Puis « Les Miels Michaud » le recrute à Lyon comme chargé de compte clé, avant de lui proposer le poste de directeur export. Pendant six ans il sillonne l’Europe et même au-delà (Japon, USA…), jusqu’au jour où « J’ai rencontré, un peu par hasard lors d’un voyage au Japon, un petit entrepreneur de Carpentras avec lequel j’ai décidé de racheter un petite entreprise, la première à fabriquer des raviolis bio en France », raconte-t-il. C’était en 2003. Depuis, l’entreprise s’est développée ; la production a explosé, la gamme s’est élargie et les effectifs sont passés à 40 personnes. Avec le recul, Philippe Darcas avoue être lui-même « un peu surpris » par son parcours : « je n’ai jamais eu de plan de carrière. J’aimais bien le commerce ; certes il y a pas mal de pression, mais on rencontre beaucoup de monde. En fait il faut presque le prendre comme un jeu », explique-t-il. Quant à reprendre une entreprise, « J’avais envie de travailler pour moi-même, d’être indépendant » confie-t-il. Pour lui, il n’y a pas vraiment de profil type du créateur ou du repreneur d’entreprise ; « Personnellement je venais du commerce, mais j’ai rencontré tous types d’entrepreneurs. Par contre, je pense que pour réussir il est préférable d’être patient, de savoir compter et d’avoir le sens des réalités ». Un métier où l’on rencontre des problèmes de toute sorte, techniques, commerciaux, de matériel, tout en reconnaissant qu’aujourd’hui la gestion du personnel, et notamment le recrutement, est incontestablement « le plus compliqué ». |