9 mai 2024 / Lettre 446 | Cette semaine, je ne suis pas peu fière de te présenter ma nouvelle collab avec WhiteBird et tant pis si c’est archi de l’autopub puisque c’est sincère ! Mais dans cette lettre, il est aussi question de vêtements made in Paris, d’un guide géolittéraire des rues de Paris, d’une expo à Paris et d’un restau très « Paris ». Ça, c’est Paris ! |
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| | Je connais WhiteBird depuis de loooongues années, alors lorsque Stéphanie Roger m’a proposé de faire une collaboration, j’étais enchantée. Depuis le temps que j’inspecte tout ce qu’il y a dans la boutique de la rue du Mont-Thabor, l’idée de pouvoir faire un petit peu partie momentanément des murs m’a forcément séduite. Nous avons échangé sur ce que nous pourrions faire ensemble et je lui ai parlé de ces bagues que l’on espère gagner dans les tirettes de fêtes foraines, tu sais, lorsqu’on met une pièce, on tourne une manette et on souhaite de tout cœur avoir la bague de princesse … Une bague toute simple avec une belle pierre montée sur un anneau en or qui ressemblerait un peu à un bonbon. Et c’est en partant de cette inspiration enfantine que l’idée de la bague Jelly est née. | | |
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| | Cette petite bague est unique, mais elle est proposée avec différentes pierres : tourmaline dans différentes teintes de rose ou verte, aigue-marine, citrine, quartz rose, péridot, améthyste claire ou foncée, topaze bleue, grenat. La difficulté étant bien sûr de choisir la couleur qu’on préfère. Bon, évidemment on peut aussi en porter plusieurs à la fois car elles vont très bien ensemble. En tout cas, ce qui m’a beaucoup plu dans cette aventure, c’est que nous avons Stéphanie et moi osé la simplicité, et ce n’est pas une démarche si courante finalement. La bague Jelly (comme les Jelly Beans bien sûr) est en vente dans les boutiques WhiteBird, mais aussi dans ma boutique, rue de Grenelle. Et voilà l’travail ! | | Des vertes et des très mimis | |
| | C’est laquelle ta préférée ? | |
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| | En passant par hasard rue Saint-Lazare (voilà que je fais des rimes), j’ai vu une vitrine d’où irradiaient de la lumière et de la fraîcheur. Intriguée, je suis entrée et j’ai découvert cette marque Fish club qui a donc sa boutique là depuis quelques mois et de nombreux points de vente, dont un au Bon Marché. C’est non seulement une marque française, mais aussi made in Paris puisque dans la boutique, j’ai vu une jeune femme en train de coudre. Le concept est rigolo car les tissus viennent soit d’Inde, soit sont de vêtements de récupération customisés et selon la quantité de matières premières, on fait les vêtements. Certains modèles n’existent donc qu’en quantité limitée, voire unique. On retrouve certaines formes de chemises ou de jupons, mais chacune avec des coloris et des tissus différents qui donnent un côté artisanal très charmant. L’ensemble est très gai et les prix raisonnables pour des choses faites partiellement à la main. En tout cas, je n’avais jamais vu quoi que ce soit dans les magazines sur cette marque, ce qui me donne l’impression d’être utile ! | | |
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| | Le Grand Carnet d’adresses de la littérature à Paris écrit par Gilles Schlesser aux éditions Séguier est une sorte de dictionnaire amoureux ou bottin des adresses où ont vécu des écrivains de toutes les époques dans tous les arrondissements de Paris. C’est super ludique et passionnant. Constater que Verlaine, Prévert, Zola, Anouilh, Barbey d’Aurevilly, Camus ou Mauriac ont vécu dans la même rue, c’est rigolo ! Bon là, je triche un peu car il s’agit de la rue de Vaugirard qui est la plus longue de Paris, mais tout de même c’est vertigineux de constater que partout dans Paris de grands esprits ont habité. Un livre à offrir ou à laisser sur la table basse pour que tes invités parisiens vérifient si des maîtres de la littérature ou leurs protagonistes étaient logés à la même enseigne. Je conseille aussi le Dictionnaire historique des rues de Paris, de Jacques Hillairet, mais de celui-là, je t’en ai déjà parlé ... | | |
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| | Tu n’as pas besoin de moi pour t’apprendre qu’il y a une expo de Brancusi au Centre Pompidou, mais au moins je peux te rappeler d’y aller ! Cet ancien assistant de Rodin a poussé à l’extrême la modernisation de la sculpture jusqu’à faire des œuvres qui paradoxalement ressemblaient aux statues des Cyclades et de l’Antiquité. J’ai aimé ces photos et ces documents qui évoquaient le Montparnasse d’autrefois, mais aussi tous ces socles qui deviennent des œuvres d’art utilisées comme des meubles. La liberté, la gaité, la simplicité… tout nous non ?! | | | Affichette - théâtre Michel | |
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| | J’adore les endroits qui n’ont pas été modifiés depuis des décennies : c’est le cas de ce restaurant Le repaire de Cartouche, rue Amelot. Les boiseries, les fresques, les meubles, tout est antique, c’est vraiment un vieux bistrot de Paris. Cartouche était un célèbre brigand, c’est peut-être la raison pour laquelle il y a deux entrées possibles, rue Amelot et boulevard Beaumarchais, comme pour avoir un moyen de s’échapper ! En tout cas, dès qu’on entre, on a plutôt envie de commander un verre de vin et de s’installer. Le patron, un gigantesque normand, devient un petit chaton quand il parle de sa fille. Inutile de te préciser que ce n’est pas le genre d’endroit où on commande une salade de quinoa ! En revanche, dès la commande, tu dois demander le soufflé en dessert ou la tarte à la rhubarbe sinon il faudra attendre. Encore un restaurant parfait si tu as des copains étrangers qui viennent à Paris, they will loooove the place !!! | | Petites ou grandes tables | |
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| La semaine prochaine, je t’aiderai peut-être à trouver des idées de cadeaux pour la fête des reums… bah oui, c’est déjà le 26 mai ! En attendant, je te souhaite une très bonne semaine et je me réjouis de te retrouver jeudi prochain. | |
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