides sans difficultés ? Telles sont les questions abordées dans ce guide qui présente ces dispositifs et surtout comment en bénéficier. Car, si leur attribution est automatique dès que le contrat est signé, encore faut-il que ce dernier soit bien rempli et ne comporte aucune erreur, tant au niveau de sa rédaction que de la Déclaration Sociale Nominative (DSN). Comme dit dans l’introduction de ce guide : « Le temps consacré à la lecture des éléments présents dans ce guide vous permettra d’en gagner par la suite ».

SUR INTERNET

Nouvelle version du site et de l'application "Mon compte formation"

Cette nouvelle version rend plus visible l’accompagnement proposé par les conseillers en évolution professionnelle (CEP). Ceux-ci ont en effet pour mission d’aider un large public (salariés, professions libérales, indépendants, demandeurs d’emploi, jeunes diplômés) à construire son projet professionnel (reconversion, création d’entreprise…) par le biais d’entretiens individuels, d’ateliers, d’immersion en entreprise ou de bilans de compétences. La mise à jour du site permet de mieux accompagner les utilisateurs qui ont besoin d’aide dans la construction de leur projet et dans leur choix de formation. En particulier, une fois sur l’espace dédié au CEP, l’utilisateur est invité à renseigner sa situation professionnelle et son lieu de résidence pour pouvoir localiser le conseiller le plus proche de chez lui et entrer en contact avec lui.

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